Le Médium Saignant

Mai 7, 2011

Calendrier des événements de mai

Filed under: Actualité Marie-Vic,Édition de mai,Sorties culturelles — lemediumsaignant @ 9:08

ÉVENEMENTS DE MARIE-VIC

Mercredi 4 mai: Call me Doctor au Rond Point, Cégep Marie-Victorin, gratuit, pop punk. 

5 au 7 mai: Désordre public à la Salle Désilet, Cégep Marie-Victorin, spectacle des finissants du profil théâtre, 5$ pour les étudiants, sinon 10$. 

Mardi 10 mai et mercredi 11 mai: Collection 2011 à la Salle Désilet, spectacle des finissants de mode, 25$, en vente à la COOP. 

16 au 20 mai: Finissants de chant jazz et pop au Petit Medley, 7$. 

Mardi 17 mai: Finissants d’interprétation en jazz à la Salle Désilet, 8$.

Dimanche 22 et lundi 23 mai: Finissants en pop au Cabaret du Mile-End, 8$.

Lundi 23 mai: Montreal Cubop Project à la Salle Desjardins, Cégep Marie-Victorin, jazz afro-cubain.

Mardi 24 et mercredi 25 mai: Combos jazz de 2e année et Compos au O Patro Vys, 7$. 

Jeudi 2 juin: Gala des finissants de Cinéma au cinéma Beaubien, 5$.

MUSIQUE

ÉLECTRO BUZZ

Dimanche 1er mai: YACHT au Cabaret du Mile-End, avec Light Asylum, new wave.

Mercredi 25 mai: Borgore aux Foufounes Électriques, 16$-20$.

ROCK ALTERNATIF

Dimanche 1er avril: Foals au National, 25.20$.

Dimanche 1er et lundi 2 mai: Godspeed you! Black Emperor à l’Olympia, post-rock instrumental.

Mardi 3 mai: Finale des Francouvertes au Club Soda, 15$.

Dimanche 8 mai: Hunter Valentine avec Sick of Sarah au Il Motore, 15-20$.

Lundi 16 mai: Guitar Wolf au Cabaret du Mile-End, 20$.

Dimanche 22 mai: Arctic Monkeys à l’Olympia de Montréal, avec The Vaccines 41.40$.

Vendredi 27 mai: We are Wolves, Jimmy Hunt et Panache à la Salla Rossa, 20$.

Samedi 28 mai: Friendly Fires au Théâtre Corona, 26.70$.

Dimanche 29 mai: Le Husky, Avec pas d’Casque et Lake of Stew au Quai des Brumes.

FOLK ROCK

Jeudi 26 mai: Bernard Adamus, Tricot Machine et Les Frères Goyette au Divan Orange.

Mardi 31 mai: Wildbirds and Peacedrums à la Sala Rossa, 20$.

MÉTAL

15 mai: Anvil aux Foufounes Électriques,

27 mai: Aeternam, Poison Oath, Karkaos et The Unconcious Minds au Café Chaos., moins de 10$

PUNK ROCK

21 mai: Pouzza Fest aux Foufounes Électriques, The Sainte Catherines et autres, 20$.

22 mai: Pouzza Fest aux Foufounes Électriques, Old School Politics et autres, 20$.

 POP

Samedi 21 mai: Lykke Li au Métropolis, 35.55$.

 ARTS VISUELS

Jeudi 5 mai: VIP (Virus d’Improvisation Picturale) au Belmont, des œuvres d’art faites DANS TA FACE, 10$.

13 mai au 12 juin: Grandeur Nature à la galerie Articule, oeuvres dee Marie-Michelle Deschamps et Karen Elaine Spencer, art pictural, vernissage le 13 mai à 19h.


Jusqu’au 16 mai: Ceal Floyer au DHC/ART, art contemporain, gratuit.

Jusqu’au 29 mai: Rome au Cinéma à la Cinémathèque Québécoise, exposition de photographies prises lors de tournages de grands films italiens, gratuit.

THÉÂTRE

Jusqu’au 27 mai: Temps de Wajdi Mouawad au Théâtre d’Aujourd’hui, 20$.

3 au 21 mai: La Genèse de la Rage au Théâtre d’Aujourd’hui, 25$.

3 au 28 mai: À toi, pour toujours, ta Marie-Lou de Michel Tremblay au TNM, 33.31$.

3 au 28 mai: Attends-moi à l’Espace Go, 21$.

28 et 29 mai: Festival Anarchiste  de théâtre de Montréal à la Sala Rossa, 10 pièces en provenance du Canada et des États-Unis seront présentées.

DANSE

5 au 8 mai: I’m going to explode de Brian Brooks, Tangente, 14$, danse contemporaine.

10 au 31 mai: Des feux dans la nuit au Théâtre La Chapelle, compagnie Marie Chouinard, 30.50$, danse contemporaine.

12 au 15 mai: Nous creuserons dans le ciel une tombe où l’on n’est pas enterré de Katina Iraola, Tangente, 14$, danse contemporaine.

20 au 22 mai: Dance-X : Tournée Montréal –Séoul – Tokyo, Tangente, 14$, danse contemporaine.

27-28 mai: El final de este estado de cosas à la Cinquième Salle de la Place des Arts, une compagnie d’Israël, 32.60$.

FESTIVALS

5 au 7 mai: Festi-clavier

Festival de clavier, billets entre 8 et 15$, dépendemment des soirs.

(http://supersynthmontreal.com)

5 au 28 mai: Festival de Musique de Chambre de Montréal


Musique: jazz, classique, etc. 15$ par spectacle. (www.festivalmontreal.org)

22 mai au 25 septembre: Piknic Électronik

Musique électronique, au Parc Jean-Drapeau, billets 10$ taxes incluses.

26 mai au 11 juin: Festival Transamériques  

PROGRAMMATION FOLLE, danse et théâtre, le tout dans une grande diversité culturelle.

Billets abordables, 15-30$. (www.fta.qc.ca)

 À surveiller: Osheaga, (LINE-UP FOU FOU FOU), Vans Warped Tour, Heavy Mtl.

Laura Pelletier

Photo: Étienne Dagenais

Roman d’amour qui tue!

Filed under: Édition de mai,Littérature — lemediumsaignant @ 9:05

Si vous êtes en train de lire cet article, c’est certainement parce que vous aimer lire! La lecture n’est pas une mauvaise chose: elle permet le développement de la langue et de notre culture, mais certains livres peuvent être dangereux. Si vous êtes une femme, et que vous êtes du genre à rêvasser sur des choses que vous savez pertinemment impossibles: par exemple trouver le prince charmant, séduisant, musclé (avec les six packs), qui a un bon cœur, qui vous dira je t’aime à toutes les heures, qui vous feras un souper à chaque soir, et vous vous réveillerez un bon matin, et vous serez mariée, avec trois enfants et vous serez heureux pour la vie blah blah blah…Non! Sachez qu’on ne  voit cela que dans les films, et dans les romans d’amour… non dans la réalité.

Quand on est petite fille ou petit garçon, on rêve. Tout ce que nous voulons est fait en fonction de ce que nous voyons, lisons, entendons. Nous finissons par grandir, mais en grandissant, on se rend compte que finalement, tout ça n’était que des histoires qui n’arriveront jamais. Certaines femmes et certains hommes (Oui messieurs! Vous en faites aussi partie….mais il faut avouer que c’est majoritairement les femmes.) croient que parce qu’ils ont rencontré quelqu’un pour la première fois, tout est conclu: ils vont s’aimer, se marier, et vivre ensemble. D’autres croient que parce qu’on leur a fait un clin-d’œil ou un sourire, la personne est intéressée et la pauvre personne va s’imaginer des scénarios impossibles qui ne feront que lui briser le cœur. Soyons réalistes! Ne faisons pas comme Mme Bovary (de Gustave Flaubert), qui passait tout son temps à lire des romans d’amour (ce qui n’est pas mal), mais qui fantasmait sur ces histoires, en espérant qu’elle rencontrerait, un jour, un homme semblable à tous ces héros romantiques, qui l’emmènerait dans un merveilleux paradis. Mais finalement, en constatant que tout de cela ne fonctionnait pas, se sentant pitoyable, elle décida de se suicider, ce qui fut une mort atroce. Quand on regarde un film ou lit un livre, on se dit: Pourquoi mon copain n’est pas comme ca?  Ou encore: Chérie, t’as tu vu comment elle n’emmerde pas son chum dans le film ? Mais on ne se rend pas compte que dans le fond, on fantasme sur quelque chose qu’on aura fort et possiblement jamais !

