Le Médium Saignant

février 26, 2012

Actualités grévistes (Semaine 1)

Par Noémie Laurendeau   

La situation à Marie-Victorin

Durant l’Assemblée générale du 21 février, les points à l’ordre du jour ont été les élections de certains membres du SECMV, les plans d’action ainsi que les modalités de la grève. Suite à l’Assemblée précédente du 8 février dernier où le vote fut en faveur d’un mandat de grève générale illimitée (GGI)  à 78 %, une date de début de GGI a été instaurée et une assemblée également pour déterminer les actions et clarifier les détails de cette GGI. Tout d’abord, quelques nouveaux membres du syndicat ont été élus, mais d’autres élections ont été reportées à l’Assemblée suivante étant donné de la fatigue générale après trois heures de délibérations. En ce qui a trait aux plans d’actions, plusieurs propositions ont été amenées par le syndicat comme le piquetage, des ateliers sur les droits des étudiants face aux policiers durant les manifestations, ceci pour préparer les étudiants à la manifestation du 23 février suivant. De plus, plusieurs comités sont mis en place pour assurer la participation active des étudiants à la grève et pour permettre à des projets de se concrétiser. Pour plus d’amples informations sur les plans d’actions organisés par le syndicat et les étudiants du Cégep Marie-Victorin, veuillez consulter le site http://secmv.org/.

Ensuite, plusieurs débats sur les modalités de la grève se sont déroulés, toutefois les résultats concrets demeurent flous. Ce qui est certain, c’est qu’aucun cours ne sera maintenu peu importe son importance pour les futurs stages des étudiants. De toute manière, tel que l’a indiqué le porte-parole du syndicat des enseignants, ceux-ci sont en mesure de déterminer quels éléments sont indispensables au cours. Les étudiants ont donc voté contre le maintien de cours théoriques, par exemple en réadaptation physique, étant donné que cela est totalement contre l’esprit de la grève et c’est très compliqué au niveau de la logistique. Pour ce qui est de locaux spécialisés tels que l’audiovisuel, le Rond-point, les locaux de pratique en musique, etc., ils devraient demeurés ouverts durant la durée de la GGI. La direction doit cependant approuver cela, mais il semble que cela a été le cas. 

Étant donné des stages dans plusieurs programmes, les prochaines assemblées se dérouleront en alternance le lundi, le mardi et le mercredi. Donc, selon cette logique, la prochaine assemblée de reconduction de la GGI sera le lundi 27 février prochain. De plus, suite à cette assemblée une manifestation à Montréal-Nord aura lieu; elle commencera à la fin de l’AG. 

Les étudiants du Québec se manifestent

Le 23 février 2012, une grève nationale a eu lieu dans le centre-ville de Montréal pour dénoncer la hausse de frais de scolarité par le gouvernement Charest. Elle a commencé à Square Philips et a pris fin au coin de Berri-UQAM. Pourtant, certains individus ont décidé d’aller bloquer le Pont Jacques-Cartier, ce qui a apporté mauvaise presse au mouvement étudiant dans les médias. Il ne s’agissait que de quelques centaines de personnes dont plusieurs n’avaient même pas idée de la destination. Malgré tout, l’ensemble de la manifestation s’est bien déroulé et a même connu un fort succès. En effet, au plus fort de la manifestation, plus de 15 000 citoyens et citoyennes ont milités dans les rues de Montréal pacifiquement. 

La prochaine manifestation nationale sera à Québec, le 1er mars, soyez-y!

février 24, 2012

Le mariage entre Monsieur Chant et Madame Danse

Filed under: Danse — lemediumsaignant @ 3:36
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Merry Age à l‘Agora de la Danse

Par Ashley Ornawka

La danse contemporaine jumelée à la danse africaine, au jazz et même à une touche de ballet constituent l’œuvre grandiose de la chorégraphe-compositrice-interprète Ghislaine Doté, Merry Age, de la compagnie Virtuo Danse. La versatilité de cette dernière est éblouissante, ayant appris la danse, le chant ainsi que les arts martiaux, puis est mise de l’avant dans Merry Age. Le spectacle regroupe six danseurs, dont Jenny Brizard, Fernanda Leal, Émilie Tremblay, Xavier Malo, Mohamed N’Diaye et François Richard, qui forment trois couples afin de recréer le portrait vivant du mariage, d’illustrer les étapes de la vie d’un couple marié. Ne s’agissant pas uniquement d’une danse, mais d’une comédie musicale, les interprètes dialoguant et créant leur propre musique (composée par Doté) en chantant mélodieusement à plusieurs reprises, à l’unisson puis en se répondant : «Ding, dong, time to marry. Ding, dong, time to settle down…». Le fait que Merry Age aborde originalement une réalité en déclin dans la société occidentale est très rafraîchissant.

«Ding, dong, time to marry. Ding, dong, time to settle down…»

Dès le début, Doté captive le public en faisant une petite apparition pour introduire sa pièce. Elle parle de son amoureux, son meilleur ami, son mari, puis comment qu’elle l’a rencontré jusqu’au moment qu’il lui a enfin, à sa grande impatience, demandée en mariage. Merry Age met instantanément un sourire aux lèvres du spectateur et, une fois finie, lui laisse avec le goût pour plus, se tannant jamais de la représentation pétillante. Les rires et les remarques coquins ne sont pas en manque dans cette représentation vivement animée. Divisé en deux parties, l’enchantement et le désenchantement, la comédie présente bel et bien les deux côtés de la médaille, disputes divertissantes incluses, et inévitablement, l’aspect-clé du mariage : la compromise.

D’ailleurs, chaque couple montre les multiples facettes, dilemmes, et moments doux entre mari et femme. Les danseurs changent également de partenaires souvent, ce qui rajoute encore plus de vitalité au spectacle. Sans aucun doute, Ghislaine Doté sait comment exploiter quelques accessoires simples à leur plein potentiel ; une table simple devient un outil de musique, sur laquelle les couples s’affrontant lors d’une chicane jouent des percussions à l’africaine qui valent à elles seules l’ingéniosité de l’œuvre. La narration, les expressions faciales et la fluidité que les interprètes illustrent tout au long de la présentation rendent l’œuvre de Doté encore plus crédible et fabuleusement accomplie. Merry Age est une comédie musicale mariant parfaitement la danse et le chant, la danse contemporaine et la gestuelle afro-américaine, la réalité et le théâtre, et ce, de manière merveilleusement dynamique.

Photos © Thiery Michel. Tous droits réservés.

février 21, 2012

Les arts numériques sous toutes leurs formes

Filed under: Arts numériques — lemediumsaignant @ 7:00
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Univers immersif? ORIGINALITÉ? Spectacle? INTERACTIVITÉ? TECHNOLOGIE? Musique électronique?


La Société des arts technologiques (SAT), située à Montréal, Québec, est un établissement innovateur et unique au Canada qui regroupe et attire de nombreux artistes régionaux et internationaux à chaque année. Ce centre de créativité ouvert au public permet ainsi aux artistes de se perfectionner par des ateliers divers et de s’épanouir dans le domaine des arts numériques.

Pour plus d’informations, visitez le site de la SAT: http://www.sat.qc.ca/.

Reportage par Ashley Ornawka

février 20, 2012

La redondance du quotidien

Filed under: Théâtre — lemediumsaignant @ 2:02
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Par Ashley Ornawka

6h30

 © 2012 Nicolas Tondreau. Tous droits réservés.

