Un clin d’oeil à la sous-culture du steampunk avec les artistes G.D. Falksen, Adam Smith, Alexandre Adam, Edith Chartier, Roger Wood, François Bonneau et le groupe musical Jardin Mécanique. Filmé au Comic Con Montréal 2012.
Reportage réalisé par Ashley Ornawka inspiré de la toile «Pluie, Vapeur et Vitesse» de J.M. William Turner.
Un gros merci à Guillaume Fraser, Julie Houle, Daniel Proulx, Jardin Mécanique et tous les artistes.
Tous droits réservés. 2012.
Vous êtes un marginal? La société vous déplait et vous souhaitez vous démarquer, mais votre emploi vous en empêche? Ne craignez rien, ce guide est fait pour vous! Celui-ci vous apprendra comment lâcher votre occupation actuelle, qu’elle soit d’ordre scolaire ou professionnelle, pour vous adonner au chillage à temps plein en trois étapes faciles.
Imaginez vous en train de chiller de 9 à 5 en vous faisant du pognon, au lieu de l’inverse…
D’abord, voyons votre budget. Vous dépensez surement beaucoup d’argent pour des choses dont vous n’avez pas réellement besoin, qui ne vous rendent pas plus heureux, et surtout, qui ne vous permettent pas de chiller plus souvent. Il vous faudra éliminer ces dépenses.
Voici un échantillon de budget mensuel couvrant les dépenses essentielles :
Étape 1 : La nourriture
Comme tout être vivant, l’être humain a besoin de se nourrir pour vivre. Il n’est toutefois pas nécessaire de dépenser beaucoup. En effet, il vous suffira de boire de grandes quantités d’eau pour vous couper l’appétit. En adoptant cette méthode, non seulement vous économiserez de l’argent, mais de plus, vous réduirez les risques de souffrir d’obésité!
Étape 2 : Le logement
Pour chiller en paix, vous devrez avoir un toit au-dessus de votre tête. Il est hors de question de vivre dans la rue ; vous êtes un chilleur, et non un clochard!
D’abord, assurez-vous que vous ne vivez pas seul. Si c’est le cas, vous payez sûrement beaucoup trop. Faites un tour sur http://www.kijjiji.ca , puis consultez les annonces pour trouver une chambre à louer. Si aucune offre ne vous intéresse, rien ne vous empêche de poster votre propre annonce. Vous pourriez fonder une maison de chilleurs. Il vous suffira de trouver d’autres chilleurs comme vous pour faire l’acquisition d’une demeure où vous pourrez chiller ensemble.
Maintenant, nous allons voir comment se loger sans dépenser le moindre rond.
« Vous pourriez fonder une maison de chilleurs. Il vous suffira de trouver d’autres chilleurs comme vous pour faire l’acquisition d’une demeure où vous pourrez chiller ensemble. »
Cherchez un bâtiment abandonné et assurez-vous qu’aucun dispositif de sécurité n’est présent sur les lieux. Introduisez-vous à l’intérieur (je vous laisse déterminer la meilleure méthode pour cela) et changez immédiatement les poignées de porte, de manière à ce que vous soyez la seule personne ayant une clé.
Par la suite, demandez à quelqu’un de vous envoyer du courrier à cette nouvelle adresse : Cela constitue une preuve de résidence officielle. Finalement, appelez Hydro-Québec pour avoir accès à l’électricité.
Désormais, plus personne ne pourra vous déranger. Si la police tente de vous donner du fil à retordre, vous pourrez leur montrer votre facture d’électricité pour prouver que cette demeure vous appartient.
Si vous désirez chiller dans diverses villes, la meilleure solution serait de vivre dans une van ou un VR. Vous devriez être en mesure de vous en procurer pour un coût modique sur www.kijjiji.ca. Décorez l’intérieur avec des accessoires kitchs pour démontrer votre sécurité financière. Il ne reste plus qu’à trouver un lieu pour stationner votre véhicule. Vous pourriez demander à un ami de vous céder son entrée de garage en échange d’un coût modique, ou bien essayer de trouver un stationnement où personne ne vous remarquera (mais cela peut s’avérer un peu difficile dans une grande ville ! ) . Vous pouvez même vous arrêter près d’un lieu chill tel qu’un skatepark, où vous trouverez d’autres gens pour chiller avec vous!
Étape 3 : $$$ MAKE MONEY, GET PAID $$$
Il peut s’avérer difficile de se faire de l’argent sans emploi, mais étant donné que votre budget est déjà fait, vous n’aurez pas besoin d’une grande somme d’argent pour subvenir à vos besoins.
D’abord, affichez une annonce sur http://www.kijjiji.ca pour vous débarrasser de certains objets dont vous n’avez plus besoin. De toute façon, que comptez-vous faire avec votre vieille paire de bottes de ski qui pue ou votre veste toute usée?
Vous pouvez aussi offrir des services. Enseignez le yoga à des femmes enceintes, coiffez des chiens, soyez créatifs!
Ensuite, trouvez un cinéaste pour réaliser un documentaire sur votre nouveau mode de vie. Étant donné que vous êtes si chill, cela ne devrait pas poser de problèmes. Vous serez donc payé pour chiller!
Enfin, avec tout ce temps libre, vous pouvez vous adonner à l’art. Celui-ci peut s’avérer particulièrement lucratif. Collez une étoile de mer sur une photo de Britney Spears, trouvez un hipster qui serait prêt à acheter votre oeuvre, et le tour est joué!
Bref, imaginez tout ce temps que vous allez passer à chiller, tous ces chilleurs que vous allez connaître, cette liberté que vous allez découvrir… Il vous suffit d’être créatif, ingénieux et d’arrêter de consommer. Cette nouvelle vie risque de s’avérer la meilleure chose que vous ayez jamais faite. Ou pas.
P.S. : Nous ne sommes pas commandités par www.kijiji.ca.
Siméon Vassilev
Définition : Protubérance du nez en rapport avec un personnage.
Protubérance de couleur n’affectant pas la fonction primaire du nez. Ne comporte qu’un élément esthétique qui ajoute à un ensemble une personnalité. Sphérique, joyeux, communique son bonheur par l’entremise de son porteur. Ne sera JAMAIS vivant. De couleur rouge pour exprimer l’arrêt ; l’arrêt de la pensée négative pour laisser la forme ronde amuser le témoin.
Laurent Corriveau
Vous avez bien lu, oui. Désormais, messieurs-dames, petit peuple bourgeois moderne, je porterai le diminutif de monsieur. Certains curieux regarderont furtivement à la fin de l’article pour vérifier le nom de l’auteur en question. Une rédactRICE ? Une rédactRICE! Oui, une rédactrice.
