Le Médium Saignant

septembre 29, 2012

Le steampunk, un art «lugubre et féerique»

Un clin d’oeil à la sous-culture du steampunk avec les artistes G.D. Falksen, Adam Smith, Alexandre Adam, Edith Chartier, Roger Wood, François Bonneau et le groupe musical Jardin Mécanique. Filmé au Comic Con Montréal 2012.

Reportage réalisé par Ashley Ornawka inspiré de la toile «Pluie, Vapeur et Vitesse» de J.M. William Turner.

Un gros merci à Guillaume Fraser, Julie Houle, Daniel Proulx, Jardin Mécanique et tous les artistes.

Tous droits réservés. 2012.

mars 15, 2012

Un éclatement de couleurs

Filed under: Entrevues,Musique — lemediumsaignant @ 9:41

Entrevue avec Purpine & Goodralph

Par Ashley Ornawka

Purpin: (Adj.) Full out swag. Styling with particular attitude & appearance. Characterized by an aura-like which stands out about yourself/itself from others.

Ceci est la définition du mot ou expression anglophone «purpin» dans le Urban Dictionary en ligne. Du swag. «Comme Austin Powers, » me dit en rigolant le guitariste et chanteur, Miguel Marcil-Pitre lors de l’entrevue avec Purpine & Goodralph, groupe rock alternatif anglophone à ses débuts, dans un recoin bruyant du bar l’Amère à Boire sur la Rue St-Denis. 

Frivolité, origami (léger) et solitude sont d’autres mots qui décrivent Purpine & Goodralph selon les musiciens du groupe. Plus précisément, leur son est définit comme étant du «popcorn dans un bol de barbe à papa», selon Miguel et Mathieu Cloutier, aussi guitariste et chanteur dans le band. C’est une combinaison un peu inhabituelle, n’est-ce-pas? Et oui, tout comme le groupe, ces mots présentent un paradoxe bizarre. Les gars décrivent leur musique comme du «popcorn rock», c’est-à-dire que leurs rifts de guitare sont accrocheurs et amusants, voire «éclatés» (dont le popcorn), leur musique «coloriée, mais pas trop» (dont les trois couleurs de la barbe à papa). Lorsque questionnés sur le mot «Goodralph» dans le nom du groupe, les gars ont expliqué que c’est un genre de «bon Jack». Selon le web, Ralph est en effet un surnom ou nom de famille populaire attribuable à toute personne. Alors, un bon Jack avec du swag, voici ce que signifie la variation des mots Purpine & Goodralph, aussi composé de Charles-Étienne Ménard, qui joue la basse avec conviction, puis de Guillaume Renaud, batteur du quatuor actif depuis 2010.

«C’est du popcorn dans un bol de barbe à papa» – Miguel Marcil-Pitre

 D’ailleurs, les influences du groupe consistent principalement de The Strokes, Arcade Fire, Arctic Monkeys, Malajube, The Beatles, mais surtout des Libertines. «Ce qui nous influence beaucoup, c’est la scène montréalaise et le rock britannique,» précise Mathieu. À ce mélange de sons et de styles musicaux s’ajoute aussi du piano, joué aisément par Miguel et Mathieu. Les thèmes musicaux sont souvent l’itinérance, la quête d’amour et les maladies mentales et/ou effets de substances nocives, d’où leur chanson White Pills, pour laquelle un projet de vidéoclip est présentement en cours. L’inspiration des gars leur vient souvent dans la rue, lorsqu’ils explorent le Quartier Latin et le Plateau Mont-Royal au centre-ville de Montréal. Leur album démo, Arteentown, était majoritairement composé grâce à des sessions de jam comme celles-ci. «La rue nous inspire, » explique Mathieu. Quant au titre Arteentown, il s’agit d’un autre jeu de mots. «Ça peut soit dire « art in town« », ou « (we) are in town«  ou encore « art, teen, town« », trois mots relatifs à la musique, explique Miguel. Les tounes sur l’album ont une musicalité légère et amusante, ainsi que des paroles qui retirent l’attention : «Give me your love, please don’t empty your pockets for me…» (Love is white). Le groupe prévoit sortir un autre EP avec cinq à six chansons avant la fin de l’année.

«Give me your love, please don’t empty your pockets for me…» (Love is white)

De plus, en 2011, Purpine & Goodralph ont participé au concours Omnium du rock, qui se tient à chaque année et encourage des groupes de la Relève. Le quatuor talentueux a fini en troisième! Purpine & Goodralph a joué à St-Ciboire, l’Absynthe, le Divan Orange, l’Escogriffe, le Petit Campus et au Cégep Marie-Victorin (pour l’occasion l’Halloween du Médium Saignant) auprès des bands Montoire, Ernie Combs, Broken Strings, Arcus Cloud, Reckless Ride, Hey Sugar et The Lost Ideas. Ces artistes qui aiment les jeux de mots aimeraient dorénavant jouer à la Sala Rossa et à la Casa Del Popolo. Ils continuent à peaufiner leur son toujours en continuant dans la même voie, le rock ‘n’ roll.

Le vidéoclip de White Pills paraîtra cet été. Photo du tournage :

Arteentown (démo) est toujours en vente à Archambault (Boucherville) et à leurs spectacles.

Purpine & Goodralph est sur Facebook.

février 16, 2012

L’année 2011 est terminée, mais la musique reste

Filed under: Édition spéciale février 2012,Musique — lemediumsaignant @ 10:40

Bilan des meilleurs albums québécois de 2011

Par Marie-Laurence Rho

On nous encourage souvent à manger des aliments québécois, à consommer des produits fabriqués ici, mais bien rarement la société promeut l’écoute de musique québécoise. Pourtant, des choses extraordinaires et uniques émergent des artistes francophones au Québec. Voici un bilan chronologique des meilleurs albums québécois sortis en 2011.

Pierre Lapointe

Seul au piano, 8 février 2011

Pierre Lapointe présente un album live, ou devrais-je dire un bon album live. Bien souvent, les albums en direct d’un spectacle sont le résultat d’un choix plus ou moins judicieux de la part de l’artiste, mais dans ce cas-ci, le produit final est tout à fait concluant. L’album Seul au piano de Pierre Lapointe procure un sentiment de proximité et d’intimité aux auditeurs et leur fait vivre une expérience musicale unique. Le fait que Pierre Lapointe soit seul au piano ajoute une toute autre perspective aux chansons, leur apportant une couleur nouvelle. Par exemple, on pense à la chanson Au bar des suicidés, dans laquelle Pierre Lapointe se permet même une touche d’humour entre deux notes. Ceci dit, le public n’a pas l’impression de n’entendre que la version studio avec une finale d’applaudissements. Au contraire, il découvre une nouvelle facette de chacune des pièces. Il s’agit, sans contredit, d’un album marquant de cette dernière année.

Galaxie

Tigre et Diésel, 15 février 2011

Ayant été en liste pour le prestigieux Prix Polaris, Tigre et Diésel est l’un des albums québécois de 2011 ayant été le mieux reçu par la critique. Les chansons qui le composent sont une fusion entre des sonorités électro et une structure rock. La chanson Piste 1 a justement retenu l’attention par sa construction surprenante et son rythme accrocheur. Galaxie est définitivement parvenue à créer quelque chose de différent qui s’écoute définitivement bien et qui est tout sauf monocorde. Justement, c’est la variété des pièces entre elles qui rend l’album diversifié et qui casse la monotonie qui peut parfois s’installer à l’écoute d’un album moins bien construit.

Malajube

La Caverne, 19 avril 2011

Le Québec a littéralement adopté le groupe Malajube au cours des dernières années. Avec leur dernier album La Caverne, Malajube revient aux sources et crée une oeuvre qui lui est fidèle. Toujours empreint de naïveté et de fougue, le style du groupe se peaufine au fil des ans; l’album La Caverne en fournit la preuve.  Malajube explore des sonorités électro ce qui, conséquemment, dynamise l’album et lui confère une touche de nouveauté.

Philippe B

Variations fantômes, 3 mai 2011

Malgré la qualité surprenante de ses pièces, Variations fantômes n’a pas reçu toute la reconnaissance qu’il méritait. Pourtant fort apprécié par les artistes du domaine musical au Québec, il est dommage que le public soit passé à côté d’un travail de composition de si grande qualité. Au fil de l’album, le folk se mêle à merveille aux sonorités empruntées à des compositeurs tels Tchaïkovsky et Vivaldi, notamment. La douceur de cet album est sincèrement enivrante et ce dernier gagne à être écouté.