6h30… L’heure où une maman monoparentale fatiguée et écœurée s’assoit autour de la table avec ses enfants pour manger le souper, l’heure où un garagiste en manque se saoule la gueule en écoutant du porn, et l’heure où une jeune femme vivant une peine d’amour se réfugie en écoutant ses nouvellement achetées cent et une chaînes sur la télévision. 6h30, présenté par Projet Un et mise en scène par Jonathan Gagnon, est la première pièce diffusée à la toute nouvelle salle, Théâtre aux Écuries, construite en octobre dernier et située dans le nord de Montréal. Ce spectacle met en scène trois personnages dans leur quotidien, mélangeant amour et solitude, car ne sont-elles pas fortement reliées? Tout comme ces deux aspects, présents à chaque jour dans la vie, les univers respectifs des trois étrangers, Josée, Olivier et Kim, s’entrecroisent et se complémentent, devenant quasiment un triangle amoureux.

«J’ai pas de charme, pas de couleurs, rien de spécial… j’me démarque ne rien, j’suis comme tout le monde.» – Olivier

Les acteurs, Maude Boutet, Jean-Pierre Cloutier et Marie-Soleil Dion, livrent des monologues honnêtes, francs, sans pudeur ni mensonge. Les textes sont écrits par huit auteurs contemporains dont Maxime-Olivier Moutier, Isabelle Forest, Julie Gaudet-Beauregard, Jennifer Tremblay, Vincent Madore, Marc-Antoine K. Phaneuf, Sylvie Laliberté et Geneviève Letarte puis, ensemble, forment une œuvre incroyable, qui laisse le spectateur  à bout de souffle, les paroles d’un personnage continuées ou répondues par un autre ou même parfois dites à l’unisson. «J’ai pas de charme, pas de couleurs, rien de spécial… j’me démarque ne rien, j’suis comme tout le monde, » constate Cloutier durant le monologue brillamment crue de son personnage, Olivier. Chaque personnage n’est pas content de la façon dont sa vie a tournée, chacun demeure insatisfait, ne pouvant s’empêcher de ressentir qu’il y a un trou béant et d’essayer désespérément de la combler quotidiennement, répétitivement, ceci devenant quasiment une obsession. Tout comme leur quotidien, la pièce est « une espèce de tranche de vie où il n’y a rien de grandiose,» selon Marie-Soleil Dion, dans son fond autant que dans sa forme, simple mais splendidement poétique.

Intelligemment, les éléments du décor servent doublement d’accessoires tout au long du spectacle, ce qui ajoute une pensée plus poussée à la pièce. Le mur blanc sert de projecteur sur lequel des images exprimant les rêves et les fantaisies des personnages sont diffusées. Le frigo s’ouvre sur une garde-robe puis est utilisé en guise de sortie de la scène. Chaque comédien se retrouve confiné dans son espace, mais se déplace parfois pour entrer dans le monde de l’autre, leurs histoires s’entremêlant. 6h30 est une pièce où sentiments et pensées sont dévoilés, sans aucune hésitation ; elle nous plonge dans la conscience des personnages, vivant avec eux leurs déceptions, leurs aspirations et leurs tourments ironiquement banals, dont l’amour et la solitude qui définissent la redondance du quotidien, mais qui préoccupent néanmoins chacun de nous.

 

6h30

Du 14 au 23 février

au Théâtre aux Écuries

http://auxecuries.com/saison/7?iseason=1#/uid-7

février 19, 2012

Dave Inc. – Le souper

Filed under: Édition spéciale février 2012,Bandes Dessinées — lemediumsaignant @ 7:16

Par Jessica Rodas

À SUIVRE…

Les Écoeuranteries

Filed under: Édition spéciale février 2012,Bandes Dessinées — lemediumsaignant @ 7:14

Par Lëamas

Le nouveau Canada

Le mur de l’ASSÉ

 

Suivre son étoile

Le nouveau parti de François Legault

Les Aventures des 5 Morons: 5 perdus en 5 jours

Filed under: Édition spéciale février 2012,Bandes Dessinées — lemediumsaignant @ 7:10

Par Lëamas

Lisez les dernières éditions pour connaître le début des 5 morons!

 

NOSTALGIE: Les 10 meilleures émissions animées de notre enfance

Filed under: Édition spéciale février 2012,Cinéma et télévision — lemediumsaignant @ 6:55

Par Ashley Ornawka

Peu importe l’âge que nous avons, un dessin animé met toujours un sourire sur nos lèvres, de la lumière dans nos yeux et de la jeunesse dans notre cœur. Nous retrouvons cette innocence et cette joie de vivre qu’est la magie de l’enfance. Comptez à rebours avec moi les incontournables et coups de cœur dont la plupart de vous écoutiez sûrement lorsque vous étiez enfants et peut-être parfois encore. Car il n’y a rien de mal à être jeune d’esprit…

10. Le Laboratoire de Dexter

Ce dessin animé raconte les aventures de Dexter et de sa sœur, Dee Dee la ballerine gâtée hyperactive qui brise tout ce qu’elle touche appartenant au jeune génie Dexter, dont l’intelligence est caricaturalement disproportionnée par rapport et à ses huit ans, mais surtout, à sa grandeur.

9. Série Scooby-Doo

Quoi de neuf Scooby-Doo? Ce grand danois avec un gros appétit et ses copains chassent des fantômes et résous des mystères surnaturels qui finissent par être des mystères relativement humains… Ou Scooby-Doo et Sammy (ou Shaggy) essayent plutôt de s’enfuir des fantômes tout en trouvant des collations entre temps et ayant la malchance comique de se trouver nez à nez avec les entités.

8. Bob l’Éponge Carrée

Qui vit dans un ananas sous la mer? Et oui, seulement une éponge carrée et jaune se nommant Bob l’Éponge et ayant un escargot, Gary, comme animal de compagnie! Impossible d’oublier ses amis marins de Bikini Bottom : Patrick Étoile, le capitaine Eugène Krabs et Carlo Tentacules, ce dernier ayant une relation amour-haine avec Bob. Et Sandy Écureuil est bien sûr le personnage le plus original, animal terrestre vivant sous la mer grâce à un scaphandre (lorsque j’étais petite, je croyais que c’était un costume d’astronaute).

7. ReBoot (Mégabogues)

De loin, la série la plus technologiquement innovatrice lorsque nous étions petits, ReBoot utilisait des images en synthèses 3D (animation CGI qui était très impressionnant à l’époque) qui demeure une des séries les plus inhabituelles et originales. La série de science-fiction canadienne présentait une histoire technologiquement moderne dans l’univers autant dans le nom, l’apparence et la fonction des personnages. Bob, Dot Matrix et Enzo sont des gardiens qui doivent protéger la cité Mainframe en jouant aux jeux que «l’utilisateur» crée à partir du «Net» (internet). Mégabyte, un virus d’ordinateur ennemi dont le nom signifie mégaoctet, unité de mesure de données informatiques, tente tout pour leur mettre des bâtons dans les roues et de régner Mainframe sous la terreur.

6. Garfield

Ce chat obèse et extrêmement paresseux qui adore la lasagne est simplement adorable dans son humour sarcastique et son attitude «whatever». Son maître Jon ne sait pas trop quoi faire avec, tellement qu’il est sa propre personne, et Odie, son chien aimable, est l’ami dévoué de Garfield, malgré que ce dernier lui pique souvent sa bouffe et lui tend des pièges dans lesquels il tombe facilement.