Merci à cette reine Christine de Suède qui autrefois, sous son règne, comprenant le certain pouvoir relié à ce petit sobriquet, a ordonné à tous ses sujets de l’appeler « monsieur ». Loufoque ? Peut-être…
Cette semaine je n’ai pas senti le besoin de me dessiner une superbe barbe comme le capitaine Haddock avec mes Crayola, mais, pourquoi ne pas rendre hommage à cette astucieuse reine…
« [E]t si l’homme servait de cadre pour la femme, qui est le portrait ? ELLE est l’essence, IL vient compléter. »
DONC ! Je disais, oui. Monsieur ! Monsieur Dumont-Sanche ! C’est un curieux personnage, vous savez. Pas très noble et souvent perdu. Monsieur Dumont-Sanche a cette semaine tenté l’expérience de mettre à jour sa « masculinalité » tout en ne dénigrant pas le port de ses fameux leggings noirs coordonnés à des robes-dont-on-ne-peut-plus-fifille ! Chaque chose en son temps dit-on…Monsieur s’est fait un malin plaisir à traîner de bars en bars, commandant du Brandy et, bien sûr, refuser certains verres à d’autres monsieurs… il a plutôt eu l’audace d’en offrir, en fait. Mais sa quête ne s’arrête pas là. Pour comprendre son nouveau rôle, monsieur a dû déchiffrer vraiment ce qu’était un homme d’un côté plus…psychologique. En étant ce personnage, assez discret faut le dire, il fut quelque peu peiné de sembler si…commun ! Et parfois mal perçu ? Oui, oui !! Et vous croyez que monsieur Dumont-Sanche prend son personnage tellement au sérieux qu’il en est presque sexiste ? C’est comme dire que le gouvernement fait toute la lumière…
Les hommes, ah les hommes! Parlons-en ! Pas fiables, volages et ça chiale sur les femmes avec leurs chums!
BESTIAL !…Serait-ce trop brutal d’insérer le mot ?
Vous croyez que mister Dumont-Sanche exagère ? Que neni. Ces propos ne sont pas le fruit de son imagination, pour les avoir déjà pesés un jour…et déjà entendus. Enfin presque.
En jouant ce personnage, errant dans les toilettes d’hommes, prenant fierté à lever des poids de 20 lbs (trop de poids auraient nuit à la concentration de monsieur, qui admire…pardon, qui REGARDAIT(!) les autres…monsieurs) et allant chiller à des endroits complètement opposés (ceci s’applique à des endroits plus classes, comme cigares cubains mixés au poker ainsi que des cafés bio, franchement mieux), monsieur a compris que l’homme vous cache beaucoup plus d’émotions que les demoiselles peuvent le penser. Au fond, l’homme, c’est pas mal plus compliqué qu’une femme, vous saurez ! Complexe. Ah, ça, voulez-vous qu’on en parle ! Au bout d’une semaine, monsieur Dumont-Sanche tire sa révérence et constate que les femmes ne sont pas tellement différentes. Heu, bon, le shisky et le brandy n’auront jamais vraiment la cote (c’est que vous n’avez pas encore goûté au Sex on the Beach!), mais…et si l’homme servait de cadre pour la femme, qui est le portrait ? ELLE est l’essence, IL vient compléter. Ai-je besoin d’entrer dans le cliché et dire que nous sommes un tout ? Je suis une kitch qui s’assume après tout.
Vous m’appellerez comme bon vous semblera après tout. Et finalement, la barbe dessinée avec mes Crayola me semble tout à coup plus tendance.
Marilyn Dumont-Sanche
Art: Nadia Duquette
Avec mes CHUM de filles (OH ouachh! Non, mais vraiment, à ne pas dire sérieusement parce que…ben vous comprenez…) on est allées voir l’exposition de Corno. Enfin, après environ 7 mois d’attente, on s’est décidées à y aller. Câline, on est ben tannante de traîner de même! Durant le festival Montréal en lumière, Corno était exposée aussi à la Galerie loundge TD, en haut de l’Astral. L’exposition actuelle permanente se retrouve à la galerie Aka, dans le Vieux-Montréal. Avec toute franchise, c’est une des expositions que j’ai vue qui m’a le plus déçue.
Je ne vous dis pas: « N‘y allez pas, sinon malheur à votre mémé! » Non, bien sûr, on va l‘épargner la pauvre petite. C’est seulement que j’avais, ainsi que mes CHUM de filles, lu sa biographie avant. Sa vie et tout, c’est passionnant, et ses œuvres aussi sont impressionnantes, mais le POUEILLE, ÇA c’est contrariant! Ben oui, voilà la déception! (Détail à spécifier: Le POUEL, dans ce cas-ci, n’est pas un métalleux, comme un certain barbu les appelle, mais bien un poil de pinceau disgracieux…)
« Sa vie et tout, c’est passionnant, et ses œuvres aussi sont impressionnantes, mais le POUEILLE, ÇA c’est contrariant! »
Non mais le POUELLE c’est vraiment le pire des pires. Une toile gigantesque, avec un beau visage peint à la Corno comme on les aime, plein d’empâtements, pis là, le vlà celui-là qui passe tellement pas inaperçu dans ça discrétion. Au moins s’il était coquet… NON! Brun et provenant d’un porc, c’est certain! Gros pas propre comme un certain être nouvellement hipster de mon entourage… C’est pas poli, en plus, de faire ça, se poser, avec un intérêt malsain, sur une toile à 24 000$! En tout cas, mal élevé le POUEIL.
Cependant, les œuvres de Corno sont tout de même géniales et reconnues internationalement, donc c’est à voir au moins une fois dans sa vie.
Andrée-Anne Mercier
Image: Site officiel de Corno
Je connais 2 personnes qui se connaissent. Ces deux personnes sont les deux seules personnes que je puisse connaître. Non, pas tout à fait. Je crois avoir menti. Je pense en connaître 3, peut-être 4, 5 ou même un peu plus. À moins que ces innombrables êtres peut-être vivants aperçus par le biais de mes globes oculaires, entre autres, lors de déplacements presque efficaces dans un poly-auto-intra-hypo-circon-trans-aéro-bus-scopique-anthropien puissent être considérés comme des personnes que je connais. Parce que vous savez, je discerne fréquemment plusieurs d’entre-eux. Il arrive souvent que certains bipèdes de leur espèce provoque en moi une pensée du style :« Tiens donc! Voici l’homme qui m’est familier et qui semble aimer les clémentines au maïs soufflé ainsi que les astronautes roux ET les sons qui proviennent du tout nouveau malaxeur G79-3i….» Toutefois, je ne suis pas certaine qu’on puisse appeler cela «connaître quelque un». Enfin, c’est un détail et il n’est point nécessaire de perdre MON temps avec de pareilles vitilleries. MON temps NOUS est infiniment précieux et dresser une liste de tous les gens que je connais réellement dans l’aspiration d‘éclaircir une situation telle se trouve inutile. Cela demanderait un effort de dissociation à travers les différents êtres ayant croisé mon existence jusqu’à ce jour. Afin d’y arriver, il serait de mise d’établir un prototype quelconque, un standard qui deviendrait la norme du concept véritable du verbe «connaître» parce que la signification profonde de ce mot m‘est encore étrangère hélas. Je passe.
DONC, pour poursuivre l’intention de ma toute première phrase, ces deux personnes sont des garçons, alors cessons de les appeler « personnes », car ils ont une identité. Par contre il ne me porterait aucun avantage de divulguer celle-ci en entier. Donc, Le premier est celui que je surnomerai «l’homme en sucre». L’autre je le qualifierai plutôt de «naze». Déjà, grâce à un minimum de volonté , par ces petits sobriquets affectifs, vous pouvez en conclure qu’ils sont bien différents l’un de l’autre. En quoi? En matière de galanterie envers les femmes? Oui, entre autres.
L’homme en sucre se répand d’affections et d’attentions pour les jeunes dames de son entourage. C’est avec plaisir qu’il leur offre une part de ses petites collations quotidiennes. Le partage de ses tendres délices. Suaves intentions. Bonheur dans le coeur des demoiselles. Plein d‘amitié pour lui. L’homme en sucre est malheureusement trop débordé par ses actes de bonté en tous genres, alors il n’a plus de temps pour lui. C’est pourquoi il ne réussit que très rarement à remettre ses travaux à temps ou même à être au courant qu’un travail est à remettre.