Catherine Major

Le désert des solitudes, 18 octobre 2011

Encore une fois, Catherine Major surprend avec un album tout en douceur et en subtilités. Sa voix douce et profonde se mêle à merveille aux instruments diversifiés qui sont justement mis en avant-plan dans la plupart des pièces de cet opus. Par exemple, la pièce qui porte le nom Désert des solitudes présente un heureux mélange instrumental entre violon et percussions. Les textes sont d’autant plus travaillés et donnent de l’ampleur à l’album. Peut-être que Catherine Major aurait dû oser une touche de nouveauté pour se démarquer encore plus, mais tout de même, Le désert des solitudes demeure une création digne de l’auteure-compositrice-interprète.

Coeur de Pirate

Blonde, 7 novembre 2011

Comme le premier extrait dévoilé par l’artiste eut été la piste Adieu, le public avait bien compris que l’attitude de la chanteuse face à sa musique avait changé. C’est avec une touche d’arrogance et de malice que Coeur de pirate agit dans le vidéoclip de cette dernière chanson. Malgré ce changement d’attitude, Béatrice Martin est restée relativement fidèle à elle-même du côté des textes. Or, cette dernière a su explorer davantage son univers musical en y intégrant une sonorité rétro et en variant le rythme entre les chansons. Justement, cet heureux mélange entre la constance et l’innovation a su être à la hauteur des attentes de ses fans. La preuve ; Blonde est à présent disque platine et a été l’objet d’une grande couverture médiatique qui a précédé et suivi la sortie de l’album. En plus de la chanson Adieu, Verseau, Golden Baby de même que Cap Diamant sont à retenir pour leurs paroles qui sont si douces à écouter et pour leur musique bien construite. On aime Verseau parce qu’elle se fredonne tellement bien, Golden Baby pour son rythme accrocheur et pour les cris d’enfants qui rappellent MGMT ou The Go! Team et finalement Cap Diamant pour ses paroles.

Les Cowboys Fringants

Que du vent, 14 novembre 2011

Les Cowboys fringants ont, dès leurs débuts, trouvé un son particulier qui leur a permis de conquérir un public de tous âges. C’est avec brio que la formation a su poursuivre sa tradition en conservant cette sonorité unique, mais en donnant une couleur différente à chaque nouvel album. Que du vent se veut dynamique et remplit bien son mandat. Justement, les Cowboys fringants souhaitaient, avec cet album, créer des musiques qui se jouent bien en spectacle tout en portant une attention particulière à la mise en scène de ces derniers : mission accomplie. Comment résister à l’exceptionnelle Paris-Montréal ou encore à la pièce Shooters écrite suite à la fermeture de l’usine Électrolux de l’Assomption, ville natale de la plupart des membres du groupe. Hasbeen, la chanson autodérisoire, et l’Horloge, dont les paroles et la musique sont réussies et fidèles au style du groupe, sont aussi des incontournables. Il est également impossible de passer à côté des textes qui sont toujours de si haut calibre. Chapeau à Jean-François Pauzé.

février 6, 2012

La fête contagieusement énergique

Entrevue avec Pat Gagnon du groupe The Hangers

Par Ashley Ornawka

C’est dans un petit coin assis au chaud dans l’ambiance confortablement rustique au Olde Ye Orchard Pub & Grill que Pat Gagnon, guitariste pour The Hangers, a entretenu avec moi une conversation engagée et agréable sur le sujet de leur musique contagieusement festive.

Ce n’est pas pour rien que le slogan des Hangers est « a rockin’ party at every stop ». Par un mélange reggae, funk, ska et rock, le groupe crée une sonorité complexe, mais aussi simplement amusante (pouvant être comparé à Los Lobos). Paul Caldwell et Pat Gagnon jouent respectivement des percussions et une guitare à la Santana, mais Nicolas Berthelot joue une basse épicée et le frère de Pat, Julien Gagnon, une batterie lourde, caractéristique du rock. Le tout est ajouté à la voix charmante et puissante de Philippe Cassidy.

Les paroles de la musique du groupe sont anglophones mais, étant québécois, les membres incorporent néanmoins des talents musicaux francophones dans leurs chansons, comme la collaboration avec Funky Flip de Mad’MoiZèle Giraf sur leur toune I’m on a roll. « Ça parle d’une bonne journée, une journée magique, quand tout marche bien. » Des messages positifs semblables marquent quasiment l’entièreté de leur deuxième album studio Get Your Ticket (2011), d’où la raison qu’ils se dénomment un « party band ». « We’re all about good vibes, » précise Gagnon en anglais. King Kong Girio fut le réalisateur de l’album, puis Gagnon et Cassidy, ayant étudié en enregistrement, ont autoproduit Get Your Ticket sous le nom de PNZ Soundlab. «Tu as la liberté de faire ce que tu veux. » L’enregistrement commence avec Silly, chanson rythmée, dont les paroles « we got the vibe now » reflètent parfaitement l’idéologie du band mentionnée par Gagnon plus haut. La musique des Hangers est remplie de hooks, de cuts et de jumps qui la rendent sautillante et loin d’ennuyeuse. Les percussions et la guitare funk sont un délice pour l’ouïe sur la troisième chanson du CD évoquant une femme fatale, Stranger : « She’ll spit you out like chewing gum, she don’t care. » « Les onze tounes qu’on a mis dessus sont pensées et travaillées; le temps qu’on a mis pour les écrire et pour les perfectionner est là. Quand on le fait, on le travaille jusqu’au bout. » Enfin, l’album offre une excellente écoute du début à la fin pour n’importe qui appréciant le reggae/funk et l’originalité musicale montréalaise.

« Music is magic, une fois que tu commences à taper du pied et à bouger la tête, j’tai eu. » – Pat Gagnon

D’ailleurs, le groupe existe depuis environ dix ans et il est évident qu’il a un son très travaillé. The Hangers ont connu une hausse en popularité sur la scène émergente montréalaise depuis qu’ils ont été la « révélation » du Festival Ska de Montréal en 2009. « On prépare toujours ce que j’appelle un coup de poing dans la face, » déclare Gagnon, ce qui explique leur énergie explosive sur scène. C’est par la suite qu’ils ont lancé leur premier album, Half The Fun avec un grand succès. Ils communiquent beaucoup avec la foule lors de leurs spectacles. « On a tellement de fun sur la scène que tu es obligé, dans la foule, d’avoir un minimum de plaisir. » Il semble toujours y avoir une connexion-clé entre le publique et les Hangers. « On leur parle, on saute, on danse, on invite les gens à dégager la même énergie qu’on débarque, » illustre le guitariste.

Puis si vous vous êtes posé des questions sur la signification du nom du groupe, il vient d’un inside entre les gars : Avant un spectacle de Noël, en jouant de la musique dans un local, il fallait absolument qu’ils trouvent un nom pour se désigner. C’est alors que Julien Gagnon a mis un cintre sur sa tête, embarqué sur une penderie sur roues, s’est donné quelques poussés, puis a crié d’un ton enjoué « Whohouuu! I’m a hanger! ». Et depuis, le nom a collé. Le nom est pareillement flexible, pouvant être associé à l’expression anglaise « hanging out » signifiant se tenir ensemble en bons amis, ce qui va de main avec la pensée accommodante des Hangers. Mais c’est dorénavant « un des logos, sans t’en rendre compte, que tu vois le plus souvent dans une journée » selon Gagnon (mis à part les logos d’homme et de femme symbolisant les toilettes, ai-je rétorqué en plaisantant).

« On prépare toujours ce que j’appelle un coup de poing dans la face. » – Pat Gagnon

Les influences du groupe varient entre le soul, le rock, le punk, le reggae et le hip hop. Bref, un peu de tout. Pour Gagnon, James Brown, Otis Redding, Howard Tate, The Cat Empire et les fameux Blues Brothers sont quelques de ses favoris. Semblablement à la musique de ces artistes, celle des Hangers donne une envie automatique de bouger au son du tambour, littéralement. « Music is magic, une fois que tu commences à taper du pied et à bouger la tête, j’tai eu, » dit Gagnon passionnément, des étoiles dans les yeux. Quant au chanteur, il adore les Red Hot Chili Peppers, alors il apporte le côté plus funk dans le groupe. Chez le bassiste, c’est les gros beats et les paroles rimeurs qui remportent. Et le batteur, lui, est bruyamment énergique et saute sur son banc lors des spectacles. De plus, Sublime et Real Big Fish sont des influences communes et incontournables du groupe, ayant initialement débuté comme un punk band, leur son s’étant évolué au fil des années par la suite.