Mentions honorables :

Il y a bien sûr bien d’autres séries animées magiques qui ont marqué notre enfance, voici quelques-unes qui ont failli faire mon top 10 :

– X-Men (1992)

– Spider-man (1994-1998 et 2003)

– Les Tortues Ninja

– Les Super Nanas (Powerpuff Girls)

– Minus et Cortex (Pinky and the Brain)

– Mi chat Mi chien (CatDog)

– Les Pierreafeu (The Flintstones)

– Les Jetson

Croyez-le ou non, la plupart des dessins animés mentionnés dans mon article jouent encore sur le canal Télétoon Rétro! =D

Le top 5 sera dévoilé dans la prochaine édition du Médium Saignant.

Cunneyworth, le sauveur?

Filed under: Édition spéciale février 2012,Sports — lemediumsaignant @ 6:41

Chroniqueuse sportive : Daphnée Malboeuf 

 

À l’aube du congé des fêtes et de la mi-saison, l’Association des Canadiens de Montréal a renvoyé son entraîneur-chef, Jacques Martin, samedi dernier. Son remplaçant, Randy Cunneyworth, qui était l’entraîneur-adjoint de la formation depuis le 22 juillet dernier, a été nommé par intérim comme entraîneur-chef et doit aider l’équipe à se reprendre en main jusqu’à ce qu’elle se trouve un nouveau coach. Rappelons que l’équipe favorite des Québécois se trouve présentement au douzième rang de la division de l’est, avec 13 victoires et 13 défaites. Mais Cunneyworth sera-t-il le sauveur que tout le monde attend? Aux dernières nouvelles, on espérait aussi que le petit nouveau, Tomas Kaberle, agisse comme un sauveur. Or, ce n’est pas la charge d’un seul joueur en particulier de faire la différence, mais bien à toute l’équipe de le faire.  Après la défaite de samedi soir (17 décembre) devant leurs partisans, les joueurs n’étaient pas vraiment satisfaits de leur performance. Étrangement, les Canadiens éprouvent beaucoup de difficulté à jouer devant ces derniers. En effet, l’équipe présente cette année une fiche de 5-7-6 à domicile.

Beaucoup de controverse s’est manifestée ces derniers jours par rapport au fait que le nouvel entraîneur soit un unilingue anglophone. Comprenez bien qu’il ne s’agit pas seulement d’une équipe de hockey, mais d’une institution qui appartient au peuple. Elle vise à représenter la nation, ainsi que ses habitants. Il est alors inconcevable d’engager un entraîneur, même par intérim, qui parle seulement anglais. Sous le règne de Pierre Gauthier, le club semble ne plus se soucier de ce qu’il représente pour les Québécois. Il est sensé encourager le français et engager des  joueurs francophones le plus possible. Pourtant, Geoffrey Molson et Pierre Gauthier ne semblent pas du tout alarmés par cette situation et Gauthier ne paraît pas pressé de remplacer Cunneyworth. Malgré tout, l’ancien gardien de but des Canadiens, Patrick Roy, se dit prêt à entendre l’offre de Monsieur Gauthier. Cunneyworth finira-t-il la saison avec le club ou se fera-t-il remplacer plus tôt qu’on le pense? Si Cunneyworth quitte, Gauthier partira-t-il lui aussi? Le tout reste à confirmer!

La Ligue nationale de hockey et ses fléaux

Filed under: Édition spéciale février 2012,Sports — lemediumsaignant @ 6:37

Chroniqueur sportif : Keven Villeneuve

Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH)

« Que les membres de l’Association des joueurs (AJLNH) aient décidé de rejeter la proposition des propriétaires de la Ligue nationale au sujet d’un nouveau format composé de quatre divisions plutôt que six divisions démontre clairement qu’elle vient de sortir d’un profond coma [….]. Ça signifie également que Donald Fehr sera un redoutable rival pour Gary Bettman… », selon Yvon Pedneault. En effet, le commissaire de la LNH sera confronté, à la fin de la présente saison, à un conflit de travail si les négociations ne portent pas fruit avec le président des joueurs, M. Fehr. Il ne faut pas oublier que le dernier « lock out » date de seulement sept ans.

Petit rappel pour les fans de baseball, la dernière fois que Donald Fehr a causé une grève pour défendre ses joueurs, elle a duré une saison complète, la plus longue qu’un sport professionnel a connue à l’époque. Dorénavant, cela a empêché les Expos de Montréal, premier de leur division, de toucher au précieux trophée de la Série mondiale de 1994 : « Les conséquences sont désastreuses pour les Expos, qui perdent d’importantes sommes d’argent au moment où l’intérêt pour le baseball est à son paroxysme à Montréal. »(2) Toutefois, depuis cet évènement, le baseball majeur n’a pas connu d’autre grève.

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1. http://fr.canoe.ca/sports/chroniques/yvonpedneault/archives/2012/01/20120109-024536.html

2. http://archives.radio-canada.ca/sports/baseball/clips/9203/

 

Les commotions cérébrales

Ce sujet donne des maux de tête aux cerveaux de la plus grande ligue de hockey au monde. Quand nous, les journalistes, parlons de ce problème qui envahit la ligue depuis que la plus grande vedette en est victime, Sidney Crosby, alias  «Sid the Kid», la ligue voit le problème comme un effet d’entraînement. En d’autres mots, maintenant que le plus grand des joueurs de notre époque ne se gêne pas pour commenter le fléau qui hante la ligue depuis des années, les autres joueurs bien établis dans la ligue vont nécessairement prendre le même exemple. Et je trouve que cela est très bien! Il n’est pas facile pour un joueur qui vient d’arriver dans la ligue et qui a subit une commotion de s’ouvrir la trappe, car il risque toujours de perdre son poste. En effet, avec la réalité de cette ligue où le business est quelque chose d’important, quel directeur général prendrait le risque de signer un joueur qui a des antécédents de commotion cérébral pour un million de dollars? Rares sont ceux qui vont risquer leur travail qui est un des plus contingentés du sport professionnel.

Québec regarde et le commissaire en pleure : le sauvetage des clubs en crise financière!

Environ 10 clubs sur 30 ont des problèmes financiers, les pires sont les controversés :  Coyotes de Phoenix, les Prédateurs de Nashville, les Devils du New Jersey, le Lightning de Tampa Bay. Le circuit Bettman s’occupe présentement de la gestion des Coyotes depuis plus d’un an puis maintenant la ligue mets un ultimatum à la concession des Devils qui a cumulé 80 millions de dollars de dette. « Seule une entente à long terme de droits de télédiffusion avec MSG Network pourrait sauver l’organisation… »(1). Sinon, le sort sera le même qu’avec l’équipe de l’Arizona.

Depuis quelque mois, le Québec est plutôt tranquille, la vague dans la ville se fait sentir, mais sans bruit, méthode que Gary Bettman apprécie. Alors l’avenir nous dira si un deuxième club dans notre belle province va enlever le monopole de nos glorieux!