‘’Il arrive souvent que certains bipèdes de leur espèce provoque en moi une pensée du style :« Tiens donc! Voici l’homme qui m’est familier et qui semble aimer les clémentines au maïs soufflé ainsi que les astronautes roux ET les sons qui proviennent du tout nouveau malaxeur G79-3i….»’’
À l’inverse, le Naze excelle dans l’art du 100%. Anthropoïde constamment préoccupé par l’auto-perfectionnement de son esprit, les autres… plus particulièrement la gente féminine, ne font pas partie de ses intérêts premiers. Lancer la porte sur une demoiselle plutôt que de la lui tenir gentiment fait d’ailleurs partie de son top 3 des actes les plus recommandables par sa personne.
Alors…… FAUTEUIL ROULANT! Fauteuil roulant… DANS-UN-HOSPICE!
Présumons tous en harmonie que ceci était la chute inattendue de ma prose.
MAIS. Je vous l’assure, il y avait un véritable punch final. Seulement, je ne peux me permettre de le divulguer sous l‘œil du grand public. Les deux personnes concernés possédant un minimum d’intelligence et de raison dans leur petite boîte crânienne finiraient par se reconnaître et ressentiraient des émotions d’ordres dithyrambique..ou pas.
Pour terminer, je souhaite citer quelqu’un d’important dont on ne connaît pas le nom: « La cinquième phrase de ce texte est beaucoup trop longue. De sorte à me taper à vif sur les nerfs!» Si cette même phrase vous procure le même effet non désirable… HÉ BIEN..JE M’EN EXCUSE!
K.R SPACIALE
Art: Nadia Duquette
Raiemy Myraie; homme attachant, homme sanglant. Le nom le dit. Rien de plus chaleureux qu’un «employé» du Gantfusion à Montréal. Mais qu’est-ce que le Profugant? Il s’agit d’un endroit féerique. Malheureusement je devrai taire l’adresse de l’endroit afin de ne le laisser accessible qu’au êtres dignes de cette rotule. Il faut quand même être prédestiné pour rencontrer Raymi l‘homme suave qui rule le shit. Je ne peux seulement divulguer quelques renseignements sur les principales fonctions de la place. On y retrouve de la beauté musicale pour ceux qui se passionnent pour la jouissance auditive. C’est essentiel que de tirer du plaisir par l‘esgourde. C‘est connu, Jésus disait à ses troupes :«Jouir des oreilles, c’est important». AH! Ce qu’on ne peut rien lui refuser à celui-là. Il était tellement ravissant avec sa barbe et sa chevelure de princesse métalleuse. Malheureusement, monsieur Rémi ne possède pas ce genre de pilosité. Je trouve cet aspect très déplorable. Enfin, son petit commerce ( et j’insiste sur le mot «petit», car il est très restreint en terme d‘espace) encourage la musique souterraine, à savoir plus sombre et criarde que ce peut promouvoir le 107.3 rock-détente. Disons qu’il y a «profusion de tout ce qui est gant» dans ce petit recoin de magasin.
En fait, ce cher Raymi qui passe ses journées derrière son petit comptoir ne se passionne pas réellement pour ce genre musical. Il aime davantage faire des blagues. Il trouve difficile d’apprécier toute cette distorsion, tous les cris et les rythmes un peu trop effrénés à son goût. Par contre, il le sait, le métal c’est quelque chose que l’on peut comparer aux légumes. Les enfants n’aiment généralement pas cela, par contre nous savons tous que c’est essentiel et favorable au bon développement d’un esprit sain dans un corps sain. Alors, il faut se forcer un peu. C’est en repensant à cela qu’il réussit à s’y abandonner, car il est conscient de tous les bienfaits qu’apporte ce genre de musique.
Père de deux adorables petites filles, Rémy aime les frites, les cerfs-volants et c’est un grand voyageur. Mais il est d’abord et avant tout un papa hors pair. Il prend plaisir à s’impliquer assidûment dans l’éducation de ses enfants. Il leur inculque les meilleures valeurs à travers la musique. C’est un papa de givre. Il les convie (?) tous les soirs avant le dodo :« Venez donc mes cocottes qu’on fasse saigner vos petites oreilles cutes un peu». Et c’est là qu’il les laisse piger un album qu’il insère ensuite dans le lecteur. Une fois, les filles ont particulièrement apprécié tombeau du mutilé, troisième album du groupe Cadavre cannibal. Raymi leur aide à traduire les chansons pour qu’elles puissent mieux assimiler les paroles. L’album commence en beauté avec la pièce visage éclaté au marteau et se poursuit avec d’autres titres tout aussi pédagogiques: J’écacule du sang, accroc à la peau vaginale, Nécropédophile, etc. Pour ce qui est du refrain préféré des petites, c’est : «Vengeance, notre fucking vengeance. Christ, tu est crucifié une fois de plus» du groupe déchets vitaux. Sinon, elles adorent les animaux. C’est pourquoi elles étaient en joie, un soir, lorsque leur père leurs a rapporté du travail l’album de Pitbulls dans la garderie. C’est réconfortant ce genre de choses, vous savez…
Haaaaaaa Rémie, c’est tout un homme. Ma copine pense à lui jour et nuit…, enfin, ex copine depuis que je l‘ai emmenée au profugant …
Maintenant, délectez-vous de l’image ci-dessus.Merci =D
K.R.
Dans cet article, je vais vous apprendre quelque chose de très utile dans votre vie : l’historique de l’organisation hiérarchique des serviteurs de Louis XIV, mais d’une manière pédagogique, c’est-à-dire en rajoutant de nombreux détails croustillants (parce qu’il est vrai que je ne verrais jamais un détail être autre chose que croustillant sous les papilles, surtout pas un détail brun et fucking mou, comme le titre de cet article, qui n’a au bout du compte pas vraiment de lien avec ce petit paragraphe d’introduction, qui est habituellement livré en quelques lignes et sensé vous donner un aperçu de ce que vous allez lire… bien que vous ne soyez pas obligés de le lire non plus, mais tant qu’à être rendu aussi loin dans l’introduction… Oui, le titre peut vous sembler un peu curieux, d’ailleurs, il constitue la meilleure partie de cet article, et de loin, parce que le reste et franchement insignifiant et vous rappellera surement des souvenirs extrêmement douloureux de votre futur (ou des souvenirs futurs de votre passé, c’est comme vous voulez, de toute manière, les deux options ne méritent pas vraiment une pensée approfondie). Enfin, c’était une assez longue parenthèse…
Chers lecteurs,
J’avais envie de commencer cet article avec une expression un peu officielle, comme ça, s’il n’y a aucun contenu dans l’article que vous allez lire et qu’il s’avère hautement déplaisant, bien au moins vous aurez été traités poliment. C’est comme si je faisais mon agace avec vous pendant trente ans et… vous voyez le genre? Somme toute, je suis assez fier que vous ayez lu jusqu’ici, si j’étais dans votre cerveau j’aurais un peu l’impression d’affronter quelque chose de terrible, genre, une guerre civile dans un pays quelconque, mais de toute manière, à force d’être bombardés de trucs similaires par les grands médias, on devient des bons citoyens mondialisés insensibles de toute cette horreur, si satisfaits de leur confort et leur exploitation des autres peuples… oui, je parle de nous là, ceux qui gaspillent, qui tuent et détruisent la planète avec un gros sourire dans yeule.