The Hangers ont joué à une multitude de bars et de salles de spectacles à Montréal et Québec, dont le Petit Campus, où ils jouent le plus souvent. Ils ont notamment partagé la scène avec The Lost Ideas, The Skattalites, The Aggrolites, The Toasters, The Planets Smashers, Chris Murray, Westbound Train, Guttermouth et The Slackers parmi d’autres. Sans aucun doute, The Hangers est un groupe dont les talents musicalement divers promettent un futur fleurissant.

« We’re all about good vibes. » – Pat Gagnon

Gardez les yeux ouverts et les oreilles à l’écoute pour Postcard qui sera la prochaine chanson de l’album à être publiée sous forme de vidéoclip par The Hangers.

 

Soyez sûrs à get your ticket pour le spectacle des Hangers au National, le 24 février, en compagnie de Colectivo et des Thundermonks dans le cadre de Montréal en lumière.

CONCOURS « HANG WITH THE HANGERS »

Le Médium vous offre l’opportunité à gagner une paire de billets pour ce spectacle! Vous n’avez qu’à envoyez votre nom complet et coordonnées au journal.mob@hotmail.com et nous contacterons le gagnant du tirage aléatoire par téléphone ou courriel!

Photo de Pat Gagnon par Ashley Ornawka

janvier 30, 2012

Des percussions en masse!

Filed under: Musique — lemediumsaignant @ 5:01
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Clarence Corbeil, élève étudiant en musique au Cégep Marie-Victorin, joue des percussions entraînantes! Il est  présentement finaliste dans le concours « À Fond la Caisse » adressé aux batteurs et percussionnistes de l’émission Belle et Bum à Télé-Québec. Il a cependamment besoin de vos votes pour le remporter! Voici le lien du site où vouz pouvez voter pour lui! Encouragez donc votre camarade!

http://belleetbum.telequebec.tv/afondlacaisse/visionner-et-voter/61

janvier 23, 2012

Du talent montréalais, y’en a…

Filed under: Musique — lemediumsaignant @ 11:55
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Par Ashley Ornawka

Simon Kingsbury et Matt Track, deux artistes montréalais fabuleusement talentueux, ont gracieusement accepté de jouer une pièce de leur musique pour les caméras dans les studios de communication du Cégep Marie-Victorin en novembre dernier. Voici donc leur performance, tous les deux à la guitare accoustique, Simon chantant en français et Matt, en anglais. Les deux ont, sans aucun doute, des voix charmantes et apaisantes, leurs paroles lucides et poétiques.

 

Pour plus d’informations sur Simon Kingsbury, visitez www.simonkingsbury.bandcamp.com.

Pour plus d’informations sur Matt Track, visitez www.matttrack.com ou sa page sur MySpace.

décembre 13, 2011

Musique et Montréal

Filed under: décembre 2011,Musique — lemediumsaignant @ 10:14

Entrevue avec Tyler Krebs

Par Marie-Laurence Rho

Afin de démystifier et d’en apprendre davantage sur l’industrie musicale à Montréal, Le Médium Saignant s’est entretenu avec Tyler Krebs, membre du groupe indie Give Me Something Beautiful.

Faisant partie d’un groupe de musique émergent et ayant travaillé dans une maison de disque, Tyler Krebs est la personne tout indiquée pour donner son opinion quant à l’industrie musicale montréalaise. De plus, américain et établi au Québec depuis quelques années, Tyler Krebs est en mesure de comparer la place de la culture au Québec par rapport à celle aux États-Unis.

Tout d’abord, il est important de comprendre que, selon lui, le Québec est un marché bien particulier, d’ailleurs par l’étendue de son territoire autant que par sa culture bilingue. Selon le musicien, il est plus facile de percer en tant qu’artiste francophone au Québec, mais les groupes de musique qui choisissent de s’exprimer en anglais s’en tirent plutôt bien également. « Les Québécois anglophones sont chanceux que les francophones parlent si bien anglais et qu’ils écoutent de la musique anglophone. Montréal, spécifiquement, compte d’excellents fans », affirme-t-il. Il est bien certain qu’il faut couvrir une grande distance si l’on souhaite conquérir le reste du public québécois en sortant un peu de l’île de Montréal, mais cela vaut la peine de s’y investir, confirme-t-il.

« Tout label se doit de signer des groupes qui le feront survivre monétairement. C’est peut-être la partie la plus difficile. » – Tyler Krebs

Pour poursuivre, Tyler se prononce sur le public montréalais et le décrit comme étant très ouvert d’esprit et grandement intéressé par la culture en général. Il demeure étonné des fans qui ne connaissent pas nécessairement le groupe de musique dont il est membre, mais qui sont quand même intéressés à découvrir quelque chose de nouveau. Cependant, la grande variété de musiciens à Montréal et l’accessibilité à la culture font en sorte que le public a des standards assez élevés et, par conséquent, qu’il est difficile à accrocher.

En tant que membre d’un groupe émergent qui produit de la musique indépendante alternative, Tyler se prononce sur la pression de l’industrie de la musique et sur le côté commercial de l’art : « Je crois qu’il y a toujours une pression qui nous pousse à nous comparer aux groupes pop qui vendent des tonnes d’albums. Il serait vraiment bien de pouvoir vivre grâce à la musique, alors je respecte ceux qui accomplissent ça. Par contre, nos groupes favoris sont ceux qui ont un style un peu bizarre ou qui ont des qualités qui les rendent spéciaux et qui font en sorte que nous ne les percevons pas simplement comme un groupe pop parmi tant d’autres.» Il poursuit en confiant que, pour lui et son groupe, l’objectif ultime est de demeurer un groupe au style différent dans lequel il est agréable de jouer tout en vendant beaucoup d’albums et de billets de spectacle. 

Sous un autre angle, étant producteur musical pousse Tyler à avoir une opinion partagée sur la question de la commercialisation de la musique. Si le musicien en lui prône la musique qui se distingue et qui n’est pas destinée à faire des hits, le fait qu’il ait travaillé dans une maison de disque l’oblige à considérer que la vente importe aussi. « Tout label se doit de signer des groupes qui le feront survivre monétairement. C’est peut-être la partie la plus difficile. » Par contre, les petits labels qui encouragent également des artistes au style différent sont indispensables puisqu’ils permettent une plus grande variété dans la musique.

Tyler Krebs demeure donc confiant quant à l’industrie de la musique qui est de plus en plus accessible de nos jours, mais il mentionne que l’accessibilité demeure une réalité à double tranchant. En effet, le nombre de groupes qui percent est de plus en plus élevé, ce qui engendre une grande compétition dans l’industrie. Montréal demeure, quant à lui, une ville tout indiquée pour les groupes émergents qui aspirent à une carrière internationale.

novembre 17, 2011

The Lost Ideas : Des idées éperdument confondus

Filed under: Entrevues,Musique,novembre 2011 — lemediumsaignant @ 6:27

Par Ashley Ornawka

The Lost Ideas ont joué ici, au Café l’Exil de Marie-Victorin, dans le cadre de l’évènement «L’Halloween du Médium Saignant» le 28 octobre dernier. Si vous avez aimé, voici un peu plus d’informations sur le groupe.

 

C’est avant leur spectacle au bar L’Absynthe que je me suis assise confortablement avec les gars de The Lost Ideas dans une grosse banquette, bière en main, afin de leur poser quelques questions sur leur vision musicale et leurs aspirations.

 De gauche à droite : Jean-Michel René de Cotret, Philippe Paquet, Alexandre Newell et François-Charles Poirier (allongé)

 Vous vous demandez peut-être pourquoi « The Lost Ideas »? C’est bien un nom inhabituel, mais qui représente toutefois le groupe à l’excellence. Chaque membre vient d’un milieu différent : Alexandre Newell chante et joue une guitare rythmique très influencée par le reggae, Philippe Paquet, une guitare solo à tons de jazz, François-Charles Poirier, une basse rapide et sautillante de style funk, et Jean-Michel René de Cotret, une batterie omniprésente, ayant été formé en métal. « J’ai pas vraiment d’influences en particulier, je vais chercher un peu de tous les styles pour amener une énergie collective, » précise ce dernier. Mélangés tous ensemble, ces sons résultent en un ensemble unique et «flyé». Tous les membres chantent en chœur, ce qui rajoute encore plus de dynamisme à leur musique. « On a tous des déficits de l’attention, on est un peu mêlés dans nos idées, alors on s’est dit que The Lost Ideas pourrait fitter et c’est ça qui a resté, » explique comiquement François-Charles Poirier. Leurs influences varient entre Bob Marley, Arcade Fire et Miles Davis puis ils se font souvent dire qu’ils sonnent beaucoup comme les Red Hot Chili Peppers. 