C’est plaisant de lire des livres d’amours ou même de regarder des films d’amour, mais veillons à faire en sorte qu’ils ne contrôlent pas notre vie ou nos relations!

Lowreya Aurélien

Art: Étienne Charbonneau

Je suis Miss la Gaffe

Filed under: Édition de mai,Littérature — lemediumsaignant @ 9:04

Avez-vous déjà croisé Miss la Gaffe dans votre autobus, le café étudiant de votre cégep, ou même en sirotant votre café au p’tit bistro du coin? Sans doute. Mais si jamais ce n’est pas le cas, je vous la présente. En fait, c’est moi.

Vous savez, il y a maladroite et… maladroite! Des gaffeurs et des gaffeuses occasionnels, on en voit partout, même que ça ne m’impressionne plus vraiment. Vous ne pourriez croire les possibilités de gaffes qu’on puisse s’imaginer dont j’ai été victime. Quelqu’un m’a récemment demandé si j’ai toujours été aussi maladroite…

 « Le mois dernier, j’ai trouvé le moyen de faire trois gaffes en moins de trente secondes. »

Ça m’a fait penser à cette fois où, vers l’âge de quatre ans, accompagnée de mon père dans un Rona, j’ai découvert le coin des démonstrateurs de bols de toilette, affichés devant une immense vitre donnant la vue sur le stationnement extérieur. Pendant que mon père discutait avec le vendeur, j’ai profité de cette occasion pour me diriger vers les démonstrateurs, que je croyais être de vrais bols de toilette, parce que j’avais une envie…pressante. Mon père a réussi à m’attraper à la dernière seconde, où mes petites culottes étaient déjà baissées devant le démonstrateur, à la vue de tous…

Attendez, c’est loin d’être fini.

Je travaille dans le même restaurant depuis quelques années déjà. Oui, je sais déjà ce que vous pensez. Inutile de vous dire le nombre de verres ou d’assiettes que j’ai cassés, presque toujours à la vue de mes gérants ou encore nombre de fois où j’ai renversé des verres d’eau et de jus sur les nouveaux vêtements des clients… Mais en matière de gaffes, j’ai probablement franchi une limite jamais atteinte. Me croirez-vous si je vous disais que j’ai réussi à casser un verre en…plastique? Et un plastique très épais, même, simplement en l’échappant! 

Le mois dernier, j’ai trouvé le moyen de faire trois gaffes en moins de trente secondes. En plus, sur les lieux du cégep. En sortant de l’autobus, discutant avec une bonne amie, et me rappelant soudainement que je devais rebrousser chemin, je me suis subitement retournée et j’ai littéralement foncée dans une fille d’une tête plus petite que moi. En m’excusant un million de fois, mon fil d’écouteurs (qui est enroulé comme un fil de téléphone) s’est accroché dans son manteau. Vous dire le casse-tête que ça m’a pris pour démêler ça…moins de dix secondes plus tard, je me dirige vers la porte pour l’ouvrir, mais en l’ouvrant d’un geste trop vif, la porte s’est cognée sur mon front, ce qui m’a donné un superbe bleu pour le restant de la semaine…

Vous voyez souvent dans les bandes dessinées le scénario du personnage X qui fonce par erreur dans une vitre qu’il n’avait pas vue? Évidemment, ceci m’est arrivé. Lors de ma première journée de voyage dans le sud il y a trois ans, je trouvais la vue du balcon tellement belle, que, dans un élan un peu trop joyeux, et, en plus, en courant, j’ai complètement foncé dans une porte vitrée qui était apparemment trop bien nettoyée… encore des bleus! Il devrait y avoir une loi contre le nettoyage des vitres trop bien effectué… laissez donc ça sale!

Je vous aurai épargné bien des situations encore plus gênantes qui sont peu racontables dans ce journal, mais ma moyenne générale se résume à trois maladresses par jour. Eh merde.

Ainsi, attendez-vous à croiser Miss la Gaffe prochainement, ses mésaventures étant sa marque de commerce par excellence…

Marilyn Dumont-Sanche

Art: Nadia Duquette

 

Kreutzer

Filed under: Édition de mai,Littérature — lemediumsaignant @ 9:02

Une fois, il avait surpris sa mère en larmes écoutant Kreutzer Sonata de Beethoven. La scène l’avait troublé, pourtant il était bien habitué à voir celle-ci dans cet état, alors pourquoi ne pouvait-il s’empêcher de trouver la scène incongrue?  Après cet incident, à l’écoute de cette symphonie,  une profonde vague de tristesse l’emplissait. Plusieurs années après  l’incident,  il devait se rendre au métro pour un rendez-vous. L’endroit ne lui plaisait pas, il comprenait son utilité mais ne lui pardonnait pas sa laideur, seulement il devait y rencontrer un vieil ami et c’était la seule manière d’y parvenir. Un vague sentiment de paix et de tristesse, si caractéristique de la nostalgie, se frayait un chemin en lui. Un homme nouvellement âgé, étrangement habillé, jouait le Kreutzer Sonata sur son violon. L’étrange symphonie avait fait son œuvre de catharsis et l’amena dans un abyme de souvenirs chassés. Il avait attendu que l’air se termine et, les larmes aux yeux, il alla déposer un billet, faute de monnaie, dans la case. Une main se posa sur son épaule : « Nicklas! », cria le violoniste. Le musicien affichait un sourire si intense qu’il avait l’impression que son visage allait bientôt se déformer. L’homme l’empoigna  par les deux manches comme s’il allait le secouer comme on le fait avec sa tirelire pour retirer cette pièce qui est là, mais qui ne veux pas sortir. Le violoniste interrompt son geste : « Tu ne te rappelles pas de moi? », demanda-t-il  d’une voix d’enseignant, douce et ferme. Bien sûr, il s’appelait Nicklas et cet homme par son accent lui rappelait son pays d’origine, malgré tout il n’arrivait pas à replacer son visage dans le catalogue de sa mémoire.

Qui est cet homme?

Un  ami, un ennemi, ce qui est certain c’est qu’il n’appartenait pas à son présent. En fait, Nicklas faisait une erreur dans son jugement, car ce musicien appartenait bien à son présent, car il avait été dans son passé. Et le passé a ce don de s’accrocher au futur. Le violoniste lui raconta son histoire qui était aussi le sien. Il s’appelait Daniel et était un grand ami de son père, par complément aussi de sa mère. Les deux hommes s’étaient connus durant leur enfance, car ils habitaient des maisons adjacentes. Ils  étaient des antipodes, les deux hommes ne partageaient que deux choses, le goût pour la musique et leur date de naissance, soit le jour de proclamation de la RDA. La musique était ce terrain neutre où les murs se brisaient à la première note.

Je passais souvent chez ton père pour jouer, lui sur le piano et moi au violon, dit Daniel.

Il s’arrêta un instant avant de continuer.

Tu ne te souviens pas peut-être, tu devais avoir dix ans et, à cette époque, ton père était déjà, il hésita un instant sur le mot à employer, disparu.

            Nicklas, qui par traumatisme peut-être n’avait que peu de souvenirs des années qui précédaient ces dix ans, voyait affluer des images de ses parents réunis. La scène de Beethoven lui revient, sa mère assise sur le canapé face au piano, les larmes aux yeux et la mélodie de Kreutzer aux oreilles. Un homme avec un manteau noir jouait du violon à côté du piano vide. Son souvenir de cette scène, jusqu’à présent avait été sans l’image de l’homme.

– Vous jouiez souvent la Sonata de Kreutzer avec mon père? demanda Nicklas.

– Bien sûr, moi et ton père on adorait ce morceau, on passait des heures à la jouer, que pour le plaisir de s’écouter l’un et l’autre. Je l’avais joué pour ta mère, avant qu’elle ne parte pour l’Amérique. Ton père disait souvent qu’on ne pouvait pas être triste après avoir écouté cette symphonie.

Nicklas vivait son présent pour la première fois, bien que ce présent fût un souvenir du passé qui devenait enfin accessible. Ces souvenirs étaient assis au coin et n’attendaient que lui pour se mettre à danser. La chaise vide du piano se voyait pourvue d’un homme blond aux yeux bruns qui jouait avec le sourire et, à côté de lui, un autre jeune homme, celui-ci  avec des cheveux noirs courts et des yeux bleus. Les deux jeunes gens semblaient s’amuser. Il ne savait pas quel âge il avait, mais il se savait heureux assis sur sa mère et écoutant Kreutzer. Cette symphonie qui attisait jadis chez lui qu’une profonde tristesse était maintenant un hymne aux bons moments de sa vie. Pourtant, pensa t-il, cette pièce n’a pas changé.