Ah oui, si vous ne connaissez pas le mot, ou le sens du mot « sarcasme », allez le découvrir à l’instant dans le dictionnaire… Évidemment, je dis ça pour le plaisir, ça n’a aucun rapport avec mes propos.
En tout cas, je demeure tout de même assez enthousiaste pour l’avenir de notre humanité, avec l’ère des communications et toutes ces cochonneries-là, ces petits objets nains qu’on appelle cellulaires, boutonneux et si fragiles. « Ah, dans mon temps, quand j’étais jeune, on sortait de’wor, on n’avait pas de TV, fak on était bin plus actifs qu’astheure… » Bin bravo le vieux sénile! Bravo, bravo, bravo, bravo. J’ai la subtile impression que dans un avenir assez proche, on va avoir tellement cochonné la nature qu’on pourra même plus sortir dehors, tout va être en béton et ça va puer le pétrole partout.
Maintenant, on retrouve des écrans partout. Yark, des écrans, c’est ennuyant. Un grain de riz c’est vraiment plus cute. Tu te mets ça devant la face pis tu trippes à l’os. J’ai rarement vu quelque chose de plus complexe et surprenant qu’un grain de riz… vraiment.
Mais savez-vous la chose la plus laide que j’ai vu dans ma vie entière : du bois! C’est dégeulasse du bois! Quelqu’un semble nous avoir forcés à trouver ça charmant, les arbres.
Les arbres? Tous des maudits hypocrites!
Ils restent immobiles tout au long de leur vie, à part grandir un petit peu… J’ai rarement vu autant de paresse. Il y a pire : ils nettoient notre air. On leur a tu demandé de faire ça, mettre NOTRE air dans leur bouche, et ensuite la recracher comme si de rien était? Qu’ils se mêlent de leurs affaires! Et enfin, pensez-y bien : DU BOIS C’EST BRUN, BRUN ET FUCKING MOU!!!!!! Bon, pas toujours si mou… mais c’est l’intention qui compte…
Message à Nicolas Moisine : Les 10 commandements du Pénis Saignant n’ont jamais été enfreints lors de l’écriture de ce texte.
Cher M. Moisine, j’espère que vous lirez mon article, et me direz que c’est de très « mauvais goût » et détruirez toute la prose que je m’efforce de pondre. Sans rancune, je vous trouve honnêtement très attachant et coquin. Petite histoire pour vous : j’ai déjà liché plusieurs éditions du Pénis Saignant, ce journal libéral bruxellois ouvert en 1802 dont je suis fanatique, et j’ai été atrocement déçu. Ça goûtait la charogne! Mais vous semblez connaître ce qu’est le « bon goût » donc j’aimerais si possible, que vous répondiez à mon article un de ces jours, puisque je trouve intéressante la discussion que nous avons entamée doucement. D’ailleurs, si vous ne connaissez pas le Pénis Saignant, je vous ordonne de vous cultiver, voyons, vous qui semblez si sûrs de vous, vous ne pouvez que grandir avec cette épreuve! Voyez comme je suis de bonne guerre : je signerai de mon vrai nom.
À bientôt, dans un échange épistolaire enflammé et sensuel,
Votre dévoué,
Laurenzo-Denzo Chichi, dit LVL.
Ils ont froid donc pour se réchauffer, ils se rapprochent. Cependant, il faut une distance suffisante pour éviter qu’ils ne se piquent. Nous sommes des porcs- épics chers amis.
Seulement nous, ont n’ose plus se piquer.
Oh non! C’est trop dérangeant, ça perturbe tout notre petit monde et alors on préfère se tenir loin. Mais on a toujours froid malgré tout et on rêve de loin. Mais même ça, on ne se le permet pas trop.
Oh non. ça nous fait des espoirs, ça nous fait faire du cinéma, et on n’ose pas être déçu, on l’est assez comme ça! Alors on se fie aux masques que l’on porte pour connaître quelqu’un de loin et on se contente de tout ça. Mais en sachant très bien au fond de nous même qu’on n’est pas satisfait.
Eh oui, ceci est un texte sur l’individualisme, ce loup que je fusillerais bien si j’étais chasseur. Hélas je n’ai que les mots. Mais j’ose tout de même me piquer. Je refuse de me faire croire des choses pour éviter. Parce que je crois que ça en vaut la peine. Et puis sinon, tant pis dans le pire des cas, je me casserai.
La Porcelaine
(texte et dessin)
Quoi de plus miam que d’écouter du Bob Marley en ce faisant des dreads? Bon surement plein d’autre chose, un peu moins cliché aussi, mais chut. Par exemple Bob Marley qui vous FAIT des dreads tout en vous divertissant de sa voix sur un élan musical de Misteur Valaire! Avec Janis, ça serait bien aussi. Et Boris… Ça on voit ça moins souvent je crois, mais je suis pas sure. Oups j’ai faim. Ouf la cuisine c’est vraiment loin. Tant pis, trop lâche pour me lever, j’aime bien mieux dormir de toute manière. Mais voyons, on dort tellement trop! Imaginez les grandes possibilités qui s’offriraient à nous si on ne se tapait pas ces nombreuses heures de sommeil? Mmmm, euh…finalement, peut-être que ça serait pas si différent, peu constructif, juste bon a amplifier notre ignorance. Mais j’ai une solution, ding ding ding ! À la place de dormir, manger (c’est tellement pas des besoins vitaux de toutes manières) ou faire semblant d’être occupé, courrez au Belgo (plutôt vers le Belgo, parce que ce n’est pas un gym tout de même). Oui oui, le Belgo, comme le Belgo du mois novembre. Cependant, faut savoir que je n’ai rien contre dormir, je suis constamment fatiguée de toute manière, comme tout le monde, c’est un phénomène très humain, trop humain faut croire… Moment préférée de la journée selon Nombril de Gant: juste avant de ce réveiller, comme dans une espèce de léthargie étrange, entre le sommeil et l’éveil. En effet, c’est vrai, mais c’est le meilleur moment seulement parce que ça dure pas. Sinon ça serait plate. Et je ne suis pas certaine que ça mange fort en hiver un dormeur compulsif. Et là répondrait: Ben là! Crotte crotte crotte…
Exposition à la galerie Circa de Jannick Deslauriers! Génial! Superbe! Des cd pour Jannick! (Personnellement j’aimerais mieux qu’on me lance des cd, que des fleurs lors d’une réussite, c’est peut-être plus dangereux, mais pas mal plus plaisant.) Pas surprenant qu’elle n’ai pas dormie beaucoup depuis les dernières semaines. Le résultat est fantastique. L’ensemble de son œuvre est constituer de tissus léger cousu ensemble et créant des forment suspendues dans l’espace. L’effet est sensationnel! La contradiction ainsi que l’absurdité du monde qui nous entoure est perceptible dans sa production. Un tank géant, quasiment transparent, qui tient par des fils, avec une grâce et une légèreté qu’on a peine à imaginer, voilà qui suscite de grandes questions. On prend peut-être les choses trop pour acquises…non ça c’est évident. Bref, l’exposition Traces et linceuls au centre d’art Circa vous est fortement recommandé…ben en fait c’est une obligation. C’est clair? Ça ne coute rien et ça encourage les artistes de chez nous, et on s’entend que, justement, ce n’est pas facile, chez nous, de percer dans ce domaine.