 «On a tous des déficits de l’attention, on est un peu mêlés dans nos idées, alors on s’est dit que The Lost Ideas pourrait fitter et c’est ça qui a resté.» – François-Charles Poirier, basse et chœurs

Le groupe a vu le jour il y a environ deux ans et demi lors d’un jam. Alexandre et François-Charles jouent toutefois ensemble depuis six ans, ayant fréquenté la même école secondaire. Jean-Michel a étudié à Marie-Victorin en histoire tout en pratiquant la batterie dans un groupe métal auparavant. Puis Phil est l’ajout le plus récent dans le groupe, l’ayant joint il y a quatre mois. Initialement, les gars avaient une sonorité plus funk-rock. C’est depuis qu’ils ont joué auprès de The Hangers et de K-Man and the 45, il y a environ un an et demi, que le groupe a réellement adopté une direction plus ska musicalement. Ils ont également fait des spectacles avec Danny Rebel and the KGB et King Kong Girio, qui sont d’autres groupes underground ska montréalais. Ces spectacles ont pris place à quasiment tous les bars sur la rue Saint-Denis et ses alentours à Montréal, dont Saint-Ciboire, Les Foufounes Électriques, Club Soda, L’Alizé, Le Petit Campus et autres. Ils ont pareillement joué dans le cadre du Festival Rock à la Maison des jeunes à Boucherville, évènement pour lequel des artistes tels Mononc’Serge et Loco Locass ont déjà joués. Ils jouent souvent au Pub le Vieux et à d’autres petites salles de spectacle à Boucherville.

« J’ai pas vraiment d’influence en particulier, je vais chercher un peu de tous les styles pour amener une énergie collective. » – Jean-Michel René de Cotret, batterie et chœurs

Actuellement, les gars sont en train d’enregistrer leur premier album qui comprendra huit chansons et cela fait huit mois qu’ils travaillent dessus. Chaque membre prend part dans la composition musicale et linguistique, celle-ci entièrement en anglais. Leur chanson la plus connue étant «Party Animal», le groupe cible un public festif. Les musiciens espèrent éventuellement établir leur propre maison de disque, une fois qu’ils sont signés bien sûr. Une surprise délicieuse de plus? Ils rajoutent parfois de la trompette à leur musique jubilante et vont bientôt accueillir une trompettiste de McGill dans le groupe, ce qui rendra leur son encore plus funky et épicée.

Photos par Fonzy Image

The Lost Ideas sur…

www.myspace.com/thelostideas 

www.reverbnation.com/thelostideas  

et Facebook

octobre 9, 2011

Découverte musicale: The Barr Brothers

Filed under: Arts & culture,Musique,Octobre 2011 — lemediumsaignant @ 6:14

The Barr Brothers est un groupe originaire du Rhode Island ayant un album éponyme à son actif, paru le 27 septembre dernier. La formation peut déjà être considérée comme un groupe qu’il faut absolument connaître. Le style folk près de la nature et musicalement si complet de la formation vous surprendra par sa grâce et sa profondeur. La harpe, la contrebasse, la guitare et les percussions s’allient à merveille pour innover et créer un nouvel univers, un monde secret qu’on aurait voulu connaître bien avant. La structure différente de chaque pièce fait en sorte que l’album soit très diversifié, sans aucune longueur et sans aucun morceau en trop. Chaque note a vraiment sa place et chaque mot est parfaitement justifié dans cet album qui relève du génie.

Voici donc un album incontournable, intemporel qui saura vous apporter différentes émotions dépendant du moment durant lequel vous l’écouterez.

 

1. Beggar in the morning

2. Ooh, Belle

3. Old Mythologies

4. Give the Devil back his heart

5. Cloud (For Lhasa)

6. The Devil’s Harp

7. Lord, I just can’t keep from crying

8. Deacon’s Son

9. Held my head

10. Let there be horses

11. Sarah through the wall 

 

Marie-Laurence Rho

 

« Junk Of The Heart » par The Kooks

Filed under: Arts & culture,Musique,Octobre 2011 — lemediumsaignant @ 6:02
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C’est en date du 9 septembre dernier que le groupe britannique The Kooks a sorti son dernier album, « Junk Of The Heart ».

Il s’agit d’un album tout à fait léger et rassurant qui permet d’atténuer la nostalgie automnale. The Kooks se penchent davantage sur les sonorités électroniques que sur le côté acoustique qu’ils préconisaient dans les albums précédents. Justement, cela marque un tournant dans la carrière du groupe qui démontre un son un peu plus mature et moins désinvolte. Toutefois, s’agit-il d’un bémol ou d’un aspect positif? À vous de juger, mais ce qui est certain est que la formation conserve toujours sa naïveté et sa capacité à transmettre la bonne humeur.

En écoutant l’album, il faut être dans un état d’esprit détaché et vouloir entendre des mélodies légères et colorées. En effet, « Junk Of The Heart » ne peut pas être qualifié d’album poignant faisant preuve d’une recherche musicale intense. De toute façon, il ne s’agit pas vraiment du mandat que s’attribuent The Kooks.

Somme toute, le troisième album du groupe mérite d’être entendu et saura faciliter la transition des saisons ainsi qu’atténuer le deuil de l’été auquel (avouons-le) nous faisons tous face.

1. Junk of the Heart (Happy)

2. How’d You Like That

3. Rosie

4. Taking Pictures of You

5. F*** the World Off

6. Time Above the Earth

7. Runaway

8. Is It Me

9. Killing Me

10. Petulia

11. Eskimo Kiss

12. Mr. Nice Guy

 The Kooks seront d’ailleurs en spectacle le 22 novembre au Club Soda, à Montréal.

 

Marie-Laurence Rho

Leadstone: Marcher d’un pas lourd

Filed under: Arts & culture,Entrevues,Musique,Octobre 2011 — lemediumsaignant @ 5:38
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«C’est du highway music, ça te donne envie de rouler vite,  dans une grosse décapotable, sans arrêt».                                                       

  – Jason Mateus

  Chant et guitare rythmique

 

 

 

 

 

 

 

 

«Mon rêve en ce moment, en tant que musicien, c’est de jouer aux  Foufounes Électriques.»

-Maxim Cormier

Batterie 

                                                                                       

 

 

 

 

«La composition musicale est beaucoup plus facile à quatre.»

– Patrice Cloutier

Guitare solo et chœurs

 

 

 

 

 

 

  

«J’t’une brute épaisse.»

Vincent Bérubé

Batterie

                                                                       

Les quatre membres de Leadstone (prononcé «Ledstone»), un groupe de stoner rock fort talentueux non-signé, ont pris quelques minutes, remplies de plaisanteries et de rires, lors d’une de leurs pratiques afin de répondre à divers questions à propos de leur concept, leur cheminement, et surtout, de leur musique.

Leadstone est dorénavant formé de Jason Mateus, chanteur et guitariste rythmique, Patrice Cloutier, guitariste solo, Maxim Cormier, bassiste et gérant du groupe, puis de Vincent Bérubé, batteur ou « brute épaisse », qualificatif comique qu’il s’attribue. Des hommes d’âges et de vies différents, ils réunissent leurs talents au sein de la musique. Leurs influences variant entre plusieurs styles, la musique produite devient alors un ensemble de sons avec des tonalités de funk, de métal et de grunge. Quelques groupes ayant influencés les gars sont Queens Of The Stone Age, Motorhead, Nazareth, Deep Purple, Nine Inch Nails et Smashing Pumpkins. Ces influences sont mises en évidence par une batterie lourde, des guitares puissantes frôlant l’électro-rock, une basse convaincante ainsi qu’une voix suave. Sans aucun doute, avec des chansons comme «Just 4 Fun», «Brass Knuckles», «Bitchslap», «Magnum» et  «Dirty Blues», la musique de Leadstone est très énergique et rythmée, parfois à ton sensuel, mais pas explicite, laissant l’auditeur libre à interpréter si le chanteur parle des courbes d’une voiture ou celles d’une femme, mettant ainsi souvent deux métaphores en parallèle. « C’est du highway music, » affirme Jason, « ça te donne envie de rouler vite, dans une grosse décapotable, sans arrêt ».