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1. http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/lnh/archives/2012/01/20120113-124301.html

 

 

Se donner les moyens de nos ambitions

Filed under: Actualité et politique,Édition spéciale février 2012 — lemediumsaignant @ 6:27

« Si tu te couches, ils vont te piler dessus. Si tu restes debout et tu résistes, ils vont te haïr mais ils vont t’appeler monsieur. » – Pierre Falardeau

Les étudiants du Québec ont rendez-vous avec l’Histoire. En 2007, le gouvernement libéral de Jean Charest a dégelé les frais de scolarité qui avaient alors été précédemment gelés de 1968 à 1990 et de 1994 à 2007 ; par l’inflation, cela garantissait une bonne accessibilité scolaire au Québec qui nous a permis de rattraper le reste du Canada dans le domaine de la formation universitaire. Suivant logiquement ce dégel, une première hausse des frais de scolarité est étalée entre 2007 et 2012.

Évidemment, cela ne satisfait pas ce gouvernement inspiré par le néolibéralisme économique ; Jean Charest a imposé une seconde hausse plus drastique étendue entre 2012 et 2017, haussant les frais de scolarité de 1 625$ puis amenant la facture universitaire aux alentours de 5 000$ par session avec les autres frais plus minoritaires et indépendants du gouvernement provincial. Il s’agira aussi, si on suit la « commande » de la CRÉPUQ (Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec), de soumettre nos droits de scolarité à la moyenne Canadienne ; le Québec ne décide plus par lui-même du financement de ses universités. On laisse plutôt à une moyenne issue de provinces qui font leurs choix pour elles-mêmes le soin de déterminer combien on payera et si nos universités seront plus ou moins accessibles. Charest abdiquerait sa responsabilité de son gouvernement : c’est un manque de courage et d’ambition pour un chef d’État. Pourquoi se soumettre à des décisions que prendraient d’autres provinces, pourquoi nos frais de scolarité devraient monter (ou baisser) si une province décide de les monter pour des raisons qui la concernent et que la moyenne canadienne des droits de scolarité monte? Pour des milliers de jeunes Québécois, cette hausse des frais de scolarité se résoudra soit par :

–          Plus d’heures de travail rémunéré. À partir de 15h par semaine, la Fondation canadienne des Bourses du Millénaire dit que ceci a un impact négatif sur la performance scolaire.

–          Plus d’endettement ; repousser les problèmes à demain. La pression financière et la misère n’aident pas la réussite scolaire. Surtout pour les moins riches. Sortons des études sans dettes!

 

Avant de continuer plus loin, une question se pose : pourquoi les Québécois ont-ils des conditions d’étude si avantageuse ? Ce n’est pas inné de s’endetter moins, de voir plus de pauvres étudier où bon leur semble. Le Rapport Parent et la grève générale illimitée y sont pour beaucoup.

Le Rapport Parent sur la situation de l’éducation au Québec commandé sous le gouvernement Lesage a amené les cégeps à dispenser à faible coût une formation générale de qualité aux étudiants de différents programmes et, ainsi, à démocratiser l’éducation. Il s’agit alors d’un changement qui pourrait changer la face du Québec étudiant dans le contexte des réformes qui ont fait entrer le Québec dans la modernité.

La première grève générale illimitée a donc lieu dans ce contexte où éduquer ses enfants était un luxe très coûteux et où il y a faute de place dans le système francophone ; 4 000 étudiants par année étaient injustement refusés par les universités (les Universités du Québec À… n’existaient pas). Les étudiants entreprenaient aussi par leurs moyens de pression d’accroître leur rôle dans l’administration de leurs institutions scolaires et de geler les frais de scolarité ; un indispensable pour l’accessibilité des études postsecondaires pour limiter sinon abolir toute forme d’obstacle économique. Après les multiples actions entreprises par ces étudiants, le gouvernement de Daniel Johnson formé par l’Union Nationale donna raison aux étudiants québécois.

« […] ce moyen de pression a apporté, avec du recul, beaucoup plus de bien que de tord aux étudiants. »

En 1974, la nouvelle cible des étudiants est le TAEU (Test d’aptitude aux études universitaires), qui est un test de type non-académique adressé aux francophones qui s’intéressent à la capacité d’analyse, au raisonnement logique, à l’esprit critique et à la mémoire. Cinq cégeps étaient en grève et quand un appel au boycott des tests et à l’élargissement du mouvement a eu lieu, surprise! Craignant un mouvement semblable à celui de 1968, le gouvernement de Robert Bourassa annula les tests. Plus tard en automne 1974, un autre mouvement de grève initié par les cégépiens de Rimouski pour s’opposer à une réforme douteuse de l’AFÉ (Aide Financière aux Études) obtint gain de cause. Au plus haut, 40 institutions scolaires étaient en grève et le mouvement s’est même étendu en Ontario (à l’Université d’Ottawa), de nombreux étudiants dépendent du système québécois de prêts et bourses.

Malgré les menaces des différents ministres de l’éducation d’annuler les sessions, les étudiants québécois n’ont jamais reculé et se sont toujours battus pour se faire respecter et léguer derrière eux un pays qui sera le paradis de l’éducation accessible et non le paradis de l’éducation élitiste soumise à l’ingérence du privé, comme c’est le cas aux États-Unis où le prix pour avoir quelques universités prestigieuses est porté par des classes inférieures peu scolarisées de génération en génération. Ainsi, les étudiants ont aussi bloqué des dégels en 1986 et 1996, se sont battus pour l’AFÉ en 1978, en 1988 et en 2005. À noter que suite à une désorganisation du mouvement étudiant, la campagne pour garder le gel en 1990 et pour les prêts et bourses de 1988 n’a pas pu atteindre leur plein potentiel pour arriver à tous leurs objectifs.

À travers cette histoire du mouvement étudiant québécois combatif qui a utilisé la grève générale illimitée pour que les étudiants se fassent entendre et que notre pays soit celui où on veut que l’éducation soit un projet collectif aux retombées collectives devant être accessible à tous, on voit que l’efficacité de ce moyen de pression a apporté, avec du recul, beaucoup plus de bien que de tord aux étudiants.

Comme je l’ai rapidement expliqué plus tôt, les étudiants du Québec sont face à une hausse inacceptable de frais de scolarité. Même dans une perspective moins collective de « je peux me le permettre de payer plus pour « mieux », on devrait s’y opposer car trop peu des 1 625$ de la hausse (environ 600$[1]) iront dans la « qualité des cours » ; le reste dans la bureaucratie, la pub pour les universités et de la recherche « commercialisable » (càd financée par nous mais profitable pour une entreprise privée). Il est aussi difficile à accepter de confier l’avenir des droits de scolarité à la moyenne canadienne. L’Histoire a les yeux rivés sur nous. Est-ce que nous aurons le courage comme ceux qui nous ont précédés de mener la lutte ? Il ne faut pas être les premiers à baisser les bras et laisser à Jean Charest l’honneur d’être le premier dirigeant du Québec à se voir dérouler un tapis rouge par les étudiants pour mener ses réformes.