Y GRIEGA! FELIPE-FELIPE!
Article: Andrée-Anne M.
Photo: Étienne Dagenais
Au lieu de vous écrire un article j’ai décidé de vous faire lire un petit discours rigolo je j’ai écrit avec le plus grand plaisir.
Nous descendons d’un monde où le gouvernement fait absolument tout de son pouvoir pour nous priver d’argent et nous laisser avec rien pour vivre. Et pourtant, nous sommes la génération qui peut sauver l’avenir de ce monde, notre monde. Le gouvernement est un monstre assoiffé de pouvoir, sa cruauté dévore l’argent de nos poches et massacre nos ambitions pour réaliser nos rêves et nos espoirs. Ce terrible acte de cupidité est si injuste que je n’ose même pas comparer le gouvernement à un rat, ce serait une insulte trop détestable pour ce pauvre animal. Je crois que nous partageons tous la même idée que nous nous sommes fait abuser pendant bien trop longtemps par le pouvoir de notre gouvernement, ce qui rend l’avenir de notre monde sans espoir, nous le savons tous dans notre conscience. C’est pour cela que l’on doit faire face à l’injustice de notre gouvernement. Ce que le gouvernement appelle justice n’est qu’un pur venin mortel qui fait la grande erreur de sauvagement tuer notre future. Je sens que notre combat contre son injustice durera pour l’éternité si nous ne faisons pas quelque chose aujourd’hui, ici présent. Nous devons reprendre ce qui nous appartient. Nous devons reprendre notre sécurité, notre égalité et notre liberté en tant qu’êtres vivants.
PCVZ
Déf. : Partie morte d’un ensemble autrefois vivant.
Plutôt empathique, tient toujours à soutenir ses soeurs. De nature sadomasochiste, aime être perforée de métal, coupée, cassée, sablée, polie, peinte, etc. A la capacité de se subdiviser sans perdre ses valeurs. Ne peut croître, donc est au stade d’adulte. Peut vieillir et faiblir. Peut se faire manger par le vivant pour créer du nouveau vivant qui va ensuite mourir. Beige comme l’humain, mais ne pas les confondre. On peut régler le problème en appliquant une couleur sur la place (ne pas appliquer la même couleur sur l’humain).
Laurent Corriveau
MUSIQUE
du Mardi 1er au samedi 5 février: Antoine Gratton, Club Soda, 14.39$, Rock
Jeudi 3 février: Vincent Vallières, La Tulipe, environ 30$, Folk
Vendredi 4 février: Mordicus, Divan orange, Rock/Francophone
Samedi 5 février: The Radio Dept, Petit Campus, 21.70$, Rock Alternatif / Folk
Samedi 5 février: Rape Faction, Casa Del Popolo, Rock / Grunge / Trash
Vendredi 11 février: Little Scream, Casa Del Popolo, 9$, Rock/Indie/Pop
Samedi 12 février: Old School Politics et autres, Piranha bar, Rock alternatif
Samedi 12 février: Ching Chong Song, Casa Del Popolo, Folk expérimental
Mercredi 16 février: Silly Kissers et autres, Sala Rossa, 11$, électro/pop
Mercredi 16 février: Interpol avec School of Seven Bells, Métropolis, environ 40$, Pop/Rock/Alternatif/Space
Jeudi 17 février: Alex Nevsky, Club Soda, 22.63$, Pop francophone
Jeudi 17 février: Misteur Valaire, Métropolis, environ 30$, électro
Vendredi 18 février: Random Recipe, L’Astral, 18.12$, électro/jazz/hip-hop/etc.
Samedi 19 février: Francis d’Octobre, Maison de la culture Mercier, 6$, Folk
Jeudi 24 février: CLAASS, Belmont, 18.50$, électro / Post punk / Psychédélique
Vendredi 25 février: Dumas, La Tulipe, environ 15$, Folk/Pop/Rock.
Samedi 26 février: Les Vulgaires Machins, Salle de L’Alisé, Mascouche, Rock alternatif.
Dimanche 27 février: Cradle of Filth, Métropolis, environ 40$, Métal.
FESTIVALS / CONCOURS
Festival Voix Amérique (www.fva.ca)
À partir du 1er février, divers lieux dont la Sala Rossa
Poésie / Spoken Word / Performance
Francouvertes (www.francouvertes.com)
Préliminaires les 7, 14, 21 et 28 février au Lion d’Or (6$). Demi-finales en avril au Lion d’Or (8$) et grande finale le 3 mai au Club Soda (15$).
Musique francophone de divers genres
Musique
BuckFest
11 et 12 février, Café Campus
Festival Mondial du Cirque de Demain (www.cirquededemain.com)
15 au 27 février, La TOHU, 32e édition, environ 30$
Cirque
Festival Montréal en lumière (http://www.montrealenlumiere.com)
17 au 27 février, un peu partout à Montréal, 26 février: Nuit Blanche
Les prix varient, activités gratuites également
Musique / Danse / Cuisine / Théâtre / Arts / Mode
Festival international Montréal/Nouvelles Musiques (MNM) (www.festivalmnm.ca/fr/2011)
18 au 26 février, hommage à la musique.
Les prix varient, mais restent abordables (tournent autour de 20$)
Divers lieux dont l’Agora de la danse
Danse / Expositions / Concerts
DANSE
Dimanche 6 février: Les Imprudanses, Café Campus, 8$, improvisation de danse.
Samedi 12 février: Blue Light Burlesque, Café Campus, environ 30$, burlesque.
25 et 26 février: Songs, Agora de la danse, 14$, Japon, danse contemporaine, musique.
THÉÂTRE
17, 18, 19, 22, 23, 24 février: Histoire d’Hommes, Théâtre Prospero, environ 25$.
Thèmes: Amour, Désir, Sexualité, Relations hommes-femmes
22 février au 17 mars: The Dragonfly of Chicoutimi, Théâtre Espace Go, 21$.
Thème: quête identitaire. Moderne et original.
Dimanche 27 février: ISBERG, Complexe culturel Guy-Décary, Lachine, gratuit avec laissez-passer, sculptures de l’artiste Nathalie Trépanier et musique de Yann Perreau
Thème: Quête de lumière
SLAM
Mercredi 9 février: Soirée-bénéfice pour la Ligue des Droits et Liberté de la personne, Cabaret du Mile End.
Lundi 14 février: Slam de Poésie à l’O Patro Vys, 5$, animé par Ivy
Dimanche 20 février: Words and Music, Casa del Popolo, Spoken Word.
ARTS VISUELS
Jeudi 3 février: VIP (Virus d’Improvisation Pict
urale), Belmont, 10$.
Vendredi 4 février: Les Vendredis nocturnes au Musée d’art contemporain de Montréal, 17h à 21h, 6$, expositions, musique, percussions, DJ, consommations.
12 février au 12 mars: Jannick Deslauriers, Centre d’exposition Circa, Galerie I, gratuit.
22 janvier au 27 février: ATSA – 10 ans d’urgence, Maison de la culture Mercier, gratuit. Rétrospective des éditions d’État d’Urgence, événement venant en aide aux sans-abri.
3 mars: Grand lancement du Médium Saignant, Café l’Exil, 2$, 3 groupes live + DJ.
The Terrorists (Grunge)
The Bators (Rock ‘n’ Roll)
Tribunal (Métal)
Par Laura Pelletier
Photos: Étienne Dagenais, show de Tribunal au Café l’Exil et Paul Dawson, guitariste (lead) du groupe The Terrorists.