Tout a débuté en 2006, lorsque Jason et Vince ont commencé à jammer ensemble, pour ensuite former « The Vice » (signifiant le pêché) avec le premier bassiste Gérôme Audet, devenant un power trio. Trois ans plus tard et un guitariste de plus, Jacob Richard, ainsi qu’un nouveau bassiste, Maxim Cormier, les musiciens décident de rendre le groupe officiel: ils le rebaptisent Leadstone, définissant bien leur style musical – solide, direct et pesant, tout comme le plomb, d’où l’utilisation du mot « lead » (nom en anglais de l’élément). « La composition musicale est beaucoup plus facile à quatre, » explique Patrice, l’ajout le plus récent dans le groupe après le départ de Richard en 2010. Dorénavant, une chimie formidable est présente entre les quatre membres du groupe. « Jason, c’est comme une vielle paire de pantoufles, tu sors pas avec, mais t’es confortable, » dit Maxim Cormier en parlant affectueusement de son bandmate.

Depuis 2009, les gars ont joué environ quarante à cinquante spectacles à plusieurs bars et clubs situés au centreville de Montréal incluant le Bistro de Paris, le Café Chaos, le National et Club Soda ainsi qu’au Clyde’s et au Dagobert à Québec. Ils ont partagé le stage avec Fallstaf, Infinit Moksha, Sin’s Den, Mad June, Rug, DOH, Tattva et d’autres groupes de la relève. Leadstone a aussi joué auprès de SadeSlavey et Spacemak3r. Parmi leurs projets futurs, les musiciens aimeraient jouer à l’extérieur de Québec, ayant un groupe de fans à Toronto et même à la Colombie Britannique. « Mon rêve en ce moment, en tant que musicien, c’est de jouer aux Foufounes Électriques, » déclare Maxim en parlant du bar punk très populaire, situé sur la rue Sainte-Catherine, à Montréal, qui accueillent de nombreux groupes undergrounds depuis 1983.

« Jason, c’est comme une vielle paire de pantoufles, tu sors pas avec, mais t’es confortable. » – Maxim Cormier

Ils ont récemment sorti, indépendamment, un EP s’intitulant «Mothers of the Vice», sur lequel se retrouvent quatre chansons plus une chanson cachée, ce qui montre leur dévouement à leur musique. « Si tu l’écoutes deux fois, il y a dix tounes, » blague Jason, qui a déjà étudié en enregistrement. De plus, Maxim a travaillé pour NDG Entertainment auparavant, un autre facteur qui a permis à leur EP de voir le jour en matière de copies. En ce qui concerne le premier album officiel du groupe, il est destiné à s’intituler «Close Enough for Rock ‘n’ Roll», signifiant leur penchant pour le old school rock des années 60-70. Leur objectif n’est pas de créer une musique parfaite, mais d’assez proche du rock ‘n’ roll, d’inspirer des émotions dès les premières notes. Les gars ont même fait un déballage d’idées, tout en plaisantant, pour la couverture de l’album: « Un gros char avec une petite femme toute nue! » crie Max avec sur-enthousiasme. « Non,un petit char avec une grosse femme toute nue, » corrige Jason en blaguant, créant ainsi une image drôlement paradoxale, ce qui provoque des rires immédiats. Les artistes espèrent être éventuellement signés auprès d’une compagnie de disques afin de rejoindre un plus grand public et ont déjà commencé à faire des démarches et à établir des contacts. La sortie de «Close Enough for Rock ‘n’ Roll» est prévue durant le printemps 2012.

 Mothers of the Vice disponible à X2O, Rue St-Denis, et aux spectacles de Leadstone.

MySpace: http://www.myspace.com/leadstonerocks

Facebook: http://www.facebook.com/leadstonerocks

 

 

 

 

 

 

Logo officiel par LAPIN

Photos Tous Droits Réservés Nicolas Bernier-Béland

Article par Ashley Ornawka

 

mars 29, 2011

Le Médium Saignant AIME…les groupes de Marie-Vic

Filed under: Actualité Marie-Vic,Musique — lemediumsaignant @ 5:43

Montreal Cubop Project

Jazz afro-cubain

Montrealcubopproject sur Facebook

Curse of the Slain

Death Métal

http://www.myspace.com/curseoftheslain

Mac.

Alternatif/Électro

http://www.myspace.com/macofficial

Rigamarole

Funk/Reggae/Rock

http://www.myspace.com/rigamaroleband

Second Law

Grunge/Progressif/Rock

http://www.myspace.com/2nd_law

Tartuffe

Space

http://www.myspace.com/tartuffemusic

The Terrorists

Rock/Grunge/Funk

www.myspace.com/terrorists1

Tribunal

Métal francophone

www.myspace.com/tribunalcoq

Under Average

Rock/Punk

www.myspace.com/underaverageband

Volmer

Rock alternatif/Folk

www.myspace.com/volmermusic

Vulgar, you!

Post viol (Innovation!)

www.myspace.com/vulgaryou

Zénith

Indie acoustique/Folk

Site Internet à venir

Tu connais un groupe qu’on devrait ajouter à cette liste? Écris-nous au journal.mob@hotmail.com.

Photo: Tartuffe au Café L’Exil

mars 26, 2011

Groupe du mois d’avril: VOLMER

Filed under: Édition d'Avril,GROUPE DU MOIS,Musique — lemediumsaignant @ 10:09

Volmer a su gagner le cœur du jury de plusieurs concours avec son folk ambiant et ne cesse de se démarquer depuis sa formation. La voix feutrée et unique de Laura Babin, ses notes à l’accordéon et à la guitare, ses textes poétiques, la profondeur du jeu de Donald O’Brien à la basse et le piano aérien de Pascal Perron transportent dans un univers onirique rempli de finesse et de légèreté. Formé de la jonction des mots « voler » et « mer », le nom du groupe fait référence à ce monde poétique. J’ai eu la chance de discuter avec ce groupe rêveur de son parcours et de ses projets.

Votre groupe s’est formé en 2009. Est-ce que c’était précisément pour Cégeps en Spectacle ou vous vous êtes formés et tant mieux, il y avait le concours?
DONALD – Ce n’était pas POUR Cégeps en Spectacle, mais ça a créé l’urgence de se joindre.
LAURA – Je ne me rappelle pas qu’on se soit formés en vitesse pour participer au concours, c’est seulement bien arrivé. J’avais déjà quelques chansons que j’avais fait écouter à Donald et il était intéressé. J’avais le goût de travailler avec Pascal aussi. On s’est rencontrés, ça a fonctionné super bien et l’échéance du show de Cégeps en Spectacle est arrivée tout de suite après.
DONALD – Ça nous a forcés à se dépêcher à mettre à terme les 2-3 premières compositions pour être capables de présenter quelque chose de concret à Band Interne et à Cégep en Spectacle qui étaient à une semaine d’intervalle !

 

« Le premier show de bar c’était à l’Inspecteur Épingle et pour moi, ça a été un choc! On revenait d’une grosse scène [avec] un public assez présent qui est là pour écouter, mais là on arrive dans un bar et […] il y a du monde qui te parle pendant que tu joues! »

– PASCAL PERRON


Vous avez fait votre premier show lors de Band Interne et ensuite votre deuxième à Cégeps en Spectacles. Quelle est l’importance ou la place des concours pour vous? Est-ce que vous considérez que ça vous a aidés dans votre carrière?
LAURA – C’est clair que c’est utile, parce que ça nous donne la chance de se faire voir, donc en tant que band émergent, ça nous fait connaître un peu plus, ça nous donne de l’expérience, …
DONALD – Ça nous a permis de jouer sur des scènes sur lesquelles on n’aurait probablement pas joué au début, comme la Salle Désilet.

Quand a eu lieu votre premier show à l’extérieur d’un concours et est-ce que c’était complètement différent? Est-ce que ça a été un choc de passer d’un public de concours à un public de bar?
PASCAL – Le premier show de bar c’était à l’Inspecteur Épingle et pour moi, ça a été un choc! (rires) On revenait d’une grosse scène [avec] un public assez présent qui est là pour écouter, mais là on arrive dans un bar et…
DONALD – Le public n‘est pas nécessairement là pour écouter de la musique, t’entends des verres briser pendant ta prestation…
PASCAL – Il y a du monde qui te parle pendant que tu joues!
LAURA – Tu passes après le hockey, c’est sûr que c’est très différent, tu as plus besoin de te faire une bulle avec le public qui est venu te voir et ceux qui sont avec toi sur scène.
DONALD – Ça forme le caractère et l’humilité en prend un coup!