Yaki Urane

Art: Rihab Essayh

L’hypocrisie d’un poète (La confession d’un homme)

Filed under: Édition de mai,Poésie — lemediumsaignant @ 8:59
 
L’Amour n’est que pure déception
Et par pure déception vient l’inspiration
Pour retrouver l’espoir, sans le savoir
Sans le comprendre par pur désespoir
Et par pur désespoir vient l’ombre du soir
Sans que l’on pense même le vouloir!
 
Le Mal vient par pure déception
Pour nous servir humblement d’inspiration
Et sans que l’on y fasse même la moindre attention
Nous écrivons le désespoir
Encore sans le savoir, ni même le vouloir
 
L’ombre du soir donne naissance au désespoir
Sans le savoir, ni le vouloir
Sans nous donner une lumière d’espoir
 
Comment peut-on être capable de croire, de savoir, de vouloir
Et de comprendre le fruit de nos espoirs
Sans même toucher à la racine de notre désespoir?
 
Mes strophes ne sont pas philosophes
La poésie n’est pas philosophie
La poésie n’est que fantaisie
Mes strophes ne sont pas philosophes
 
Je suis un fumeur, mais surtout un parfumeur
Qui vit dans la parfumerie de sa fantasmagorie!
Je suis un penseur, mais surtout un rêveur
Qui vit dans un monde de rêverie!
Mais non, la vie n’est pas une crémerie
 

PCVZ

Art: Rihab Essayh

Pouet

Filed under: Arts visuels,Édition de mai — lemediumsaignant @ 8:58

Spécialement pour le mois de mai ainsi que parce que c’est le dernier article de cette session, et de l’année, je vous fais un article spécial ARTS VISUELS! Mais, attention, ça va être court: On est allé à New York visiter le MOMA et le MET, c’était le fun. Voilà! Bonne vie! Merci Androupet.

 Andrée-Anne M.

L’excellence sous toutes ses formes

Filed under: Arts visuels,Édition de mai — lemediumsaignant @ 8:51

J’ai assisté, le 7 avril dernier, au vernissage des étudiants finissants d’art plastique. On reconnaît facilement, dès que l’on passe la porte, le talent incontestable des élèves de deuxième année. Plusieurs thématiques sont abordées dans leur travail. À cette exposition de courte durée, ils exposaient leur ESP (Épreuve synthèse de programme), le travail final qui leur accorde leur diplôme. Personne ne niera que c’était extrêmement beau et recherché. On a eu droit à un travail plus sérieux, plus élaboré et qui représentait réellement le travail et le temps qu’ils y ont mis.

Il y avait de tout : des peintures gigantesques, des plus petites, des installations vidéo, de la photographie, de la sculpture, etc. Le titre de l’exposition nous donnait déjà une idée de ce qui nous attendait à l’intérieur: Produits à varier. Effectivement, on y trouvait des œuvres de toutes sortes qui abordaient des sujets de toute sorte… Les enjeux environnementaux et les valeurs de la société étaient mis de l’avant, sans oublier les sujets plus individualistes. J’ai surtout été surprise par l’étendue des recherches historiques effectuées par les élèves, je ne m’attendais sincèrement pas à des sujets et à des figures aussi marquantes. Plusieurs personnages historiques influents étaient cités et même représentés. Mon coup de cœur a été le tableau représentant Che Guerava en gris, blanc et rouge, c’était magnifique et très évocateur.

« Les enjeux environnementaux et les valeurs de la société étaient mis de l’avant, sans oublier les sujets plus individualistes. »

 On y voyait parfois des thèmes plus individualistes qui étaient troublants et touchants à la fois. Il y a beaucoup d’œuvres qui étaient exposées pour vous faire ressentir quelque chose et la plupart m’ont « rentré dedans ». C’était important, je crois, de laisser de la place à nos interprétations personnelles. Certes, les explications étaient très claires et pouvaient grandement aider à tous ceux qui voulaient s’enligner vers une interprétation plus précise et propre à l’artiste.

Un élève en particulier m’a fasciné par le côté innovateur de son travail. On constate en voyant son œuvre à quel point l’art n’a pas de limites et combien de matériaux n’ont pas encore été exploités. Il fallait aussi oser le faire pour un travail scolaire: Une Judith (personnage biblique reconnu pour son courage qui sauve sa ville en tuant Holopherne) tatouée avec une machine à tatouage sur un morceau asymétrique de peau de porc retenu par des câbles de métal. C’était à voir!

« Il y a beaucoup d’œuvres qui étaient exposées pour vous faire ressentir quelque chose et la plupart m’ont « rentré dedans ». »

Il ne faut pas oublier de mentionner qu’un prix a été décerné par les professeurs d’art plastique à l’étudiant qui, selon eux, avait le plus d’avenir dans le monde de l’art. Le gagnant cette année a été Laurent Viau Lapointe, qui a été félicité pour son installation vidéo intitulée Funkspiel. Un montage vidéo rassemblant de courts extraits de documents d’archives historiques et culturels traitant des « dérives de l’humanité ». Bref, l’exposition m’a fait voir à quel point les œuvres étaient métissées et toutes intéressantes par leur originalité. Chaque élève a un style et des idées différentes et ils arrivent à créer, avec tout ça, de nombreuses émotions et sensations chez le spectateur. C’était à voir et surtout à suivre, puisque plusieurs poursuivent leurs études dans ce domaine et qu’on lira certainement certains de leurs noms dans les journaux d’ici quelques années. Le talent était présent partout!

 Sophie D.

Photos: Étienne Dagenais

In a word: Groovy!

Filed under: Édition de mai,Dossier Spécial Musique — lemediumsaignant @ 8:46

***FACE-OFF! Voir l’article 3SOME AVEC LA RELÈVE

A predilection of Paradise? No. It is Paradise. How you can hear each and every instrument fuse together so amazingly is truly sublime, so sublime that you feel a wondrous bliss. Afro-cuban jazz (or swing) is the result of a most fine combination of delight and pure fantasy. The improvised solos of each member of the band make one great connection between the mind and the soul, the soul being our passionate love for heavenly music such as what they create.

The Montreal Cubop Project officially started around two months ago. It is formed by six band members: percussionist Clarence Corbeil; with Juan Pablo Carmona as the double bassist, Pier-Luc Daoust on the piano, Louis-Antoine Couture as the guitarist, Denis Falardeau playing the trumpet and Jérôme Fréchette on drums. They all come from Cégep Marie-Victorin. They’ve covered six jazz songs so far.

Clarence Corbeil, who originally started the band, did three years of drums and eight years of percussion. He is also the Q-boy of the band.

“We play like we talk,” they say. Meaning that when they play jazz, it’s like having a conversation amongst each other, spontaneously resulting in groovy music.

 PCVZ

Patrice et Brad

Filed under: Édition de mai,Critique de spectacle,Dossier Spécial Musique — lemediumsaignant @ 8:44

Allo. Non mais vraiment, Patrick, tu nous as tous éblouis petit gars. Ce fut fou! Fou! Fou! Malade! J’en ai presque pleuré (et je tiens à mentionner que je ne pleure JAMAIS!). Trois heures de pur délice qui ont débuté avec le quatuor très miam, The Barr Brothers. Ils sont cutes en plus, mais pas autant que Pat Wat, désolé mes chers! Bref, après une première partie vraiment touchante, Patrick Watson et les Wooden Arms ont fait leur entrée. Nous avons eu droit à un délice pour nos petites oreilles. De nouveaux morceaux ainsi que quelques notes de morceaux bien acquis à nos esprits tels que «The Great Escape», «Drifters» et «Big bird in a small cage», furent joués, tout cela souligné d’improvisations sans fin. Sans fin! Juré! Infini! Ils sont encore là-bas à jouer! Mais à un moment donné, je me suis dit: «Bon, dodo.» Bref, wow! Magnifique! Et voilà…Si l’âme que vous possédez apprécie ce style musical créant des sensations fortes, vous apprécierez certainement Bon Iver ainsi que la défunte Lhasa de Sela. The Barr Brothers ont justement interprété un de leur morceau, «Cloud» en la mémoire de celle-ci. C’est aussi elle qui chante en duo avec Patrick Watson dans la chanson «Wooden Arms». Merci, bonne journée.

Andrée-Anne M.