Bon bon, cette fois on fait ça différemment, mais seulement cette fois! J‘explique. J’apporte ce changement, car je suis à la dernière minute et vous savez ce que c’est, les vacances, et bien, on glande et ne faisons pas nécessairement des choses très constructives…Non, c’est faux! Pour l’instant, je promeus avec intérêt le visionnement de, ma foi, deux exploits visuels et sonores: Premièrement, La Guerre des Tuques (qui me fait bien rire grâce à la bande-sonore incroyable du film…l’amour a pris son temps à travers les vents de janvier! VIVE NATHALIE!) Ensuite, la vidéo de Damien Robitaille, pour sa performance très «gant» (Il n’est plus nécessaire d’insérer la référence en bas de page, ce mot a maintenant fait le tour du monde avec sa nouvelle signification. Oui oui, Yog Huju, sous ses cheveux de jais, était un petit délaissé de la société, mais depuis qu’il utilise CE MOT il est devenu célèbre dans son petit brin de pays, héhé!), dans l’interprétation de sa chanson «Mot de passe». Le jeu de sourcils est intéressant… Mmmm, bonsoir? Bison Ravi? Juste une bibliothèque? Non, bien sûr… On ne se connaît pas beaucoup, n’est-ce pas? Vous n’êtes pas inintéressants, juste peu bavard, un petit souper lundi ça vous va? Le problème, c’est qu’on manque de temps…non, en fait, on en manquerait pas tant si on arrêtait de végéter comme des gros laids.
Pardon, qu’est-ce que j’écris là? Ceci est un ramassis de jello provenant de mon cerveau, donc aucunement un article, appelons-le tout simplement Takho… D’accord! Vous avez deviné, je n’ai pas vu d’expositions dernièrement…Oups! Mais j’en ai une liste complète, ainsi, prochaine rencontre, ça va être sérieux! Donc, mes objectifs sont:
1- Exposition de Corno à la galerie AKA,
2- Le MAC (inévitable),
3- Exposition sur les œuvres de Marcelle Ferron à la galerie Simon-Blais
4- Belgo (les expos changent constamment). Jannick Deslauriers, enseignante en Arts Plastiques, fera notamment une exposition dans la galerie I du Circa, à partir du 12 février. À voir a-b-s-o-l-u-m-e-n-t!
Enfin, n’oubliez pas de visionner les deux vidéos mentionnés précédemment, plaisir garanti et ÇA, c’est du sérieux! Vivre le Médium SaiGANT!
Centre d’exposition Circa, 372 Ste-Catherine Ouest. http://www.circa-art.com
Andrée-Anne M.
Déf.: Trempe, trempe, frotte, frotte, c’est propre!
Outil, au même titre que le marteau ménager. Elle laisse la propreté derrière elle, mais cela a pour conséquence l’application d’eau sur le sol. Rien n’est sans conséquences. Blanche et pure la première fois, puis elle se retrouve à traîner lourdement sur le sol tel un prisonnier à la mine basse avec un boulet accroché à sa cheville. Composée de deux parties, une sèche et une mouillée pendant l’utilisation. Ne pas mouiller la deuxième partie, sinon, théoriquement, ce n’est plus une moppe, mais un objet mouillé sens dessus dessous. La partie fo-folle, de party, annonce de shampooing like de la moppe doit rester sur le sol pour un travail efficace. Ne pas la retourner, car cet objet a la capacité de prendre une certaine forme humaine quand elle se retrouve du mauvais sens. Attention, ne pas confondre le nettoyeur et l’agent nettoyeur, par occurence, la moppe.
Laurent Corriveau
Bonjour toi, je sais que tes homards dans leur marmite te préoccupent beaucoup. Par contre j’ai cette envie irrépressible d’aborder un sujet très profond en ta compagnie délicieuse: le Ukulélé , sans vouloir trop t‘incommoder. Le Ukulélé est une petite guitare Hawaïenne à 4 cordes. VRAIMENT CUTE. Oui. Je trouve que ce petit instrument est très sous-estimé par l’état des êtres vivants qui vivent dans un groupe organisé, la société.
Tu imagines, ton ukulélé, si tu es assez GANT pour en avoir un et maîtriser la chose, tu peux le traîner partout. Tu imagines? Partout. Disons que tu es coincé dans le trafic, alors tu ressens un sentiment excessif et désagréable d‘irritation. Ton imagination s’active de façon carabinée. Des envies de bombardements, de nazisme, de flagellations ou bien de manger; c‘est différent pour chacun. Par contre, si tu fais partie du très petit pourcentage de gens comme moi qui tiennent un Ukulélé rouge sous leur siège de champion, la situation devient divertissante à souhait.
Tu assistes à un spectacle, la première partie t’ennuie, toi et tes amis? C’est simple. Regardez autour et amusez-vous à repérer une personne très IN qui semble avoir compris le système. Celle-ci semblera avoir une petite guitare cachée sous son sombrero et elle portera inévitablement les cheveux longs et un vêtement pourpre avec des imprimés en cocotiers. Vous ne la manquerez pas …ça paraît ces affaires-là. Idées superficielles pleines de préjugés? JAMAIS. C’est moi qui le dis et comme je ne mens pas, mes paroles sont dogmatiques. Pour continuer mon conseil qui commence à se faire long, allez rejoindre le mortel en question et il vous jouera des petites mélodies placides et sereines qui vous feront patienter joliment.
BON.
C’est agréable, cette petite chose.
Agrément. Petite chose.
Et ce qui est vraiment génial, c’est que tu peux même cuire ta petite guitare avec les homards pour un plat gourmet. Savais-tu que ces petits crustacés savent apprécier la musique plus que tout autre animal marin? Maintenant tu sais.
Ukulélé pour la paix. Pour les conflits fictifs. Pour faire de toi le roi flegmatique. POUR LA PAIX.
K.R
Artiste: Yaki Urane
Allo. Je déclare officiellement que je suis le genre d’individu qui adore ricaner. Ce mot est, vous en serez bien d’accord, d’une lascivité brute. Son seul effleurement de mes papilles cérébrales provoque une intense déflagration de jouissance dans tout mon être… d’une puissance si puissante que mon corps d’esclave moderne ne peut faire autre chose que de se tortiller de plaisir et gêner toute l’assemblée qui doit subir cette vision. De plus, l’action même de ricaner est hautement satisfaisante.
« Un ricanement par jour éloigne le docteur pour toujours, » m’a un jour dit un vieux sénile, un genre d’acteur déchu qui jouait le rôle d’un docteur terroriste dans une certaine télésérie britannique post-Deuxième Guerre mondiale. Un type sympa tout de même, bien qu’il soit constamment en train de badtripper, y badtrippe toujours pour rien, faut croire que ça le passionne un peu.
Bah, on s’amusait avec peu dans le temps… parce que de nos jours, il ne nous reste que cela d’un peu l’fun dans la vie : avoir un rictus franchement déplaisant affiché à longueur de journée sur nos visages d’êtres humains. Je mets bien ce mot en italique puisque que je me sens d’attaque pour avancer le fait que nous ne vivons plus vraiment dans notre société occidentale moderne. Nous ne sommes que des pantins d’une lâcheté certaine qui passent leur temps à user de leur pouvoir d’achat à acheter des cossins et des bébelles franchement inutiles vendus par une multinationale n’ayant aucun sens moral et se plaisant à détruire notre planète. Oh là là hey! « C’est tellement pas vrai ça, aujourd’hui la vie c’est full nice. J’ai plein d’amis sur mon Facebook avec lesquels j’échange des commentaires tellement profonds sur leurs photos mettant en valeur leur apparence physique. » Je vous l’accorde. On vit dans le meilleur des mondes possibles. L’air sur cette Terre ne respire que liberté, égalité et fraternité. Il est tellement beau ce monde qu’il ne faut certainement rien y changer? J’en ricanerai toujours. C’est ma façon de survivre, quoi.