Quand vous avez commencé avec le groupe, est-ce que vous vous entendiez déjà sur un style musical, un peu ambiant/folk?
LAURA – On ne s’est pas vraiment parlé de quel style on voulait jouer, […] le style est venu très naturellement. Je suis arrivée avec les premières chansons que j’avais et il y avait déjà quelque chose selon moi qui s’y dégageait et avec l’expérience, le bagage des deux gars, ça a formé le style par lui-même. À la base, moi j’avais une vibe très ambiante, très folk.
PASCAL – C’est sûr qu’on n’allait pas transformer ça en du rock, mais on y a ajouté notre touche personnelle.
DONALD – Laura nous présente ses textes, avec accords et mélodies, et on s’en inspire pour l’arrangement, tout en gardant la ligne directrice qu’elle nous amène.
LAURA – Mais le style ne serait jamais le même sans l’ajout des touches personnelles des deux gars!

Et votre univers poétique, un peu rêveur, est-ce qu’il est venu naturellement avec les chansons ou vous en avez discuté pour le développer?
PASCAL – Ça on en a plus discuté, (pour) ne pas arriver sur scène et que ce soit juste du monde qui jouent de la musique, pour qu’il y ait un petit quelque chose de plus. On voulait monter un show, pas seulement des chansons.
LAURA – Avec le concours Cégeps en Spectacle, avec les coachs qu’on avait, Fred Jolicoeur et Alex Gendron (ça fait deux ans que les participants ont des coachs, dans le but de développer leur identité), ça nous avait fait prendre conscience qu’on voulait un aspect plus travaillé, légèrement théâtral, pour créer une bulle entre notre univers et celui du public. On a compris que c’est important de monter un spectacle bien ficelé.

 

« D’être capable de toucher un public qui ne parle pas un mot de français, c’est génial. »

– DONALD O’BRIEN


Vos chansons sont en français, mais est-ce que ça t’arrives (Laura) de composer en anglais? Et est-ce que c’est particulièrement important pour toi de composer en français?
LAURA – J’apporte une importance à la langue française et plus j’écris en français, plus j’aime la langue française, plus je m’y intéresse et plus j’ai envie d’en apprendre plus […] C’est sûr qu’un jour j’aimerais essayer de composer en anglais, c’est un projet futur que je lance comme ça, mais pour l’instant je veux travailler la langue française, la connaître encore plus et l’utiliser.

Avez-vous remarqué si votre musique passe bien auprès des anglophones?
DONALD – On a eu la chance de faire un spectacle devant un public majoritairement anglophone et il a semblé y avoir une bonne réaction, même s’il était rendu minuit et que c’était la fin du spectacle. C’est sûr que ce n’est pas la même chose, les gens ne vont pas nous parler des textes (rires). Ils vont mettre l’emphase sur l’ambiance, la bulle qu’on crée. D’être capable de toucher un public qui ne parle pas un mot de français, c’est génial.
PASCAL – Mes beaux-parents ne parlent pas un mot de français et depuis que je leur ai donné un démo, ils n’arrêtent de l’écouter, mais ils ne comprennent rien des textes (rires)! Donc j’imagine que tu peux ne pas comprendre les textes et aimer ça quand même!

Osiez-vous, au départ, ajouter l’accordéon à votre musique?
LAURA – Je compose beaucoup plus à la guitare et au piano. J’ai un peu laissé de côté l’accordéon pour le chant, pour l’école, puis s’est revenu naturellement. Ce n’est pas que je n’osais pas en mettre, mais c’est toujours plus difficile d’intégrer l’accordéon, ça prend beaucoup de place comme instrument et en jouer et chanter en même temps, ce n’est pas toujours évident, mais on voudrait l’intégrer beaucoup plus dans Volmer.

Est-ce que vous voudriez incorporer d’autres instruments dans votre musique?
LAURA – Il y a des arrangements de violon dans une de nos chansons, sur le démo d’ailleurs et c’est sûr qu’un jour on aimerait ça enregistrer avec des vrais violons, puis partir en tournée avec un quatuor de violons, ça serait génial! Sinon on pense aux percussions. C’est dans le futur, on n’a pas encore commencé à regarder avec qui on voudrait travailler, mais ça serait une prochaine étape.

Comment s’est passé l’enregistrement du démo?
LAURA – C’était notre première expérience de studio. On l’a enregistré au Cégep. On a utilisé les talents de Donald (rires).
DONALD – Grâces à nos cours d’enregistrement, on a pu découvrir ça. Moi j’ai découvert que j’aimais bien enregistrer et faire du mix, le reste du band pas vraiment…
LAURA – À moitié… (rires)
PASCAL – J’aimais bien être enregistré, mais pas toucher à la console!
DONALD – Mais on a pu vraiment faire ça à notre rythme et quand on voyait qu’un de nous était à bout, on arrêtait.
LAURA – Tu apprends à trouver ton rythme de travail et puisque c’était notre première expérience, ça a pris plus de temps.
DONALD – On faisait ça à temps perdu durant notre session, donc on l’a étalé sur environ trois mois. Pour le mix, ça s’est échelonné sur près de deux mois. Ça demande beaucoup de temps et de patience; je mixais presque tous les jours et je demandais souvent à mon entourage de donner leur avis.

C’est assez important d’avoir quelque chose d’unique pour se démarquer dans le domaine artistique. Qu’est-ce que Volmer a d’unique d’après-vous?
DONALD – La voix de Laura!
PASCAL – C’est vrai, la voix de Laura. Je n’ai jamais entendu une voix avec cet espèce de feutre autour.
LAURA – Elle est déjà mixée! (rires)
DONALD – Mais ce n’est pas pour rien que la première fois que j’ai entendu Laura, je lui ai dit : « Tu veux former un groupe? Je suis ton bassiste! »
LAURA – L’univers qu’on crée tous les trois, ensemble, a une vibe qui est unique. C’est ce qu’on partage les trois ensemble et avec notre public.
DONALD – Il y a aussi le fait que quand on est ensemble, ce n’est pas juste pour jouer de la musique.
LAURA – À la base, il y a quelque chose de vrai, on est des amis et on s’amuse!

Et qu’est-ce que ça demande comme travail ensemble et comme pratique personnelle ?
LAURA – On travaille constamment sur le projet. Comme pratique, on essaie de mettre 5 heures par semaine et plus si possible, pour monter de nouvelles pièces.
DONALD – Et en plus des heures de pratique personnelle, qui nous permettent d’évoluer en tant que musiciens, ça ne se compte plus !
LAURA – Par rapport au développement de nouvelles idées aussi, ça ne se compte plus ! C’est continu. Personnellement, ça me tourne toujours dans la tête !
DONALD – C’est un investissement de 24 heures sur 24, je rêve à Volmer !
LAURA – Ça demande beaucoup mais c’est motivant. On ne le remarque pas vraiment, on aime ça donc ce n’est pas forçant.

 

« […] [L]e style est venu très naturellement. Je suis arrivée avec les premières chansons que j’avais et il y avait déjà quelque chose selon moi qui s’y dégageait et avec l’expérience, le bagage des deux gars, ça a formé le style par lui-même. »

– LAURA BABIN

 

Qu’est-ce qui s’en vient pour vous dans un futur proche, dans les mois à venir ?

LAURA – On essaie de composer des chansons pour réussir à avoir du matériel pour enregistrer un album. On a fait un démo de quatre chansons, mais c’est un projet futur d’avoir un album. Sûrement l’année prochaine !
DONALD – Faut faire la pré-production, aller en studio, faire des demandes de subventions, faut trouver avec qui on veut travailler, trouver un réalisateur, trouver un soundman, faire la promotion, trouver quelqu’un pour la pochette, donc tout ça se passe en beaucoup de temps. Il faut des subventions, on n’est pas millionnaires ! On pourrait demander à Bill Gates de jouer du triangle dans notre band ! (rires) Et l’idée c’est pas de dire : « On a 12 pièces, on fait un album », c’est de dire « On a 20 pièces, on en choisit 12 et on fait un album, » pour que l’album ait une direction.