Art: Rihab Essayh

La GUTTURE, c’est bon dans l’pancréas

Filed under: Édition de mai,Dossier Spécial Musique,Entrevues — lemediumsaignant @ 8:39

Amplement, empalement, implantement, empâtement, IMPALEMENT! Appelons-les comme nous le voulons! Car ce n’est pas l’appellation qui empêchera  leur musique de faire ce qu’elle fait de mieux: S’IMPLANTER dans votre crâne comme un bon coup de machette rouillé qui se plaît à étendre son oxydation dans vos cellules souches! Alors, ne vous étonnez pas à surprendre celles-ci à s’adonner entre elles à des activités dites biologiquement impossibles, tel un pit[1] ou des murs de la mort[2] à répétition à l‘écoute des sons impalemiens!

IMPALEMENT est un groupe de mort mentale montréalais… Oups! DEATH MÉTAL MONTRÉALAIS (pardonnez le lapsus). Celui-ci existe depuis quelques années mais les seules miettes restantes de la cohorte originale sont le nom ainsi que le logo. Alors ATTENTION, voici un petit historique de la formation. Ça va être coquet. Parez-vous de vos plus beaux habits! Sortez vos robes de bal !

« C’est simple, violent, choquant et facile à retenir » – Laurent Bellemare (en parlant du nom du groupe)

 2007–2008: Le groupe prend vie, mais perd vite son dentier à la guerre de Rome contre les troupes de Conrad Le Magnifique. En l’année de 2010, Alex Toré, guitariste, forme un band en recrutant ses alliés. Il fait auditionner quelques chanteurs pour finalement adopter celui qui prêtait autrefois sa voix à Impalement. C’est alors que celui-ci propose d’adopter le nom de son ancienne diligence. Pour des raisons que je n‘exhumerai pas, ce même chanteur fut excommunié de la secte par la suite. C’est alors qu’ils invitent à une affriolante pratique Laurent Bellemare, chanteur actuel de la fameuse fanfare métalleuse francophone TRIBUNAL que vous connaissez tous! Ce jeune monsieur a su alors satisfaire les appétits avec ses chants gutturaux. Ce fut ensuite un moment de sprint de réécriture de textes pour l’enregistrement d’une démo déjà entamé. Dans un élan de passion du petit chanteur, les 5-6 chansons furent prêtes et enregistrées en  quelques semaines.

FAIT QUE, à ce jour, on retrouve Guillaume Beaubré à la batterie, Maxime Thériault à la basse, Laurent Bellemare au chant ainsi que Philippe Coulombe et monsieur Alex Toré à la guitare. Ce dernier est également le principal compositeur côté musical.

 «Les paroles parlent de l’humain, de sa psychologie, de la mort et des idées tordues que je me fais sur ces choses-là.»  – Laurent Bellemare

Après plusieurs remises en question de la pertinence à garder un nom qui était issu d‘une fournée antérieure, les membres ont finalement décidé de le conserver pour son efficacité.

Laurent Bellemare: «En plus d’être en un seul mot, le logo est fou et selon les standards du Death Metal, c’est le nom parfait. C’est simple, violent, choquant et facile à retenir», affirme le chanteur du groupe.

Un vieux sage en toge veut savoir: «MAIS QUELS GENRES DE PROPOS PEUVENT BIEN ÊTRE TRANSMIS PAR L’ENTREMISE DE CETTE PUTRÉFACTION GUTURALLE ??***&?$%! JE NE COMPRENDS PAS! »

Laurent Bellemare: «Les paroles parlent de l’humain, de sa psychologie, de la mort et des idées tordues que je me fais sur ces choses-là. Par exemple, « The external misconception », c’est l’idée de tout remettre en question, parce que si toutes les conventions, les lois de la physique, les choses établies et prouvées… et si tout ça c’tait d’la bullshit, un ramassis d’erreurs de parcours? Celui à qui on dit constamment qu’il est dans l’erreur, imaginons que ça soit lui qui ait raison, et TOUS LES AUTRES HUMAINS qui ont tort ! »

Le vieux sage comprend mieux maintenant.

ALORS! Les groupes qui figurent dans leurs influences principales sont les suivants: Origin, Necrophagist, Beneath the Massacre, The Black Dahlia Murder, Cryptopsy, Whitechapel, Despised Icon…ET PLUS PLUS d’autres alliages de beautés musicales riches en fer, chrome, aluminium, plomb et cadmium.

D’autre part, le quintette pratique à la cité 2000 sur Notre-Dame à Montréal (avis aux fanatiques, il ne vous reste qu’à trouver le numéro de porte!).

Laurent Bellemare: «Nos colocataires sont Unexpect et un groupe de Ska dans lequel le drummer d’Impalement joue aussi. ET à côté c’est Beyond Creation mais c’est pas tant pertinent pour l’article. »

La non-pertinence! C’est fascinant. Tout aussi fascinant que ce qui suit.

Laurent Bellemare: «Le bassiste d’Impalement est dans les groupes de rap Trunk 25 et Too Much TV! ET le bassiste de L’ANCIEN ANCIEN Impalement est celui qui enregistre la démo du NOUVEAU Impalement! En plus, il habite sur la rue L********* près du métro H************ fait que je peux aller chez eux en vélo! »

Décidément, le lancement de la démo se fera en un lieu et un temps donné très bientôt! Restez à l’affût! Allez visiter leur Myspace (http://www.myspace.com/impalementqc) ET mangez tous vos légumes!

KR

Art: Logo du groupe Impalement


[1]  Une façon parmi d’autres de démonter votre amour pour la musique qui martèle. Violence contrôlée. Ou pas.

[2]  Wall of death: Activité après laquelle, étonnamment, la plupart s’en sortent vivants. Les humains aiment mentir surtout en attribuant des noms calomnieux aux différentes choses de ce monde. Même dans les plus intéressantes.

Musique: Extensions de bruits et de sons, sommes-nous faits assez forts?

Filed under: Édition de mai,Dossier Spécial Musique — lemediumsaignant @ 8:37

Mai. Un mois qui s’annonce atrocement épouvantable, affreusement catastrophique, extrêmement terrifiant, crapuleusement abject, excessivement déplaisant, effroyablement déroutant, follement carbonisant, terriblement insupportable, sérieusement infâme, désagréablement nuisible, abusivement putride,  horriblement cruel, outrageusement répugnant, sordidement intolérable, radicalement souffrant, profondément désolant, foncièrement pénible, odieusement ignominieux, monstrueusement eschatologique, scandaleusement immoral et abominablement apocalyptique!

Remerciements tout spéciaux à mon précieux dictionnaire des synonymes. Parce que ce type d’ustensile est utile à la race qu’est la nôtre. Jamais dans toute l’histoire de l’Histoire n’a-t-on vu un pélican user de ce type de documentation. Nous sommes des privilégiés. ET OUI! Si le doute s’est inscrit dans votre organisme en raison de l’usage intrusif du mot « ustensile », il y a de ça plusieurs millimètres, le dictionnaire de mots de sens identique ou voisin en est la cause. Je n’y suis pour rien.

« Prolifération de l’amour envers les canards, moins d’estime pour nos semblables. »

Bref, En ce mois de trop plein de musicalité à l’intérieur du Médium Saignant, comme à l‘intérieur de moi-même et de tous les êtres marie-victorieux, je désire manifester tout le désagrément que cette édition GROS SPÉCIAL MUSIQUE peut provoquer. Grabuge mental. La musique est un moteur de désintégration de neurones. Un jour un prisonnier, grand intellectuel tout de même,  m’avait raconté qu’être exposé de façon trop importante au son d’une guitare électrique pouvait provoquer la transformation des neurotransmetteurs en cellules aux prises avec des troubles de salmonelle oisive. Ceci engendrerait le développement d’une pensée trop acide, ce qui influencerait à son tour le taux de misanthropie dans le cadavre cervical de l’individu. Prolifération de l’amour envers les canards, moins d’estime pour nos semblables.

MAIS OH Là! ATTENTION!  Il n’y a pas que la guitare à blâmer. J’ai d’innombrables exemples exemplaires à l’appui. Mais par principe, j’ai décidé de ne vous exposer que le suivant: ces insupportables formules couplet, refrain, couplet, refrain, couplet, refrain, couplet, refrain, couplet, refrain, couplet, refrain, couplet, refrain, couplet, refrain, couplet, refrain, couplet, refrain, couplet, refrain, couplet, refrain… ELLES Y SONT ÉGALEMENT POUR QUELQUE CHOSE!  Ne détournez pas les yeux! Je sais très pertinemment que la lecture de cette avant-dernière phrase vous a paru interminable! Et bien celle-ci était fidèlement représentative de ce qu’on peut se permettre de distribuer dans plusieurs grands labels de musique. Et ils aiment ça. Vous aimez ça. Nous aimons ça? Le rabiot musical. Faut croire que l’autodestruction c’est ben à mode. ET ÇA, la mode, ce n’est pas rien. Ça te / me / lui / nous, slash, vous permet de mener une vie des plus esthétiquement ravissantes. Enivrante. Beige.