LVL
LA TRIBUNE LIBRE : endroit où nous laissons la place à vous, jeunes lecteurs sensuels, qui auraient leur mot à écrire.
Commentaire en réponse à l’article de LVL: Jeton-Anal et la STM
Réponse à un article indigne
Chère direction du Médium Saignant,
La semaine dernière, j’ai été désagréablement surpris à la lecture de cet article, paru dans la première édition du Médium Saignant cette session. Je ne l’avais pas lu au complet et aurais du m’abstenir de le lire tout court.
Le sujet de cet article était très peu intéressant. C’était d’ailleurs très peu drôle.
Cet article était intitulé «Jeton-Anal & la STM». Déjà en partant, je trouve ce titre assez vulgaire et indécent. Quel sensationnalisme!
On ne cherche qu’à provoquer de nos jours. Voyez, par exemple, comment ces artistes d’art contemporain amassent des fortunes avec des œuvres d’art incompréhensibles et d’une laideur incontestable. Je ne comprends absolument pas pourquoi vous avez laissé un article d’une telle vilénie s’infiltrer dans votre journal. J’aimerais que vous m’expliquiez les raisons qui vous ont poussé à faire un tel acte. Et j’exige des excuses publiques! Bibliques, aussi!
Aucun professionnalisme
Premièrement, la plume de l’auteur manque de finition et de professionnalisme. Voyez cet extrait : « Le ciel est bleu. Les wagons de métro sont bleus. » Cela démontre bien mon point ; une telle affirmation est d’une telle évidence que la mentionner en devient vraiment stupide. Il me semble aussi que le ciel est bleu! Bien sûr! Je peux vous en nommer des choses bleues, moi aussi : un message d’amour codé en morse, les petites lèvres serrées de Janine Sutto, Mercier la fille de policier, etc. Je ne vois aucunement l’intérêt de gaspiller de l’encre pour dire des stupidités telles!
« Vous savez, moi j’aime ça le capitalisme. Ça me donne la possibilité d’avoir plein de richesse et de faire plein de mal aux autres. J’trouve ça cute, moi, voir du monde mourir… »
Ah puis, ce n’est qu’un journal étudiant, qu’un colloque de jeunes anticapitalistes parlant à travers leur chapeau! Ah les jeunes, tentant de masquer leur lâcheté et leur goût excessif pour la drogue dans le terme qu’ils aiment tant : erreurs de jeunesse. Oui, je dis bien erreurs au pluriel, parce que quand on s’y met dans ce cercle vicieux, on n’arrête pas vraiment, on a plus tendance à échoir dans des bordels et rater sa vie… en tout cas, moi ça m’est arrivé, alors ne faites pas ça! Vous savez, moi j’aime ça le capitalisme. Ça me donne la possibilité d’avoir plein de richesse et de faire plein de mal aux autres. J’trouve ça cute, moi, voir du monde mourir…
«Elle était au bord des larmes au bord du précipice de la falaise.»
Et l’auteur de cet article : LVL? Il ou elle n’est même pas foutu de mettre son vrai nom sous ses lignes. Cela prouve beaucoup de choses. D’ailleurs, Louis XXII sera bientôt décapité par les Français… J’espère qu’on n’oubliera pas de nettoyer le pays de crapules tel ce personnage excentrique et fâcheusement incontrôlable.
Faire du mal à ma mère!
J’ai fait lire cet article à ma mère. Elle a presque craché sur le papier. Cela fait très longtemps que je ne l’ai pas vue comme ça. Elle était sur les bords des larmes sur le bord du précipice de la falaise. Ô que je me suis senti mal de lui avoir fait tant de douleur!
Avec tout le respect que je dois à votre feuille, j’aimerais qu’on surveille plus attentivement ce qui se dit chez vous, car oui, je fus très choqué de lire cet article, et espère ne plus jamais tomber sur une mauvaise surprise du genre. Merci de votre compréhension et au plaisir de vous lire!
Nicolas Moisine
Nyahhhhhhhhhhhh, je viens d’engloutir plein de biscuits et ma sœur aussi (ben là je l’ai pas mangée elle…on a mangé des biscuits ensemble, je veux dire). Miam, mais là j’ai mal au cœur…mais pas jusqu’au point de vomir tout de même. Ça me rappelle une certaine personne qui a constamment envie de vomir (je ne la nommerais pas pour qu’elle garde l’anonymat coquin qu’elle détient, mais je peux seulement dire qu’elle a un dégoût profond pour une fête quelconque qui approche…mis à part le pâté au saumon qu’on y sert. Le saumon frais c’est bon (En fait, je n’en ai jamais mangé de pourri, mais j’imagine fortement que ça doit être nauséabond et vert vomi brocoli, donc pas bon au goût.) Puisque cette personne (ok, je peux le dire, c’est mon «amigo» (en espagnol c’est plus ambigu parce qu’en français ça pourrait dévoiler son sexe)) a toujours (très fréquemment en tout cas) envie de gerber, on a déduit que c’est sa seule émotion, vomir. Haha! Bonheur=vomi! Surprise=vomi! Tristesse=vomi! Anxiété=vomi (ça ce n’est pas nouveau, on voit ça souvent)! Inquiétude=vomi! C’est cute comme image, pas vrai?
En tout cas! Ce mois-ci, l’exposition à ne pas manquer est, bien sûr, celle du Musée des beaux-arts de Montréal. Devinez laquelle? Hmm, trop long! C’est Rouge cabaret, le monde effroyable et beau d’Otto Dix. Voici une petite description pertinente de l’artiste (je mentionne «pertinente» pour éviter que votre cerveau doute à ce sujet…). Otto Dix est un monsieur (très pertinent). C’est un Allemand (c’«était», plutôt, parce qu’il est mort aujourd’hui…ben pas aujourd’hui là, là, mais bon…vous comprenez!). À un moment dans sa vie, il a porté des lunettes (on s’en fou!!!). OK, voyons, un peu de sérieux tout de même! On me l’a demandé, donc pendant quelques lignes, je vais tenter d’écrire «sérieusement»…
En ce moment, 20h40, un mercredi soir, je suis absolument sérieuse. Bon qu’est-ce qu’on dit quand on est sérieux? Des choses sérieuses? On parle de l’école je crois…bof c’est plate. Mais essayons tout de même : J’ai fait mes devoirs pour le cours d’astronomie…Euh, bravo?!? Hum, pas miraculeux…
Définition du mot sérieux en trois temps (selon Internet alors…) : 1) Réfléchi (oui, j’approuve), 2) Qui a un air grave (héhé!), 3) Qui est important (ben oui). Bref, tout à fait les propos qu’on retrouve ici.