Et dans un futur plus éloigné, disons dans 10 ans, où vous voyez-vous?
LAURA – Gagner notre vie avec Volmer.
En français ?
LAURA – En français.
DONALD – Et en plus du Québec et de quelques provinces canadiennes où il y a un marché francophone, il y a le marché de la France, de l’Europe francophone qui est super tentant. Chaque chose en son temps, mais c’est certain qu’on va s’essayer, en temps et lieu, dans ce marché-là.
LAURA – On a vraiment beaucoup de rêves, puis je pense qu’il y en a beaucoup qui sont accessibles et on va tout faire pour les réaliser. Je pense que c’est ça qui bouille à l’intérieur de nous, qui nous fait avancer tous les jours.
PASCAL – Juste à en parler comme ça, je me dis « ça serait tellement hot ! ».

Est-ce que vous vous voyez dans 20 ans encore ensemble à faire des tournées et à évoluer?
PASCAL – Absolument! Peut importe les projet qu’on peut avoir, ça serait l’idéal que Volmer reste là, c’est l’espèce de gros morceau pour nous trois.

Pour plus d’informations sur Volmer, visitez leur Myspace ou leur page Facebook, ou passez voir Donald à l’audiovisuel ! Ils seront en spectacle le 28 avril au pub Saint-Ciboire.

Extrait de l’entrevue:

Article et entrevue: Laura Pelletier

Groupe à découvrir: Tame Impala

Filed under: Édition d'Avril,Musique — lemediumsaignant @ 9:57

Le trio australien Tame Impala ne fait pas de la musique que pour faire de la musique, mais possède tout un procédé cérébral-corporel-psychologique à travers celle-ci. Ce groupe de rock psychédélique, ou comme dirait l’un des membres du groupe, Kevin Parker, « a steady flowing psychedelic groove rock band that emphasizes dream-like melody», veut créer une sorte d’aventure étrange vers la tour de contrôle de nos esprits pour y découvrir de nouvelles perspectives. En effet, ils créent de la musique de sorte que le corps des spectateurs auditifs bouge, remue et ondule de manière à observer d’autres formes de mouvement. Le mouvement est un élément très important pour eux; toute leur musique est organisée pour procurer le plus de sensations possibles. Le trio ne s’est pas toujours intitulé Tame Impala. Au tout départ, le groupe s’appelait Dee Dee Drums et était composé de Kevin Parker et de Luke Epstein, qui fait maintenant partie du groupe Sugarpuss. Alors que Luke changeait de formation, Parker et Dom Simper, qui s’étaient rencontrés à l’âge de 13 ans dans leur cours de musique, décident de perpétuer le groupe que Parker avait et changent le nom pour Tame Impala.

«Tame Impala is the movement in Orion’s nebula and the slime from a snail journeying across a footpath. To humans however, Tame Impala is more of a ‘music ensemble’, but its various other forms should not be disregarded (colour that humans can see is only a small part of the electromagnetic spectrum, the rest is just as important to other things!)»

– Source : http://www.tameimpala.com/about

Parker et Simper trouvent le troisième membre du groupe,  Jay Watson, alors qu’il était en train de jouer avec un autre groupe, dans l’ouest de l’Australie. Pourquoi l’ont-ils aimé? Les deux jeunes hommes aimaient son mouvement de poignet lorsqu’il frappait sur ses tambours et appréciaient son groovebrain. Les deux groupes, Tame Impala et celui dont Watson faisait partie à l’époque, déménagent à Perth. Après quelques sessions de jam à Perth, le fameux batteur au mouvement de poignet si exceptionnel décide de se joindre à Tame Impala, qui devient alors le trio que l’on connait aujourd’hui. Des groupes tels Beach House, Supertramp, The Mamas and The Papas, Massive Attack et Portishead influencent beaucoup le nouveau groupe formé de Kevin Parker (chant, Guitare, synth., autres), Dom Simper (guitare et synth.) et Jay Watson (batterie et voix). D’ailleurs, ils adorent jouer sur le toit de leur maison, quand la température le permet et tiennent à mentionner qu’ils veulent absolument être invités si vous planifiez de passer une journée sur un grand espace vert ensoleillé.

Ils ont enregistré leurs chansons à la maison et sorti leur premier EP en 2008. Ils ont eu la chance de faire plusieurs tournées au courant de cette année-là, faisant la première partie de groupes tels que You Am I, The Black Keys, MGMT et Yeasayer. Le 21 mai dernier, ils ont sorti leur tout premier album, InnerSpeaker (titre qui fait référence aux sensations internes que leurs chansons veulent procurer). Sur scène uniquement, un quatrième membre s’ajoute à eux, Paisley Adams (basse), question d’équilibrer leur son. Ils étaient de passage à Montréal, à La Sala Rossa, en novembre dernier, mais seront de retour dans quelques semaines, le 30 avril, au Café Campus avec le groupe londonien Yuck (qui ressemble à du Sonic Youth «shoegazey»). Je vous suggère d’écouter leur chanson « Lucidity », dont le vidéoclip est filmé à partir d’un ballon dirigeable gonflé à l’hélium!

 

Article: Giulia D’Errico-Denault

Photo prise sur le Myspace du groupe: www.myspace.com/tameimpala


Jimmy Hunt le Charmeur

Filed under: Édition d'Avril,Musique — lemediumsaignant @ 9:43

Jimmy Hunt, réapparition de l’homme charmant que l’on a connu dans le groupe Chocolat (Piano Élégant) puis en duo avec Cœur de Pirate lors de l’interprétation de Pour un infidèle. Avec sa voix séductrice, son style original et sa musique qui mélange le folk et la chanson française, il a tout pour plaire ! Son album solo, sorti en octobre dernier, intitulé Jimmy Hunt, a été un vrai bonheur et un grand réconfort personnel, moi qui adorais déjà sa voix. Il a justement fait un spectacle le 4 mars dernier lors des Vendredis Nocturnes se déroulant les vendredi soirs de 17h à 21h au Musée d’art contemporain de Montréal. Vous avez la chance de visiter toutes les salles du musée en plus d’assister à une prestation musicale assez intime de 19h à 20h. Une très bonne idée pour les gens qui ont envie de faire un deux pour un : musique agréable et art visuel.

Tout ça pour vous dire que j’ai assisté à son spectacle et que j’ai adoré ! Jimmy Hunt est arrivé avec sa moustache, son harmonica, sa guitare et ses musiciens dans l’ambiance intimiste du musée où il a livré une prestation étonnante. Le son était excellent et sa performance adorable ! Ayant délaissé le côté rock et fou que l’on retrouvait avec Chocolat, la musique reste tout de même énergisante. Ses paroles sont simples : il parle d’amour, de fidélité, de désir et de filles, mais il a le talent de créer des images dans notre tête et d’user de beaucoup d’humour ! C’est avec le sourire aux lèvres qu’on écoute son disque qui est rempli de surprises. On a aussi eu droit à des nouveautés (déjà !) qui se veulent encore plus mouvementées que ses compositions actuelles. L’expérience a été encore plus agréable puisqu’un artiste en art visuel dessinait live à l’aide d’un projecteur tout au long de sa prestation.

Petite parenthèse, puisque toutes les salles d’exposition sont ouvertes lors des Vendredis Nocturnes, vous pouvez aller voir les deux expositions qui se déroulent en ce moment même au MAC, c’est-à-dire celle d’Anri Sala qui nous offre des installations avec des instruments de musique et des photos qui sortent de l’ordinaire, puis l’exposition de Young et Giroux qui ont construit une sculpture très impressionnante. Cette parenthèse terminée, profitez du fait que Jimmy Hunt ne soit pas encore une vedette internationale pour aller le voir en spectacle et acheter son cd. C’est beaucoup plus intime et je trouve personnellement que le plaisir est beaucoup plus grand !

Coups de cœur : Everything crash, Si j’avais su, Erzulie Freda.

www.jimmyhunt.ca

www.macm.org

Article: Sophie D.