Et je ne peux me permettre de croire 7 secondes que l’autorité de l’établissement Vierge-Victor permet à NOTRE journal de publier autant d’agents de prolifération de maladies dégénératives.  Au nom de toutes les musiques, de toutes les mélodies, de toutes les symphonies de notre invention: CALOMNIE!

CONSERVONS ACTIVEMENT NOTRE HUMANITÉ CHÉRIE!

 KR

Art: Nadia Duquette

Aphex Twin

Filed under: Édition de mai,Dossier Spécial Musique — lemediumsaignant @ 8:35

Ah, la musique… Comment une série d’ondes sonores, jumelée à des silences, peut-elle avoir un tel effet sur l’être humain? Bien que chaque personne accorde un niveau d’importance différent envers cette forme d’art, il n’en demeure pas moins que la musique a une influence considérable sur la psyché. Pour certains individus, comme les douchebags qui s’agitent sur du Rihanna vêtus de leurs t-shirts roses, la musique n’est qu’une forme de divertissement comme une autre, qui permet principalement de manifester le besoin primitif de danser. Toutefois, réduire la musique à cette seule fonction serait une grave erreur: en effet, un simple agencement de fréquences suffit à produire des effets psychologiques, tels que des modifications dans l’humeur. Beaucoup d’artistes mettent à profit cette caractéristique de la musique pour produire des œuvres de qualité. Nous pouvons penser entre autres aux morceaux psychédéliques des musiciens comme Jimmy Hendrix ou le groupe Pink Floyd, dont la musique, sans être toujours rythmée, réussit toujours à nous marquer. De plus, le fait que 40 ans plus tard, leur popularité ne décroit jamais, témoigne de leur puissance. Néanmoins, le rock psychédélique n’est pas le seul genre musical cherchant à mettre de l’emphase sur l’effet ressenti chez l’auditeur: le développement des synthétiseurs numériques et des samplers, vers la fin des années 70, a grandement contribué à l’essor de la musique électronique, dont une grande partie des sous-genres a comme principal rôle de faire ressentir chez l’auditeur un sentiment qu’il n’a jamais éprouvé auparavant.

 « …la musique a une influence considérable sur la psyché. »

Un des meilleurs représentants de la musique électronique expérimentale et « trippy » est sans aucun doute Aphex Twin. Richard David James, principalement connu sous le pseudonyme d’Aphex Twin ou tout simplement AFX, est tout un personnage. D’abord, ses parents se sont rencontrés dans un hôpital psychiatrique. Son père, qui était chargé d’administrer du LSD aux patients, consommait parfois cette fameuse substance, accompagné de sa conjointe. Ensuite, il faut mentionner qu’il porte le nom qu’aurait dû avoir le premier enfant du couple, malheureusement mort-né. Détail un peu glauque, n’est-ce pas?

Alors que sa plus jeune sœur fait partie d’un groupe rock, le p’tit Richard s’amuse à rembobiner des cassettes, à les faire jouer en accéléré, ou encore à les jouer à l’envers. Par ailleurs, il bougeait les cordes et les marteaux du piano familial pour modifier sa sonorité, chose que sa mère appréciait peu…

Quoi qu’il en soit, il commence à enregistrer ses premiers morceaux dès l’âge de 14 ans. Ses premiers maxis, Analogue Bubblebath et Analogue Bubblebath 2, sortent vers la fin de 1991. Cependant, c’est vraiment grâce à l’album Selected Ambient Works 85-92 qu’Aphex Twin se fit connaître du public. Les pièces composant cet album sont parmi les meilleures représentantes de l’électro ambiant d’après bon nombre de gens. Écoutez « Xtal », vous ne pourrez vous empêcher de craquer face à la douce voix féminine qui accompagne le beat flottant !

«…le développement des synthétiseurs numériques et des samplers, vers la fin des années 70, a grandement contribué à l’essor de la musique électronique…»

Enfin, son œuvre la plus connue demeure Windowlicker. Habituellement, je déteste regarder le vidéoclip d’une chanson avant de l’avoir écouté par elle-même, car on finit par associer involontairement la musique à l’image imposée par la vidéo, au lieu de se faire une image mentale propre à nous. Toutefois, dans le cas de cette chanson, je ne regrette aucunement d’avoir vu le clip en premier. Dans celui-ci, la musique est précédée par une intro assez surprenante, dans laquelle nous apercevons deux « try-hard » (J’éviterai d’utiliser une expression que j’emploie couramment pour qualifier ce genre de personne, afin d’éviter de blesser quelqu’un (ceci est une inside joke vraiment privée (je fous des parenthèses dans des parenthèses, parenthinception))) en train de grossièrement draguer deux filles qui marchent sur le trottoir. La scène est coupée brusquement par l’arrivée de l’artiste en question, ce qui laisse place à une parodie des clips de gangsta rap. Le clip de Windowlicker est à la fois très sensuel et très weird. Je me souviens de la première fois où je l’ai vu, alors que je n’avais que 13 ans. À la fin de la chanson, mes poils étaient littéralement hérissés! Je ne comprenais pas ce que je venais de ressentir (ne vous en faites pas, la vidéo est relativement « safe for work »), mais c’était absolument génial. Depuis ce jour, ma vie va mieux, je suis plus riche, je cours plus vite, etc. etc.

D’ailleurs, si vous vous posez des questions sur les bruits stridents que l’on entend à la fin de la chanson, analysez celle-ci à l’aide d’un spectromètre (comme si tout le monde en avait un, GENRE). Vous allez être surpris.

Tl; DR: Écoutez du Aphex Twin.

« J’aime faire des croquettes au chien. »

Siméon Vassilev

Un groupe qui a de la classe: Le Kid et les Marinellis

Filed under: Édition de mai,Dossier Spécial Musique,Entrevues — lemediumsaignant @ 8:30

Depuis le 7 février, nous pouvons suivre les participants des Francouvertes Édition 2011, un concours qui assure à de nouveaux groupes francophones peu connus d’émerger sur la scène musicale. C’est en effet un concours prometteur qui permet de connaître la relève musicale. Plusieurs groupes se sont font connaître grâce aux Francouvertes tels que Loco Locass, Ariel, Les Cowboys Fringants, Karkwa et le grand gagnant de l’an dernier: Bernard Adamus (l’album Brun).

Tout ça pour vous dire que j’ai assisté à deux soirées des Francouvertes et que j’ai suivi Le Kid et les Marinellis, un excellent groupe qui s’est rendu jusqu’en demi-finale. Composé de cinq membres dont Luc Brien des Breastfeeders, leur musique rappelle le vieux rock des années 60. Ils s’inspirent principalement de Jacques Dutronc (le succès J’aime les filles) et d’Antoine (Les Élucubrations), et ça se sent jusque dans la voix du chanteur. C’est une musique énergique qui donne envie de danser et de se joindre à eux afin de partager leur fougue! Le plaisir qu’ils ont à jouer est contagieux et facilement remarquable. Le groupe existe depuis trois ans, mais il est beaucoup plus impliqué et « sérieux » depuis environ un an. Ils jouent par-ci par-là dans quelques salles afin de graduellement se faire connaître sur la scène musicale.

Il n’est pas très évident de trouver des informations sur eux puisqu’ils ne font pas beaucoup de promotion ni de grandes annonces publiques, mais j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec Olivier Jobin, le batteur du groupe, qui a vraiment été gentil de bien vouloir répondre à mes questions malgré son horaire chargé. Le groupe est composé de Cedric Marinelli (le chanteur), Yannick Bertiaume (guitare solo), Luc Brien (guitare rythmique) Jean-Francois Martin (basse) et Olivier Jobin (batterie). Cedric Marinelli est celui qui écrit et qui compose la trame de base des chansons. C’est lors des pratiques que chacun y met sa touche personnelle. C’est un groupe assez réaliste qui ne s’enfle pas la tête. Les projets se présentent un à un et c’est bien comme ça. Ils y vont graduellement et ils prennent leur temps tout en étant satisfaits de ce qu’il leur arrive en ce moment. Un disque est actuellement dans leurs projets, mais ils n’ont pas l’intention de le sortir tout de suite, parce qu’ils ne voient pas l’intérêt de sortir un disque pour le simple plaisir d’en sortir un. Ils veulent être satisfaits de leur travail et sortir un disque au bon moment, lorsqu’ils seront à leur meilleur.