Globalement, nous avons beaucoup plus à gagner par la grève générale illimitée que par l’inaction. Les pétitions, les positions en assemblée générale, les petites manifestations, les occupations et gestes symboliques ainsi que les plus grandes manifestations ici et là n’ont pas porté fruit ; c’est donc dans une logique d’escalade des moyens de pression que les étudiants sont arrivés à ce choix : sauter ensemble ou rebrousser chemin. La grève n’empêche pas les stages et ne détruit pas les carrières professionnelles et universitaires des étudiants dévoués. C’est aussi une question d’équité générationnelle. Il s’agit pour nous, en majorité nés dans la fin des années 1980 et début des années 1990, de prendre conscience, par ce mouvement de la force, de notre nombre et de la solidarité. Les générations qui ont été capable de prendre leur place au Québec sont celles qui ont été capables de se souder les coudes. Si une nouvelle génération de Québécois sort de l’école et entre dans la vie active avec la confiance des vainqueurs, un nouvel espoir peut naître pour notre pays et on sera alors capables de projets encore plus fous pour faire avancer le Québec. Pierre Bourgeault avait dit quelque chose de très inspirant à ce sujet : « Ne perdons jamais nos rêves de jeunesse car ce sont les seuls que nous aurons ». L’apathie, la désunion et la perte d’espoir ne feront de nous qu’une génération de plus de travailleurs québécois qui fera de son mieux pour gagner des promotions, qui se tuera à l’ouvrage sans avoir amené de nouveauté, sans avoir même essayé de changer le monde. Si l’homme se définit par ses actions, cette vision ne nous donnera pas une belle fiche de joueurs. Entendons-nous avec nos professeurs pour réussir, ayons confiance en nous et l’avenir, et ne reculons devant rien. Je suis certain qu’on en est capable.

 

Donnons-nous les moyens de nos ambitions !

Jérémie Dunn,

Coordonnateur du comité de mobilisation


[1] CONFÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS D’ÉTUDIANTS ET ÉTUDIANTES DE L’UNIVERSITÉ LAVAL. La hausse en 120 sec., [En ligne], http://youtu.be/tQZb114WF0Y (page consultée le 12 décembre 2011)

Freedom

Filed under: Édition spéciale février 2012,Poésie — lemediumsaignant @ 6:24

Par Ashley Ornawka

Art par Rihab Essayh

To ride the fastest you can in a big grassy field,
To watch the sun rise from a rocky cliff,
To jump across large distances,
To walk across a stream,
To canter along a sandy beach shore,
To roll around in the green grass and look up at the sky,
To hear that soft neighing sound welcoming you,
And to feel that anything is possible,
Is the feeling of being free.

Aussi loin…

Filed under: Édition spéciale février 2012,Poésie — lemediumsaignant @ 6:22

Par Sophie Cauchon-Simard

 

Parti loin d’ici n’est plus qu’un chagrin de remords et de désespoir,

Parti loin là-bas n’est plus qu’un rayonnement de joie et d’espoir,

Parti loin de toi n’est plus que souffrance et espérance 

Et parti loin de tout n’est plus qu’une larme de sang et de soulagement.

 

Art par Rihab Essayh

L’âme dansante d’un amour ensorcelé…

Filed under: Édition spéciale février 2012,Poésie — lemediumsaignant @ 6:20

 Par Sophie Cauchon-Simard

Photo par Rihab Essayh

Cachées au creux d’un arbre,

En cette nuit de pleine lune,

Les fées se sont rassemblées.

Le roi et la reine se tiennent, face à face, et dansent, entourés de leurs enfants.

La lune exerce sa magie et fait régner une douce lumière bleue.

Un peu plus haut, les observant sans réserve, un garçon et une fille regardent les minuscules corps  lumineux de ces personnages mystérieux se mouvoir au son d’une mélodie lointaine. 

La magie opère alors sur eux.

Le jeune homme prend la jeune femme par la taille, leurs regards restant concentrés l’un sur l’autre.

Puis, le sourire aux lèvres, tels des papillons, le garçon prend son envol et entraîne sa partenaire dans les airs.

Suivant le doux rythme berçant des fées, il l’a fait tournoyer, la rapproche plus près de lui et la fait tourner en un mouvement gracieux.

Quelques fées sortent alors de leur cachette et virevoltent autour de ces étrangers inconnus.

En cette nuit, ils se laissent illuminer par la magie d’un amour, sans bruit,

Et se laissent à nouveau bercer par cette mélodie des fées, qui durera une éternité.

L’amour, rien que l’amour!

Par Sophie-Cauchon Simard

Art par Dariane Grégoire Poirier

Un jour se lève,

Une nuit tombe.

Tu es mon soleil, tu es celle que j’ai tant attendue.

Qui s’est relevée alors qu’elle était encore attachée à un appareil.

Tu es celle qui me connais mieux que quiconque.

Je te regarde, et tout ce que je peux voir, c’est l’étincelle de vie dont tu m’as donné envie.

Dis à l’histoire qui je suis.

Dis à l’histoire «oh combien je t’ai aimé et oh combien je t’aimerai toujours».

Car je n’ai pas réussi à terminer mon tour.

Je voudrais te rejoindre, te prendre dans mes bras,

Mais tout ce que je perçois, c’est le bruit de tes pas,

S’éloignant peu à peu de moi, malgré la tentation de revenir vers moi…

              

Elles voudraient s’embrasser, avoir le pouvoir de se rapprocher tant la distance entre elles est grande.

Mais plus rien ne les empêchera de continuer, de rester côte à côte, plus près l’une de l’autre.

Leur amour est interdit, mais leur histoire est réelle.

Une histoire où dès le premier chapitre la fin est déterminée.

Dont la fin est heureuse et pleine de bonheur.

Où on peut voir le combat mené à bien et à terme, comme l’exigeait le sauveur.

Comme l’exigeaient leurs sentiments de l’une  à l’autre.

Un amour mérité, un amour éperdu, le véritable amour sans craque ni infortune de la vie d’aujourd’hui.

Un amour de paysans, car seuls ceux nés à ce mode de vie peuvent vivre d’un amour pur et innocent.

Les accomplis oubliés

Filed under: Édition spéciale février 2012,Divers — lemediumsaignant @ 6:15

Par Sophie Daviault

Art par Dariane Grégoire Poirier

Lorsque l’on entre à l’école, on nous dit de faire ce que l’on aime, de choisir un travail qui nous passionnera longtemps, parce que nous en aurons pour longtemps à travailler. Juste après, la question de l’argent s’impose, puis celle d’une vie confortable. On nous souhaite aussi du succès dans nos études, parce que l’école est considérée comme ce qu’il y a de meilleur, le « chemin de la réussite ». Plus qu’on vous dit ce qui est bien de faire, plus vos choix de vie sont moindres et votre existence est en quelque sorte déjà tracée. Certaines conventions sont déjà inscrites dans nos têtes : nous vivons pour faire de l’argent afin de s’assurer une espèce de bonheur confortable. Presque tout le monde fait ce choix; probablement pour le côté rassurant de ce style de vie, puis pour l’image respectable que ce genre d’individu renvoie. Personne ne tracasse l’individu qui a fait ses études afin de se trouver un travail de cinq jours par semaine avec deux semaines de vacances par année. C’est le citoyen « classique ».

« Nous avons décidé de quoi serait composé la normalité. »

Bien sûr, je généralise. La vie de chacun est différente, c’est du cas par cas. Le problème n’est pas le mode de vie en tant que tel, mais plutôt les préjugés des gens par rapport aux modes de vies différents à celui mentionné plus haut. Ils portent souvent des jugements gratuits qui montrent leur étroitesse d’esprit. C’est une erreur de croire qu’un métier vaut plus qu’un autre ou bien que certains modes de vie sont plus respectables. Le mode de vie exemplaire est souvent celui de l’individu qui a été à l’école et qui a su « bien faire sa vie », se faire une carrière. On leur jette des regards admirateurs parce qu’en plus, les hautes études ont la cote dans la société. Ça ne fait pas très longtemps non plus que les métiers de la construction et les DEP ont monté dans l’estime des gens. La société a toujours séparé les métiers intellectuels des métiers manuels, puis les intellectuels des manuels, les scientifiques des artistes, en mettant certains métiers sur des piédestaux et en en rabaissant d’autres.