Photo: Simon Gosselin pour Nightlife.ca

Old School Électro Ambiant Surf Psychédélique Gothic Pop Shoegaze Bizarre et Sombre

Filed under: Édition d'Avril,Musique — lemediumsaignant @ 9:39

Eagulls

Si vous aimez la musique qui sonne comme du rock old school, vous aimerez Eagulls. La voix du chanteur rappelle les bons vieux bands garage. Un journaliste a dit de leur musique qu’elle “drag rock back down the tunnel into the depths, only to explode like a volcano on an overwhelmed therapist’s couch ». Peut-être cette affirmation vous aidera à vous faire une idée de ce groupe… Dans tous les cas, ce groupe vaut la peine d’être écouté! (http://www.myspace.com/eagulls)

 

Million Young

Million Young alias Mike Diaz est un jeune homme de la Floride qui fait de la musique qu’il décrit comme de l’électro ambiant surf. Il commence à se faire un nom dans l’industrie et on peut comprendre pourquoi. Sa musique est à écouter absolument! Pour ma part, je sais que cet été, je ne pourrai m’en passer. (http://www.myspace.com/millionyoungmusic)

 

Echo Lake

Echo Lake est un band londonien de pop psychédélique ambiant. Il n’est pas le premier en son genre, mais reste tout de même bien intéressant. Ce band semble être devenu populaire du jour au lendemain. Leur EP Young Silence, qui est sorti le 14 février dernier, a même été sold out lors de leur tournée au UK. Les critiques disent d’Echo Lake qu’ils sont brillants sur cd ainsi qu’en concert. Ils sont donc à surveiller! (http://www.myspace.com/echolakeandthestrangeera)

 

Veronica Falls

Du Gothic/Pop/Shoegaze, ça vous dit? C’est ce que nous propose Veronica Falls sur son Myspace. On doit ce band à des membres des défunts groupes, The Royal We et de Sexy Kids. Leur chanson « Found Love In A Graveyard » est à la fois sombre, mélancolique et délicieusement entraînante. Cette chanson évoque les girls groups des années soixante ainsi que les groupes shoegaze des années 80. Un incontournable! En fait, leur album est un incontournable. (http://www.myspace.com/veronicafallshard)

 

Grave Babies

Grave Babies est composé de Danny et Tyler, deux jeunes hommes de Seattle qui ont décidé de faire de la musique parce que l’hiver à Seattle est, selon eux, brutal, sombre, noir et pluvieux. Ils affirment qu’ils passaient leurs journées à fumer, donc n’ayant rien de mieux à faire et puisqu’ils étaient déjà en train d’enregistrer de la musique, ils ont commencé ce projet. Ils l’ont commencé en se concentrant sur les vocals qui sont bizarres et sombres. Toutes les chansons parlent de la mort et de tragédies humaines. Ils trouvent drôle le fait qu’ils parlent de choses vraiment noires et étranges dans leurs chansons, mais que personne n’y porte vraiment attention. (http://www.myspace.com/gravebabies)

(Les photos proviennent des Myspace respectifs des groupes)

Article: Tremour Blue

mars 3, 2011

Le Médium Saignant aime…

Filed under: Actualité Marie-Vic,Musique — lemediumsaignant @ 7:15

LE MÉDIUM SAIGNANT AIME

LES BANDS DE MARIE-VIC



Montreal Cubop Project

Jazz afro-cubain

Montrealcubopproject sur Facebook

Curse of the Slain

Death Métal

http://www.myspace.com/curseoftheslain

Gilbert et les Amis de Tom

Punk rock

http://www.myspace.com/amisdetom

Mac.

Alternatif / Électro

http://www.myspace.com/macofficial

Rigamarole

Funk/reggae/rock

http://www.myspace.com/rigamaroleband

Tartuffe

Space

http://www.myspace.com/tartuffemusic

The Terrorists

Rock / grunge / funk

http://www.myspace.com/terrorists1

Tribunal

Métal francophone

http://www.myspace.com/tribunalcoq

Under Average

Rock/Punk

http://www.myspace.com/underaverageband

Volmer

Rock alternatif / folk

http://www.myspace.com/volmermusic

Vulgar, you!

Post viol (Et oui!)

http://www.myspace.com/vulgaryou

Zénith

Groove Jazz

Site Internet à venir…


Tu connais un band qu’on devrait ajouter à cette liste? Écris-nous au journal.mob@hotmail.com.

 

 

Photo: Étienne Dagenais

L’enculture

Filed under: Actualité et politique,Littérature,Musique — lemediumsaignant @ 6:55

L’enculture est la culture qui nous encule. Un exemple tout simple: La Télévision. Elle fait partie de notre culture, mais nous encule aussi avec la publicité. Plus on se sent cultivés, plus on se fait sodomiser. Les émissions sont le lubrifiant des publicitaires. Elles nous font des massages, nous disent des mots doux, nous font rire, nous détendent et nous dilatent jusqu’à ce que la Pub ne prenne la relève. La Pub, c’est la grosse queue malpropre de l’économie, enveloppée dans un condom qui goûte le bonheur et la jeunesse, qui nous encule et sème en nous l’idée de consommation en nous délaissant ensuite avec l’orifice culturel rougi et irrité. Il est grand temps de débrancher vos téléviseurs et de les lancer par les fenêtres, en prenant bien sur soin d’éviter les piétons et de recycler les morceaux brisés.

Texte suggéré par Frank Soucy, circule sur divers médias sociaux.

Ouvrez vos Frontières

Filed under: Musique — lemediumsaignant @ 6:44

On connaît tous le Dieu du reggae dénommé Bob Marley, mais souvent notre culture de cette musique si joyeuse et rassembleuse se limite à ce seul artiste. C’est donc pourquoi j’ai pensé à vous faire découvrir une sommité africaine de ce domaine. L’homme en question se nomme Tiken Jah Fakoly, de son vrai nom, Doumbia Moussa Fakoly. Tiken est né à la fin des années soixante en Côte d’Ivoire. Il est une vraie célébrité sur ce continent. Il est le rassembleur, la voix du peuple. Tiken est la fierté de l’Afrique.

Reconnue internationalement, son œuvre contient des textes engagés qui dénoncent tantôt les injustices sociales, la corruption gouvernementale et qui plus tard vantent les beautés naturelles et humaines de son Afrique tant aimée. Tiken tente d’éveiller les consciences par rapport au concept de colonialisme: « Après l’abolition de l’esclavage, ils ont créé la colonisation, lorsqu’on a trouvé la solution, ils ont créé la coopération, comme on dénonce cette situation, ils sont créé la mondialisation. » C’était un extrait d’un de ses textes engagés sur le sujet. . Il a commencé sa carrière musicale avec une formation qui se nommait « Djelys ». C’est avec les membres de son premier groupe qu’il a débuté à intégrer beaucoup de cuivres dans son reggae le rendant unique et attachant. Après s’être séparé de sa formation initiale, il forme son propre projet qui ne prendra pas beaucoup de temps avant de décoller. Tiken Jah se retrouve vite devant les grandes scènes africaines et peu après, dans les grandes salles françaises, où son travail est toujours grandement apprécié. Il est même venu nous rendre visite lors du festival des Francofolies en 2008.

En plus de s’impliquer sur la scène musicale, Tiken s’implique beaucoup sur la scène sociale africaine. Il participe au programme « Un concert, une école » qui produit des grands artistes d’origine africaine pour financer la construction d’écoles dans les villages moins fortunés. Alors, même si vous n’êtes pas naturellement attirés par ce genre musical, je vous encourage fortement à porter une attention particulière à Tiken Jah Fakoly, cet artiste créatif et engagé qui milite pour le bien des siens et pour l’éveil de la conscience universelle.

Article: Übaireaugé

Photo: http://tikenjahfakoly.artiste.universalmusic.fr/www/

Egyptian Hip Hop

Filed under: Musique — lemediumsaignant @ 6:43

alex - nick - louis - alexDepuis un mois, on ne parle que d’eux dans tous les magazines de musique. En effet, ce quatuor du sud du Manchester fait partie de plusieurs palmarès indiquant les bands à surveiller en 2011, dont celui du non moins célèbre magasine NME. Depuis sa formation en 2009, ce groupe attire beaucoup l’attention et fait jaser. Cette formation electro/indie/funk composé de quatre amis s’étant rencontrés à l’école (Nick Delap, Lou Stevenson-Miller, Alex Pierce et Alex Hewett), fait dire d’eux qu’ils ne se prennent pas vraiment au sérieux. Selon les dires de journalistes les aillant interviewés, les membres du groupe parlent un par-dessus l’autre sans arrêt et disent des choses complètement insensées à propos de vers de terre, de crabes et de tortues… Par contre, c’est ce style éclaté qui fait leur charme! Leur premier EP : Some Reptiles Grew Wings, Moshi Moshi est maintenant disponible. Le magasine Q conseille ce groupe aux amateurs de Foals et de Metronomy. Pour ma part, je le conseille aux amateurs de Beach Fossils et de MGMT.

http://www.myspace.com/egyptianhiphop

L’image provient du Myspace du groupe

Tremour Blue

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