« Le plaisir qu’ils ont à jouer est contagieux et facilement remarquable. » 

 À votre place, j’irais voir leur vidéoclip très bien réussi sur leur chanson « Jolies filles », réalisé par John Londono (entre autres photographe pour le journal Voir et Nightlife magazine), qui représente bien le style du groupe. Un vidéo en noir et blanc tourné sans décor avec, évidemment, des filles, puis les membres du groupe vêtus de leur costume chic les donnant un certain charme classy. Un clip « 60 » finalement! Le côté fou que l’on retrouve dans leur vidéoclip se retrouve aussi sur scène. Ils sont débordants d’énergie et le plus important: ils ont du plaisir à jouer. Il y avait une grande différence entre leur première et leur deuxième prestations aux Francouvertes: la deuxième était beaucoup plus assumée. Le son était meilleur, la voix ressortait plus et le charismatique Cedric Marinelli (Le Kid) a beaucoup plus interagi avec le public et il nous a fait voir… ses petites culottes mauves… eh oui!

Malgré tout, c’est un groupe qui a de la classe et qui mérite d’être suivi dans leur parcours musical. Ils ont du punch, ils se donnent sur scène et leur musique est ni plus ni moins entraînante. Ils parlent principalement de filles, d’amour et de l’envie de rester jeune. Les paroles sont simples, mais tout est dans l’interprétation de celles-ci. Pourquoi les filles? « Bonne question, haha! Parce qu’elles sont rock ‘n’ roll? », a dit un des membres du groupe. J’aime bien cette réponse!

Je dis à suivre car je retournerai certainement les voir. Ils joueront au bar l’Absynthe le 20 mai prochain dans le cadre du Pouzzafest (festival punk de Montréal). Ils méritent toute notre attention, car le talent est bien là!

http://www.myspace.com/lesmarinellis ou sur Facebook (Le Kid & Les Marinellis)

Sophie D.

Photo: Étienne Dagenais

 

 

 

Queens of the Stone Age are Rated R: Le rock moderne à son plus psychédélique

Filed under: Édition de mai,Critique de spectacle,Dossier Spécial Musique — lemediumsaignant @ 6:02

Queens of the Stone Age (QOTSA), groupe stoner ou robot rock, sont revenus en force au Métropolis, spectacle dont les billets furent épuisés, le 27 mars dernier au soir. Pour leur tournée 2011, ils ont joué leur premier album en entier, titré QOTSA (1998). Ils ont également joué « Little Sister », « No One Knows » et, pour terminer, « Song for the Dead » lors de leur deux rappels. La foule était plus que bruyante, le body-surfing n’arrêtait plus, et le plancher a tremblé lors des rappels. Au fil de la soirée, Josh Homme, chanteur et guitariste, a fumé quatre cigarettes et a pris une bonne gorgée de vodka directement de la bouteille. Des néons bleus, minces et rectangulaires, pendaient du plafond par de minces fils jusqu’aux nez des membres du band, et se sont allumés à la fin du spectacle, créant une ambiance  irrégulière et attrayante, tout comme le style du groupe. « Let’s be together. There’s no one outside, the world is gone. » : ceux-ci furent les mots hypnotisants et transcendants que Homme a prononcé au public. Le spectacle a duré environ une heure et demie et fut un succès, sauf pour la technique sonore. En effet, on entendait plus les instruments que la voix du chanteur. Incorporant des sons techno dans leurs chansons durant le spectacle, ils restent fidèles à leur son unique et à leur attitude rock ‘n’ roll.

« Let’s be together. There’s no one outside, the world is gone. » – Josh Homme 

Homme a plusieurs autres projets, dont Them Crooked Vultures, supergroupe rock avec Dave Grohl (batteur original de QOTSA, présentement chanteur des Foo Fighters et ami proche de Homme) et John-Paul Jones (bassiste de Led Zeppelin), ainsi que Eagles of Death Metal (ce n’est pas du death métal par contre, mais du garage/rock), avec Jesse Hughes (chanteur du groupe, aussi connu comme « Boots Electric »). Si vous aimez QOTSA, écoutez The Desert Sessions, le premier projet fondé par Josh Homme qui l’a beaucoup inspiré pour QOTSA et qu’il caractérise comme « un assemblage de sons et musiques particuliers, qui ne peuvent être définis ».

 Ashley Ornawka

Jonas, a massive attraction

Filed under: Édition de mai,Critique de spectacle,Dossier Spécial Musique — lemediumsaignant @ 5:47

Le 1er avril dernier, Jonas, sous le nouveau nom de groupe « Jonas & The Massive Attraction » a joué au Club Soda pour sa tournée Big Slice 2011. Commençant par « Addiction » et finissant avec « The Deep End », le spectacle fut un franc succès comme il l’est toujours avec Jonas. Débordant d’une énergie brute propre à lui, il sait toujours comment exciter une foule et faire crier les filles. Sa voix demeure irréprochable, rauque et sexy, à ton blues-rock, ne faussant pas une seule fois. Le band a joué son nouvel album « Big Slice », sorti en 2010, presque en totalité. Néanmoins, Jonas a bien sûr chanté la toune qui l’a propulsé dans sa carrière et qui, sans aucun doute, demeure sa meilleure (même si elle est une reprise de l’originale de Stevie Nicks), « Edge Of Seventeen ».

Non seulement le nom du groupe a-t-il changé, mais aussi la coupe de cheveux du chanteur, maintenant plus courte, mais toujours avec les petites frisettes qui lui donnent son charme. Jonas est également descendu de la scène puis est venu chanter pour un bon moment, debout dans la foule et entouré de plusieurs filles et femmes excitées. «On a toutes poigné ses fesses de toute façon.», m’a déclaré une inconnue, lorsque j’ai exprimé mon indignation à mon amie face à une fille qui avait brusquement tenu la tête de Jonas afin de l’embrasser sur les lèvres. Bref, il ne faut pas se lecacher, Jonas est un méchant beau bonhomme. Non seulement est-il une rockstar, mais il est une « sexstar » ou un sex-symbol, si vous voulez. Il reste tout de même que cet artiste, qui a connu ses débuts au Bistro à Jojo, un des meilleurs bars de blues à Montréal, est très talentueux et sa musique est un délice pour les oreilles. 

FUN FACTS

 C’est le guitariste, Corey Diablo, qui gère le groupe, et non Jonas.

 Jonas et Corey ont brisé leur contrat avec Déjà Musique  et ont récemment fondé leur propre compagnie de  disque, baptisée « Big Slice Records ».

Son nouvel album (Big Slice) est un peu plus doux dans sa tonalité comparativement à ses disques précédents, mais livre tout de même en matière de musique, paroles et guitare.

Ashley Ornawka

avril 24, 2011

LE MÉDIUM SAIGNANT AIME les groupes de Marie-Vic

Filed under: Édition de mai,Dossier Spécial Musique — lemediumsaignant @ 3:37

Artiste: Andrew Duquette-Boyte

Cold Anger

Heavy Métal

http://www.myspace.com/coldangerband

Curse of the Slain

Death Métal

http://www.myspace.com/curseoftheslain

Mac.

Alternatif/Électro

http://www.myspace.com/macofficial

Montreal Cubop Project

Jazz afro-cubain

Montrealcubopproject sur Facebook

Rigamarole

Funk/Reggae/Rock

http://www.myspace.com/rigamaroleband

Second Law

Grunge/Progressif/Rock

http://www.myspace.com/2nd_law

Tartuffe

Space

http://www.myspace.com/tartuffemusic

The Lost Ideas

Funk/Rock/Reggae/Ska

www.myspace.com/thelostideas

The Terrorists

Rock/Grunge/Funk

www.myspace.com/terrorists1

Tribunal

Métal francophone

www.myspace.com/tribunalcoq

Under Average

Rock/Punk

www.myspace.com/underaverageband

Volmer

Rock alternatif/Folk

www.myspace.com/volmermusic

Vulgar, you!

Post viol (Innovation!)

www.myspace.com/vulgaryou

Maskara

Indie acoustique/Folk

Site Internet à venir

Tu connais un groupe qu’on devrait ajouter à cette liste?

Écris-nous au journal.mob@hotmail.com

TARTUFFERIES

Filed under: Édition de mai,Dossier Spécial Musique,Entrevues,GROUPE DU MOIS — lemediumsaignant @ 12:02

Groupe du mois: Tartuffe


Une simple lampe de chevet allumée (sans oublier l’abat-jour, bien sûr), quelques ampoules disparates, un set de drums enivrant, une voix enveloppante, une basse profonde et une guitare irradiante feutrent l’atmosphère de la pièce où pratique Tartuffe. J’ai eu la chance de discuter avec les quatre charmants membres du groupe, Jesse Mac Cormack (voix et piano), François Jouvet (basse), David Dupaul (guitare) ainsi que Francis Ledoux (batterie).