Mais il n’y a pas que ça. Il y a aussi ceux qui acclament le travailleur qui a un horaire stable et un bon salaire, puis qui dénigrent les artistes ou les métiers peu payants, en disant pratiquement qu’ils ont raté leur vie. Pourtant, observez la situation du travailleur qui fait tout par habitude de plus près : cette personne vit dans un moule, dans une routine réconfortante. Un homme qui travaille de 9h à 5h se rend au travail à tous les matins, conscient que sa paie rentrera à tous les jeudis et qu’il pourra payer ses factures avec ou sans difficulté. Il a le choix de ne pas aller travailler, mais s’il fait ce choix, il sera renvoyé. C’est la conséquence de ne pas respecter l’horaire qui lui est imposé. On a tendance à admirer ce genre de personne, à dire qu’il a beaucoup d’ambitions, surtout s’il a été à l’école. Ces gens ont une vie stable, en apparence exempte de gros problèmes, tandis qu’ils sont figés dans la routine.

D’un autre côté, prenez un musicien de métro. Pour plusieurs raisons, j’ai beaucoup plus d’admiration pour celui-ci. C’est un travail comme les autres, qui paye plus que l’on croit, mais qui n’est pas facile. Est-ce que vous qualifierez un musicien de métro aussi accompli que l’homme à l’emploi stable? Certains auront tendance à dire qu’il a gâché sa vie, que ce n’est pas un « vrai » travail et qu’il fait ça parce qu’il ne sait rien faire d’autre, tandis que pour plusieurs, c’est un choix de vie. Ils font ce qu’ils aiment.

« Ils portent souvent des jugements gratuits qui montrent leur étroitesse d’esprit. C’est une erreur de croire qu’un métier vaut plus qu’un autre ou bien que certains modes de vie sont plus respectables. »

Dites-vous que, comparé à l’homme à l’emploi stable, le musicien n’a pas d’horaire fixe et encore moins un salaire quotidien assuré. Il ne se lève pas le matin en connaissant la somme qu’il va ramener chez lui. Il doit se lever dès l’ouverture du métro pour y réserver sa place en écrivant son nom sur un petit papier ou bien y aller la veille pour un tirage au sort. Rien n’est garanti. Ce qui est admirable, c’est la volonté que l’on doit avoir pour faire ce métier. Pas question de sauter un tour parce que, même s’ils n’ont pas d’horaire, les factures ne se paieront pas toutes seules. Personne ne va le renvoyer ou lui faire la morale s’il ne va pas travailler. Tout repose sur ses épaules. Ce n’est pas compliqué : s’il ne fait rien, il n’aura rien. Il ne fera jamais un salaire de médecin, mais il accepte ces conditions pour sa passion. C’est plus ambitieux que ce que la majorité croit. En quelque sorte, il a réussi à casser le moule. Il ne vit pas richement, prend ce qui vient. Il n’a pas manqué sa chance, ni raté sa vie. Au contraire, il faut avoir du cran pour adopter ce mode de vie qui ne suit pas les normes. De toute manière, quelle chance? Celle de faire comme tout le monde, celle de croire que nous sommes libres de nos actes tandis que nous vivons dans une société remplie de préjugés qui s’est créée des conventions sociales que l’on respecte presque aveuglément? …

Nous avons décidé de quoi serait composée la normalité. Cette course à l’argent, au confort matériel et parfois au bonheur artificiel. Nous avons décidé de donner plus de « valeur » au mode de vie rassurant de l’employé modèle au lieu de donner du mérite à l’ambitieux musicien de métro. Je ne m’exclue pas du lot en critiquant certains aspects de la société. Je vais à l’école, vise l’université et espère un travail qui me permettra de voyager. C’est pourtant lorsque l’on rencontre ces personnes qui vivent différemment que l’on se rend compte que le « bon chemin », ça n’existe que dans nos esprits et que les « ratés », ce n’est qu’une légende. Ces gens-là ont eu le courage de casser le moule sans se satisfaire de suivre la masse, mais surtout d’être entièrement responsable de leur revenu instable. Ce sont des accomplis oubliés.

La bière: véritable romance?

Filed under: Édition spéciale février 2012,Gastronomie & boissons — lemediumsaignant @ 4:32

Série Buvons-en de la bière!

Saveurs, taux d’alcool et critiques de bières

Par Guillaume Fraser

Pour ceux qui me lisent tous les mois, vous devinez bien évidemment que je vais encore chigner sur les urines de vente commerciale et vous proposer une alternative à ces horreurs… Ce mois-ci, par contre, je vous propose quelque chose d’aussi délicieuse que… cochonne. Je me suis dit qu’une virée du côté obscur ne me ferait pas de mal! Ainsi donc je me suis rendu compte, suite à une étude de ces saveurs qui s’est avérée être une aventure gustative et qui m’a obligé à me pantoufler par sa toute puissance, que la noirceur pourrait avoir l’effet d’une flèche dans le genou pour ceux qui ne sont pas sur leurs gardes. Ne nous y perdons pas, voyez plutôt!

STOUT IRISH

La première de la soirée m’a prouvé que j’avais raison en disant que la Guiness était un stout de faiblard. Brassée au Lion d’Or, la Stout Irish, avec son humble 4.8% d’alcool, ne se laisse pas abattre par sa faible alcoolémie et vous frappe avec un direct du droit dans la mâchoire avec un goût fort houblonné et une amertume puissante.

PORTER BLATIQUE

Deuxième à m’être passée dans le gosier, la Porter Baltique de la brasserie Les Trois Mousquetaires se boit comme un chocolat chaud qui aurait été fait avec du vrai cacao moulu, et non pas cette poudre brunâtre que Nestlé nous vend. Mais attention! Avec son 10% d’alcool, je vous garantis aussi qu’elle rentre au poste.

LAGER NOIRE

L’une des meilleures de mon aventure m’a été issue de la brasserie Les Trois Mousquetaires. Leur Lager Noire, offrant un taux d’alcool de 5% et une saveur riche de chocolat, s’avère avoir la noblesse du vin avec des arômes fruités capiteux. Cette bière est excellente!!!

STOUT CACAO

La quatrième m’est provenue des Brasseurs de Montréal : La Stout Cacao offre une alcoolémie de 6.6%  et une amertume comme celle d’un chocolat noir mi-doux. Sa saveur est simple, mais elle ne manque pas de se faire remarquer.

L’EXPLOITÉ

Ne manquant pas d’originalité, les Brasseurs du Monde ont conçu une stout ne manquant pas de douceur ni de caractère et ont eu le culot de l’appeler L’exploité. Cette stout au moka, offrant 6.5% d’alcool, est douce comme le café qui l’a inspirée et vous garde en éveil probablement mieux qu’un Red Bull.