Bon reprenons avec notre cher artiste. Il fut l’un des peintres réalistes allemands les plus importants de son époque, parce qu’il a dénoncé les abominations qu’on voyait durant la guerre. (QUOI? J’ai réussi! Une phrase sérieuse!) Et oui, désolé ti-gars avec ton « Call of Duty », la guerre c’est ABOMINABLE et dégueu=vomi. C’est vraiment l’émotion que ça devrait tous nous susciter. Bon, peut-être pas tous en même temps, sinon on nagerait dans le vomi (ouach caca…).
Les thèmes de la guerre et de la sexualité sont très exploités dans les œuvres d’Otto…Dix (juste le prénom c’est bizarre, ce n’est pas mon grand ami tout de même). Dans l’exposition, il est possible d’observer plusieurs portraits, des séries de gravures, des aquarelles (mes préférées dans l’expo), ainsi que des huiles sur toiles. Au total, il y a environ 200 œuvres et documentaires (je ne les ai pas comptées, ne vous inquiétez pas…bon, en fait, vous vous en foutez sûrement si oui ou non je les ai comptées, mais je voulais seulement spécifier ce point…) Attention au petits cœurs de bébés cutes tout petits, ça pourrait choquer un peu. En tout cas, à cette époque, dans la première moitié du XXe siècle, ça choquait en cacahouète! Hitler, ben il n’aimait pas ça. Tant pis pour lui! Moron! Otto Dix était placé dans la liste noire des nazis parce qu’il dévoilait ouvertement (dévoiler c’est toujours ouvertement, non?) les tabous sociaux. Il fut renvoyé de son emploi et ses œuvres ont été retirées des musées ou détruites. Et bien sacrilège! Et la liberté d’expression là-dedans?! Aucune! Vomi!
L’exposition se termine le 30 décembre, alors vous avez encore le temps d’y aller, héhé! Tout le monde parle de cette exposition en ce moment. Tout le monde! Même Jésus et ses gros métalleux favoris, Wu-Tang clan (sont tellement heavy-métal ceux-là)! Il y a même la présentation de documentaires sur Otto Dix; vous n’avez qu’à vous procurer le petit pamphlet mignon dans lequel tout est inscrit.
Après, si vous avez le temps (vous avez le temps, c’est certain!), faites une petite descente infernale (je dis ça à cause des escaliers très bizarres et inconfortables qu’il faut utiliser) en allant au sous-sol numéro 2 pour voir la salle réservée à l’exposition de vêtements de Denis Gagnon. C’est gratuit en plus! J’ai trouvé ça intéressant, différent aussi, même si les vêtements, ce n’est pas mon intérêt premier…mais les fermetures éclair c’est original!
Gnagnagna…la fin de l’année et Noël. Si vous voulez des arguments explosifs pour détester cette fête, à lire absolument, l’article de Keanu Reeves… hey oui, on est assez importants (ça c’est sérieux!) pour qu’il écrive dans notre journal. Par contre, je l’imaginais plus comme un lutin rigolo qu’un guerrier barbare destructeur de rêves…je blague. Qui pourrait croire ça? Ainsi, j’espère que l’année prochaine (wow, ça paraît vraiment loin comme ça!) vous allez être là encore (à l’école, je veux dire, pas nécessairement à l’endroit où vous êtes en ce moment…) et nous lire avec autant de passion! OUAIS! Bon repos paisible!
Andrée-Anne M.
Cher amis,
Je requiers votre aide en cette période de tension extrême!
Aidez-moi. Mon tout premier prototype, l’original Michet ‘51, se retrouve perché sur le pont Champlain depuis déjà quelques jours. Oui, c’est moi le créateur de ce petit bijou postmoderne. À deux ou trois lanières, ceinture fléchée ou inconstante, oui, je les ai tous conçus. TOUS.
« Je suis affreusement troublé. Veut-il mourir? Lui! Il a tout pour lui! Un demi-dieu sur Terre! Il semble vouloir se laisser choir dans le vide à tout instant… »
J’étais alors sculpteur, en 1951, lors de cette année d’effervescence planétaire. J’étais si lascif dans ce temps-là; j’ai eu besoin de créer une œuvre qui me libérerait de toutes les pulsions me submergeant à l’époque.
Il n’en veut descendre. Je suis affreusement troublé. Veut-il mourir? Lui! Il a tout pour lui! Un demi-dieu sur Terre! Il semble vouloir se laisser choir dans le vide à tout instant…
Mon bébé! Celui que j’ai taillé de mes propres mains, longtemps l’ai-je ausculté d’une manière amoureuse et admirative. Je suis au bord de la crise de nerfs.
« Michet ’51 l’avant-gardiste, le rustre, l’imparfait, le charmeur, même dans la soixantaine il garde une belle mine. Ce prototype original aurait une valeur de plus de quelque 300 millions… L’offre ne cesse de grossir, mais apparemment, son créateur y tient mordicus. » disait en 2008 Denis Lafaille, un vieil ami journaliste, dans une édition spéciale du journal Le Figaro dédiée à mon œuvre.
« Achetez mon Michet ’51, le # 1 du marché, le meilleur de tous les vibro-masseurs! » avais-je moi-même proclamé dans l’entrevue sous-jacente à son article. On n’aurait pas pu mieux dire. Il est vrai que M’51 est une vraie réussite, et qu’on peut en être fiers pour des années à venir!
Je me vide le cœur et le pantalon
Attention, je suis marié.
Comment se fait-il que mon cher ami Richie Boy soit reconnu en tant qu’homme qui a beaucoup de poil, mais qu’il se met des faux poils pour cacher le vrai poil qu’il lui manque, de sorte qu’à première vue, on croit vraiment qu’il a du poil, quand finalement devant nos yeux, on ne la voit pas, cette fameuse pilosité.
Mon ami est époustouflant! Mon ami est époustouflant! Lui y’a du poil mystérieux! Mystérieux! Assez mystérieux pour deux!
En fin de semaine, je suis allé à la chasse aux universités. Bon, bon, ce n’est pas vrai, je suis célibataire et je suis aussi allé à la chasse aux jeunes collégiennes émoustillées. Allons, j’ai trouvé l’endroit de mes rêves. Je vais aller à l’université du Conogan! GO GO COCO CONOGAN! GO GO TI COCO!
What a lovely place it is! Ça me donne presque le goût d’écarteler brutalement une tête de cheval avec un gros maillet et de me faire un tit repas tout chou : Tabasco-cerveau. Mon plat favori!
MISE À JOUR! DES NOUVELLES DE MICHET!
Bon, j’ai enfin réussi à avoir une brève conversation téléphonique avec mon petit Michet tout à l’heure, le dialogue étant sans cesse interrompu par ses sanglots cruels… Voyez ce qu’il m’a dit : il réclame des droits. Des droits! Elle est bonne celle-là! Paraît-il que tous mes vibro-masseurs se sont réunis en secret et auraient formé un syndicat. Doux Jésus, c’est une vraie catastrophe! Suis-je au bord de la faillite?
Tout de même, j’ai si peur. Si peur, que je suis prêt à faire des concessions, même si j’en perds quelques millions et que quelques-uns de mes modèles originaux s’en vont se trémousser chez mes concurrents… mais perdre mon petit être adoré, lui qui a fait ma gloire et ma fortune… je ne pourrais jamais le supporter… ô, quel malheur…
Je cours tout de suite risquer ma vie et monter sur ce pont de malheur pour retrouver mon petit Michet.
IL NE MOURRA PAS!
Je lui donnerai tout s’il le faut!
JE T’AIME MON BEAU PETIT MICHET!
NE SAUTE PAS!
ELLE V. ELLE
Le Médium Saignant 