 

Comment le groupe s’est-il formé?

DAVID: On s’est tous rencontrés à l’école.

JESSE: On se voyait…mais on s’aimait pas!

DAVID: Moi et Francis, on a commencé à jammer ensemble au début de la première année, juste guitare et drums. À un moment donné, Jesse est passé à côté du local et puis il est entré. C’était pas bon mais…on a commencé à jouer quand même (rires). Après ça, moi et Jouvet, on avait joué dans un autre groupe avant, alors c’est comme ça qu’on se connaissait.

On connait tous la comédie Tartuffe de Molière, mais pourquoi avez-vous choisi le nom de cette œuvre comme nom de groupe?

DAVID: C’est sûr que ça vient de là à la base, mais ce n’est pas tant pour la comédie en tant que telle. On trouvait que le mot était beau. Il veut dire aussi « hypocrite ».

JESSE: On est tous des hypocrites! (rires)

FRANCIS: On avait étudié un peu, dans nos cours de philo, des textes, des romans, et puis on avait parlé justement de Tartuffe. J’avais trouvé ça ben intéressant, le personnage, comment il le décrivait, comment c’était une personne avec un esprit malsain. Je me suis intéressé à ça, j’ai été m’informer un peu sur internet pour voir c’était quoi et je trouvais ça ben intéressant le nom, comment on le disait, c’est rough à dire!

DAVID: À la base, c’est juste le mot! Tartuffe…ça sonnait « bien ».

Avez-vous un processus de création de chansons particulier?

FRANCIS: Au départ, c’était pas mal David qui arrivait avec un riff ou souvent même une toune assez avancée et puis on jammait ensuite ensemble. Depuis quelque temps, on jam et puis finalement ça donne quelque chose…À force de répéter des tounes, on essaye des affaires ensemble. Quand on finit une chanson, on se dit « ah, on essaye ça, on essaye ça! » et ça donne quelque chose de pas pire!

JESSE: Tout le monde met son grain de sel!

 

« J’avais trouvé ça ben intéressant, le personnage, comment il le décrivait, comment c’était une personne avec un esprit malsain. » – Francis Ledoux (en parlant de Tartuffe de Molière)

 

Est-ce qu’il y a quelqu’un en particulier qui écrit les chansons?

JESSE: Moi…il n’y a personne qui écrit pour moi! (rires) Et ça va bien comme ça.

Est-ce qu’il y a quelque chose qui t’inspire principalement?

JESSE: Non…

DAVID: Il improvise même!

JESSE: Ouais, c’est tout le temps « on the spot ». Ça peut parler de plein d’affaires…ça peut parler d’amour, de… drums (rires), ça peut parler de n’importe quoi…de comment je me sens, de comment lui il se sent, comment tout le monde se sent…plein d’affaires!

Comment décririez-vous le genre de musique que vous faites?

FRANCIS: Nous, on dit tout le temps « rock ambiant », mais c’est juste pour se défaire de la question. (rires)

DAVID: Cette question là…on n’aime pas ça répondre parce qu’on ne sait pas quoi répondre.

JESSE: On fait du rock avec toutes sortes d’effets, alors c’est du rock ambiant.

DAVID: Mais là, il y a beaucoup de trucs électro alors…

FRANÇOIS: C’est un mélange…

JESSE: De rock alternatif ambiant!

Est-ce que vous faites partie de d’autres groupes?

DAVID: Avant, moi et Jouvet, on jouait dans Misc. C’était mettons « reggae » ou presque…

FRANÇOIS: Mais là, c’est de l’époque résolue. (rires)

JESSE: Moi, je joue dans MAC, un autre projet à moi. Puis, c’est moi qui compose. C’est moi le boss dans ce band-là! (rires) C’est cool d’être dans ce band-là aussi parce que c’est une autre énergie, un autre travail, un autre procédé. Dans l’autre band, c’est moi qui fait tout, de A à Z, sauf quelques affaires. Tandis qu’ici, c’est vraiment quelque chose qu’on fait ensemble.

 

Quel genre de musique écoutez-vous, personnellement? Y a-t-il des groupes qui vous marquent plus que d’autres?

FRANÇOIS: Je te dirais que j’écoute pas mal de tout. J’ai l’impression qu’on a tous pas mal les mêmes racines. J’ai une palette assez large, mais pas de style en particulier.

JESSE: Je pense qu’on aime tous les gros noms: Björk, Radiohead, Patrick Watson…

DAVID: …Karkwa.

JESSE: Tous les gros noms…de Led Zeppelin aux autres gros noms! (rires)

DAVID: Il y a toujours aussi des petits bands à part, comme Boards of Canada et The Youjsh…oh yeah!

« Tout le monde met son grain de sel! » – Jesse Mac Cormack

Dans un futur plus ou moins proche, avec quels autres groupes voudriez-vous jouer?

DAVID: Tous les groupes nommés dans la partie précédente. (rires)

Dans quelle salle de spectacle préférez-vous jouer?

FRANÇOIS: Moi, personnellement, j’aime mieux des salles qui sont plus intimes. Comme dernièrement, on a joué à l’Esco et c’était le fun parce qu’il y avait une proximité avec le public. Je trouve que ça donne des shows qui sont intéressants. C’est ce qui fait qu’un spectacle a un contact avec le public.

JESSE: Moi, je te dirais que c’est pas grave la salle. Moi, ce qui m’importe, c’est quand on a du bon son et qu’on a un bon crowd… alors ça, ça peut être n’importe où! Il s’agit d’avoir un bon équipement et ben des amis ce soir-là! (rires)

Est-ce qu’il y a un endroit, n’importe où dans le monde, où vous aimeriez partir en tournée?

 JESSE: Partout… Moi, je serais content de jouer n’importe où, devant n’importe qui!

 

Pour plus d’informations:

Facebook

Myspace


Article: Giulia D’Errico-Denault

Photos: Étienne Dagenais

L’entrevue en version vidéo:

avril 23, 2011

3SOME AVEC LA RELÈVE

Filed under: Édition de mai,Dossier Spécial Musique — lemediumsaignant @ 11:30

Article: Laura Pelletier

Photos: Myspace et Facebook des groupes

TROIS GROUPES DE LA SCÈNE MARIE-VICTORIENNE QUI EN VALENT LA PEINE


RIGAMAROLE

Funky et épuré

Alors que je pensais avoir fini de rester bouche bée en entendant des groupes de musique d’étudiants, je suis devenue complètement OBSÉDÉE par un groupe nouvellement découvert: Rigamarole. C’est tout simplement étonnant! Guitare, voix, flûte, percussions, basse, batterie, violon, … Ce groupe a trouvé un équilibre parfait entre le son de tous les instruments, arrivant à un résultat raffiné et drôlement agréable à écouter. Rigamarole fait un funk reggae rock intelligent et on ne doute pas une seconde du talent technique de chacun des musiciens. Il est rare d’entendre un si jeune groupe ayant trouvé un son à ce point travaillé. Je ne doute pas une seconde de la percée de ce groupe. À vous maintenant de vous convertir à la rigamarobsession!

www.myspace.com/rigamaroleband

MASKARA

À couper le souffle

Ayant débuté sous le nom de Zénith, le groupe d’indie/acoustique/folk Maskara (qui signifie masque en espagnol) est formé de trois musiciens : un contrebassiste, un pianiste et une chanteuse. Ce qui les démarque, c’est un son qui s’équilibre magnifiquement entre puissance et finesse. Ils sont apparus sur scène pour la première fois lors du concours Cégeps en Spectacle en février dernier et ont récolté le prix du public, après avoir joué deux de leurs créations, la première dotée d’un groove pesant accompagné par un piano gracieux et agile, et la seconde plus folk, mettant en valeur la voix de la chanteuse. On ne peut qu’espérer que la sortie d’une démo au groove d’enfer se fera dans de courts délais! « Les deux compositions, « Présence » et « Couleurs confuses », présentées à Cegep en Spectacle sont maintenant complètement enregistrées. Mariko travaille sur le « mix » afin de pouvoir les mettre sur notre future démo! Nous avons deux autres compositions en construction », a affirmé David Terriault, le pianiste du groupe.

MONTREAL CUBOP PROJECT (Face-off! Voir l’article: In a word: Groovy!)