SPÉCIAL B

Issue tout droit du Broue Pub Brouhaha, la Spécial B offre, tant qu’à elle, un goût solide, à la hauteur de ses 10% d’alcool. Ronde en bouche, sans toutefois vous détruire le palais, cette quille n’est pas un jouet, mais une arme que vous utilisez sur vous-même…

HOUBLON NOIR

Visiblement, l’une des micro-brasseries les plus originales que je connaisse, les Brasseurs du Monde m’ont empêché de tomber dans la mollasserie avec une India pale ale noire : la Houblon Noir. Avec ses 6% d’alcool, elle offre dans sa robe noire une saveur houblonnée unique par son procédé de séchage prolongé, mais douce avec une amertume vivace. Malgré l’état lamentable où je me trouvais quand j’ai bu cette merveille, elle m’a quand même coupé le souffle et réveillé d’un coup.

LA CORRIVEAU

La dernière boisson à avoir été consommée cette soirée là m’a été amenée par la micro-brasserie Bilboquet : La Corriveau. C’est une stout à l’avoine avec des arômes chocolatés et une amertume appréciable, mais quelque peu maléfique. Cette bière à  5.5% d’alcool vous donne l’impression, quand vous la buvez, que la Corriveau elle-même vous observe.

J’ose espérer que vous aurez apprécié ce sacrifice fort altruiste de ma part. Le sacrifice de mon foie afin de vous décrire quelques bières aux arômes complexes et aussi délicats que puissants. Vos goûts diffèreront probablement des miens, mais je vous interdis de bannir la découverte, car ce n’est que dans l’inconnu que l’on avance vraiment.

Art par Dariane Grégoire Poirier

L’insatiable buveur

Filed under: Édition spéciale février 2012,Divers — lemediumsaignant @ 4:24

Comment récupérer après le temps des fêtes

Par Guillaume Fraser

Art par Vincent Turcot

Le temps des fêtes est terminé et votre foie, vilain organe qui ose être indispensable, a sûrement été bien puni à grands coups de Bailey’s, de jello shots ou encore de vins rosés, blancs et rouges. Le pauvre, prisonnier de votre abdomen, qui se ramollit par faute d’exercice autres que les concours de beuverie et les festins orgiaques, est sans doute devenu aussi dur qu’un os et peine à accomplir son travail de filtre à sang. Laissez-moi vous montrer la voie qui vous permettra de continuer à boire le lendemain de la veille comme le trou sans fond que vous n’êtes peut-être pas.

La première étape pour ne pas avoir de lendemain de veille, c’est d’être encore saoul. Attention, ce n’est pas si simple que ça! L’ayant moi-même expérimenté et vous écrivant dans l’état où je suis, je vous confirme que pour se réveiller dans une condition qui avantage le moral sans vous donner de maux, il faut boire beaucoup, mais ne jamais en venir à vomir (pas de calage!). Si cela se passe, vous venez d’échouer et vous devrez tout mettre en pratique pour diminuer votre migraine. Continuant donc sur l’élan, ou plutôt la vague de l’alcool, vous devez rester saoul le plus longtemps possible afin d’éliminer  lentement l’alcool, sans le sentir vraiment. Pour ce faire, prenez un grand verre d’eau et débouchez-vous en une!! Buvez tranquillement tout en préparant la prochaine étape.

«…bacon égale souvenirs de votre soirée. »

Mangez du bacon! Non seulement le bacon goûte bon et est jouissif, mais sa protéine contient certains acides aminés qui aident à la régénération des tissus du cerveau qui gèrent la mémoire. Pour ceux qui ne comprennent toujours pas, bacon égale souvenirs de votre soirée. Accompagnez votre bacon de fruits frais, histoire de faire le plein de vitamine C, et préparez-vous un thé noir avec du sirop d’érable ou du miel. Le thé noir contient de la caféine dans des quantités comparables au café arabica, mais la relâche plus lentement dans l’organisme à cause de la théine, ce qui vous permettra de remonter tranquillement la pente sans causer de chute d’énergie subite et vous préparera à la troisième et dernière étape.

Bougez! N’importe qui sait que bouger active votre organisme et a pleins de bienfaits. Je ne vous parle évidemment pas de courir dix kilomètres après une cuite légendaire, mais du moins, sortez un peu de votre zone de confort! Promenez votre cabot, allez faire un tour au parc, battez-vous avec votre frère, ou encore, lancez-vous dans une joute verbale avec un souverainiste! Vous oublierez bien vite vos maux, aussi multiples soient-ils, et votre journée devrait se passer sans difficultés majeures!

Ces trois étapes simples, accompagnées en permanence d’un verre d’eau, vous permettront de passer au travers de la journée et tolérer votre tintamarre organique, ce voisin qui parle toujours trop fort et les dernières promesses de nos chers politiciens, à moins que ces deux dernières entités ne soient la même. Cela dit, peu importe à quel point vous vous sentez pimpants et remplis d’énergie, évitez de prendre le volant le lendemain d’une brosse, ça ne peut pas faire de mal de vous pantoufler un peu plus longtemps.

Résolutions du Nouvel An

Filed under: Édition spéciale février 2012,Divers — lemediumsaignant @ 3:51

Par Nabila Karam

Art par Vincent Turcot

Je crois que, comme vous tous, j’ai survécu au Nouvel An ! Eh oui, à ce flot d’amour, à ces souhaits interminables, à cette joie dont j’ignore, encore aujourd’hui, sa raison (il faudrait que je me renseigne!). Bref, tout ça pour dire que ça y est, encore une fois, une toute petite seconde a fait toute la différence… Enfin, seulement dans les calendriers, parce qu’au réveil, moi, ce premier janvier, j’ai mangé la même chose que l’année précédente, soit la veille ! J’ai regardé les mêmes séries (tout était, bien entendu, fermé dehors, mes tentations de consommatrice abusive devaient malheureusement attendre pour le lendemain), j’ai mis le même pyjama et j’ai écouté la même musique. Bref, tout ça pour dire que je n’ai rien constaté de nouveau. C’est  donc pour cette raison que j’ai décidé de  remédier à la situation en faisant quelque chose de nouveau, quelque chose que je n’ai pas l’habitude de faire : j’ai donc fait une récapitulation, une synthèse de l’année 2011, tant sur le plan mondial, politique et géographique…que sur le plan personnel  (ce qui est en fait un bilan infiniment plus délicat que la situation politique entre l’Iran et l’Israël ou les tensions existantes entre la Corée du Nord et celle du Sud!).

« Boire avec modération : passer de huit téquilas et deux martinis à huit martinis et deux téquilas. »

Le résultat était catastrophique pour LE monde et tout simplement chaotique pour le mien ! Je vous présente donc mes résolutions pour cette belle année 2012 :

-Sauver le monde : je sais, ce n’est pas facile, mais j’y travaille activement sous ma couverture en ce moment même, entre deux siestes et deux conférences avec le livreur de pizza et celui qui doit m’apporter mes bottes achetées sur Internet il y a deux semaines.

-Ne plus jamais acheter quoi que ce soit par Internet : les frais de livraison m’ont coûté plus cher que les bottes!

-Commencer à fumer : non sérieux, il y a tout ce monde qui veut arrêter, mais c’est sympa de faire le contraire, je vais me faire remarquer! (Note : je cherche toujours à me faire remarquer, mon psy dit que c’est dû à « mon niveau intellectuel anormalement inférieur à celui de l’espèce humaine…» En fait, il doute même de mon humanité.)

-Trouver quelqu’un pour m’expliquer ce que mon psy veut dire par la phrase précédente ! (Parce que franchement, je ne comprends rien de ce qu’il me dit, à part qu’il veut que je retourne au primaire  Mais pourquoi?)