Ça sent l’été

Qu’est-ce que ça donne quand on réunit six talentueux étudiants en musique, tous passionnés de jazz, dont un contrebassiste qui joue les yeux fermés et un percussionniste qui joue avec ses coudes? Montreal Cubop Project, évidemment! Ce groupe fait des standards de jazz, modifiant des classiques de jazz à sa guise pour lui donner une saveur cubaine dansante et estivale. Ils ne sont ensemble que depuis deux mois, mais on sent déjà une grande chimie entre eux. « Le Jazz, c’est comme une conversation, c’est une affaire d’écoute; un musicien part quelque chose et nous on y répond », affirme Juan Pablo Carmona, le contrebassiste du groupe. Partant de la structure de base d’une chanson déjà existante, ils improvisent, allongeant la chanson jusqu’à dix minutes et ajoutant d’habiles solos inventés à mesure. « On laisse la musique dicter ce qu’on fait, c’est vraiment libre », assure Clarence Corbeil, le fondateur, leader et percussionniste du groupe. Découvrez toute la richesse de la musique afro-cubaine, idéale pour la saison estivale, avec piano, contrebasse, batterie, percussions, guitare et trompette, le tout coordonné dans une rythmique recherchée, à la sauce de Montreal Cubop Project! Ils seront d’ailleurs en spectacle le 23 mai à la Salle Desjardins au Cégep Marie-Victorin.

http://www.facebook.com/montrealcubopproject?ref=ts

EN BREF: DEUX ARTISTES DE LA SCÈNE MONTRÉALAISE ET UN GROUPE FRANÇAIS À CONNAÎTRE

M’MICHÈLE

Révolution électronique

Qui aurait cru que la harpe reviendrait à la mode? En tout cas, M’Michèle a reçu un très bon accueil lors de la Nuit Blanche au MAC, alors qu’elle a offert une prestation d’une trentaine de minutes, accompagnée d’un DJ, présentant une musique électronique à saveur classique grâce au son de la harpe. Auteure, compositrice et interprète, M’Michèle a même été choisie pour représenter le Canada lors du 10e festival international de la harpe à Amsterdam.Harpe et musique électronique, c’est tout un beau mélange!

www.myspace.com/mmichelemusic

 RAPE FACTION

Total psychédélique

Ce trio montréalais est à la fois provocateur, rock, grunge, shoegaze, entraînant et psychédélique, transportant toute personne qui écoute attentivement dans un autre monde, un monde surréaliste drôlement plaisant. Espérons seulement qu’ils donneront quelques spectacles cet été, ou du moins, qu’ils feront d’autres petites soirées à leur local de répétition!

http://www.myspace.com/rapefaction

 

WE ARE ENFANT TERRIBLE

Beau mélange

Alliant agilement photos explicites, musique électronique, rock et pop, We are Enfant Terrible apporte une vague d’air frais digne du postmodernisme, mais un postmodernisme dont nous ne sommes pas tannés d’entendre parler. Et juste pour qu’on les aime encore plus, quelques chansons sont téléchargeables gratuitement sur leur site officiel.

www.weareenfantterrible.com

Hollow Chapter: Sounds like a kick in the face!

Filed under: Édition de mai,Dossier Spécial Musique,Entrevues — lemediumsaignant @ 11:24

Hollow Chapter, c’est cinq jeunes hommes tous animés par la même passion: faire de la musique qui déménage et conquérir le monde avec. Un but ambitieux, mais pas irréalisable puisque leurs riffs sont agressifs, la voix de Frank est puissante et les paroles révèlent une réalité brute. Bref, ils font de la musique solide qu’on pourrait qualifier de nu métal. Leurs influences sont très variées, partant du rock, passant par le punk et finissant par le métal tout en gardant une touche authentique, celle de Hollow Chapter. Tout a débuté au fond d’une classe à Laval lorsque Frank, un batteur qui deviendra par la suite un chanteur, et Vince, un bassiste, ont commencé à parler et à se planifier un jam. Bien sûr, ils n’en sont pas restés là et ils ont décidé de former un groupe. Se joint alors à eux Alex, un guitariste, Luc un batteur, puis finalement, un autre Alex qui sera à la guitare.

«La scène underground est plus complexe que la plupart des gens peuvent croire.» – Hollow Chapter

Bien que le groupe ait connu plusieurs changements avant d’atteindre sa forme finale, la chimie entre les membres est plus que visible. Avant chaque spectacle, ils se réunissent pour se faire une accolade afin de se rappeler qu’ils sont unis. C’est une forme de «rituel d’avant show!».  Lorsque je leur ai demandé leur opinion sur la scène underground au Québec, voici ce qu’ils m’ont répondu: «La scène underground est plus complexe que la plupart des gens peuvent croire. Il y a plusieurs « niveaux«  dans cette scène. Certains bands qui sont underground vont se démarquer plus au niveau de leur scène locale. Alors que d’autres sont reconnus au niveau mondiale, mais sont toujours dans une scène que l’on peut qualifier de underground. Pour notre part, nous sommes encore au stade local et nous visons d’atteindre un plus grand marché. Que ce soit sur la scène underground ou une scène plus vaste, nous voulons jouer notre musique devant le plus grand nombre possible de personnes. Nous avons dû investir temps, efforts et surtout beaucoup d’argent!» Et pourtant, tous ces sacrifices n’ont pas découragé les cinq membres à la volonté de fer, puisqu’ils affirment que rien ne pourrait leur faire baisser les bras tant qu’ils n’atteindront pas leur but.

Cette détermination les mènera loin, puisqu’ils ont réussi à créer un contact auprès de Ralph James de chez « The Agency Group », un agent représentant des artistes tels que Nickelback, Three Days Grace et Billy Talent. Hollow Chapter est  un groupe à ne surtout pas manquer, puisqu’ils laisseront fort probablement leurs traces dans le monde de la musique. Si vous êtes intéressés à écouter leur musique, simplement se rendre sur leur site internet (http://www.hollowchapter.com) et vous y trouverez tous les liens. De plus, le band a récemment sorti une deuxième démo qui est disponible sur demande en contactant le groupe sur leur site ou leur MySpace (myspace.com/hollowchapter). Ne les manquez surtout pas au party de fin de session!

Kristina Notaro

Des musiciens un peu trop gourmands se joignent aux Gourmandes

Filed under: Édition de mai,Critique de spectacle,Dossier Spécial Musique — lemediumsaignant @ 11:18

Le 26 mars dernier a eu lieu le spectacle des Gourmandes avec Volmer et Thierry Bruyère au Pub de la Place. Alors que les deux derniers groupes mentionnés ont définitivement trouvé leur son et leur identité, les Gourmandes semblent toujours être à la recherche de leur style, pour le meilleur et pour le pire.

 Pour ceux et celles qui n’auraient jamais vu ou jamais entendu parler de ce groupe féminin rafraîchissant et ingénieux, elles ont gagné l’édition 2010 de Cégeps en Spectacle et font de la musique sans avoir besoin d’aucun instrument. Leurs voix puissantes et extrêmement justes, appuyées par des sons créées par seul l’instrument vocal, suffisent à créer des chansons exceptionnelles.

Malheureusement, les Gourmandes ont décidé de joindre à leur équipe des …gourmands. Alors que toute la puissance du groupe venait de la non-nécessité des instruments grâce à leurs voix riches, ils viennent couvrir leur puissance en utilisant principalement un instrument (que j’adore), qui dans le contexte prend beaucoup trop de place : la batterie. Le clavier (ou le piano) passe très bien avec leurs voix, discret, bien placé, à la saveur des Gourmandes. La basse également, modeste, mais profonde (surtout avec l’agilité du bassiste qui était très intéressant à écouter), a sa place dans quelques chansons, n’atténuant pas la puissance des voix et ajoutant une touche très intéressante.

Bref, la présence d’UN gourmand convient donc très bien au son des Gourmandes, ainsi que celle d’une gourmande au clavier. Par contre, malgré la variété dans le jeu du batteur, il écrasait les voix, élément supposé ressortir dans ce groupe.

Les Gourmandes semblent se chercher, hésitant à ajouter des instruments dans leurs chansons. Ce groupe extrêmement talentueux (oui, il l’est, donc ne jetez pas de pierres à une simple critique qui lance des suggestions!) devrait se limiter à l’utilisation d’instruments discrets pour que leur force, ce qui les rend unique, c’est-à-dire la place énorme qu’arrivent à prendre leurs voix, reste au centre de leurs créations.

La page Facebook des Gourmandes

Article: Laura Pelletier

Photo: Photographe officiel de Cégeps en Spectacle

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