-Changer de psy : d’abord il me facture mes séances plus chères que ce que je vaux…et je ne vois toujours pas de résultats : je suis toujours aussi géniale et parfaite qu’avant!

-Faire promouvoir ma conception de la perfection au reste du peuple : ne voulant pas paraître égoïste en ce début d’année et encore moins sélective,  j’ai décidé de donner des cours sur le sujet. (Les invitations et les passes VIP sont de mise…et merci pour votre présence…si vous êtes conviés!)

-Défendre les droits de l’homme dans les pays du quart-monde (c’est peut-être le demi-monde… ou le tiers-monde, je ne sais plus, bref, c’est une fraction du monde!), surtout en Amérique du Nord et au pôle Sud où les petits chinois travaillent avec acharnement pour se payer des Nike. (C’est ce que j’ai compris du scandale moi, eh oui, je suis l’actualité de très près ! Mais si, vous, vous n’avez rien compris, rassurez-vous, c’est fort probablement en raison de votre quotient intellectuel inférieur au mien! Mais ne vous en faites pas,  je n’ai rien contre les cons! )

-Écrire une autobiographie : mais, en même temps, je vais en profiter pour m’inscrire au Record Guinness puisque ça va être bien évidemment le livre le plus court traitant sur la vie d’une ultra célébrité. (J’ai des problèmes avec mon Microsoft Word, toutes mes phrases sont soulignées en rouge et en vert ! C’est impossible d’écrire avec ce dérangement 1!) Et bien entendu, il sera le plus vendu!

-Trouver quoi écrire dans ce livre parce que …hein…hein… ma vie, c’est …hein…enfin… elle est… oui, c’est ça, c’est ma vie!

-Annuler mes futures entrevues dès maintenant! Le stress me stresse!

-M’activer un peu plus dans la société : je vais commencer à payer mes factures et même mes impôts (je suis d’humeur généreuse en ce moment! Mais seulement pour un temps limité, hein, ma bonté a des limites quand même!)

Art par Dariane Grégoire Poirier

-Tirer au clair ma relation avec Jacob avant qu’Ali, Pierre ou Ajitabh (ou alors c’est Akash, ou Akhil, ou peut-être Akilesh, Akhan?! Mais c’est quoi son nom déjà?!) ne s’en mêlent à leur tour! (on m’a toujours dit que si je veux un mec beau, jeune, riche et intelligent, il faudrait que j’en trouve quatre et faire en sorte qu’ils ne se rencontrent jamais…C’est donc ce que j’essaie de faire à longueur de journée! Ce fut un échec à huit reprises, cette fois, c’est la bonne…enfin, je crois!)

-Comprendre ce que je veux dans la vie : en fait je veux tout… mais mon psy veut que je lui explique ce que je veux dire par « tout ».

-Trouver quelqu’un pour m’expliquer ce que « tout » veut dire pour l’expliquer à mon psy.

-Boire avec modération : passer de huit téquilas et deux martinis à huit martinis et deux téquilas.

-Rendre visite à ma voyante attitrée, à mon chaman (qui est en période d’essai et en cours d’évaluation) et à mon guérisseur (qui est tellement efficace que je dois m’inventer des  maladies pour lui rendre visite, et qu’il guérit très bien en plus!).

-Réactualiser mon statut Facebook de « Super soiré lé fille, jé tro kifé to bi wid u!! » à « Super soiré ENKOR lé fille, jé tro kiffé to bi wid u ENKOR!! ».

-Rassurer maman et papa sur mon état mental : je ne me penche plus sur mes problèmes, je laisse ça à mes victimes…ou à mon psy ! Et sur mon état émotif : plus que jamais, j’aime mes victimes!

-Vous avouer que mon psy, c’est mon père (qui est ma voyante aussi) et ma mère, mais tous les deux me prédisent la même chose (on peut également appeler ça un diagnostic) : je suis un cas irrécupérable, complètement désespéré, un esprit sadique mal tourné sous les influences de Jupiter avec un ascendant 10°14’ balance, d’une nature nerveuse et introvertie  avec un avenir bien sombre ou peut-être même inexistant si ça se trouve! (paroles de maman mélangées à celles de papa)

-Vous avouer aussi que seules deux phrases sont écrites par moi dans ce texte, je vous laisse deviner lesquelles!

Sur ce, moi, ce cas complètement désespéré, je vous souhaite une très joyeuse année 2012, en vous assurant qu’elle ne le sera pas du tout si je vous croise sur mon chemin, voici donc ma dernière résolution :

-Vous croiser toutes et tous!

La Numérologie – Partie 4

Filed under: Édition spéciale février 2012,Numérologie — lemediumsaignant @ 3:01

Par Jennifer Pratt 

Art par Dariane Grégoire Poirier

Premièrement, parlons du chemin de vie 5. Rappelons-nous que ce chemin concerne la liberté et la méthode. Les 5 cherchent la liberté dans la diversité des expériences de vie, soient-elles des expériences directes ou indirectes. Ils sont du genre à vouloir faire trop de choses à la fois. Ils ont tendance à n’avoir aucune balance, ils se situent toujours dans les extrêmes. Soit qu’ils sont dépendants, soit très indépendants. Ils n’auront pas d’équilibre tant qu’ils n’ont pas trouvé la liberté intérieure.

Comme toute personne, les chiffres ont des aspects positifs et des aspects négatifs.

Dans le positif, les 5 savent utiliser leurs talents et appliquer leur discipline. Ils ont des limites à respecter pour eux-mêmes, mais aussi pour les autres ! Ils ne se laissent pas marcher sur la tête.

Dans le négatif, les  5 ont une très forte indépendance. Ils n’ont jamais besoin d’aide on dirait! Ils dispersent leur énergie  et essayent de tout faire à la fois. Ils mentent même pour cacher leur besoin d’aide et ne voient pas la réalité de leur véritable besoin.

Afin de pouvoir actualiser leur but dans la vie, les 5 doivent trouver la liberté intérieure grâce à la discipline. En effet, ceci n’est pas facile dû au fait qu’ils sont rétissants face à la discipline elle-même !

Deuxièmement, discutons du chemin de vie 6. Il concerne la vision et l’adaptation.

Les 6 se concentrent presque uniquement sur la vision. Ils ont un idéal noble de beauté et de pureté, mais il arrive que cet idéal soit faussé par les jugements qu’ils portent sur eux-mêmes, sur les autres et sur le monde. Leur but dans la vie implique surtout l’acceptation de la perfection supérieure qui existe chez tous les êtres humains! Ils doivent s’accepter eux-mêmes et accepter les autres tels qu’ils sont dans le moment présent.

Dans le positif, les 6 ont une vision d’ensemble, ils savent pardonner. Ils sont patients, font de l’excellent travail. Ils s’acceptent comme ils sont et acceptent les autres. 

Dans le négatif, les 6 sont hypercritiques. Ils jugent tout ce qui bouge. Ils repèrent le détail le plus minime et sont sans pitié. Ils sont très perfectionnistes.

Afin de pouvoir actualiser leur but dans la vie, les 6 doivent voir la vie dans son ensemble, ne pas se concentrer sur une chose en particulier. Ils doivent aussi accepter que la perfection soit différente d’une personne à l’autre, qu’il n’y a pas de modèle unique.

 

Dans la prochaine édition, je parlerai plus en profondeur des chemins de vie 7 et 8 !

À la prochaine !

 

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